(2024 : 101 - Groupe opérant sur un ensemble. Exemples et applications.)
Le matériel théorique en accord avec le programme doit être présenté, accompagné d'illustrations pertinentes. Il faut pouvoir dégager l'intérêt des notions introduites avec des exemples d'actions bien choisies pour obtenir des informations soit sur un ensemble X donné, soit sur un groupe G donné et faire apparaître des sous-groupes intéressants de G comme stabilisateurs. Par ailleurs, la présentation doit illustrer comment l'étude des orbites de certaines actions revient à classifier certains objets, soit
en trouvant un représentant simple de chaque orbite, soit en dégageant des invariants caractérisant les orbites. Les actions de groupes interviennent aussi efficacement dans des problèmes de dénombrements, notamment via la formule de Burnside. Les exemples peuvent être internes à la théorie des groupes (action naturelle de $\mathfrak{S}_n$ sur $\{1, \ldots, n\}$, action par translation ou par conjugaison, représentations de groupes, etc). Mais il est souhaitable d'emprunter aussi à d'autres domaines (action sur des anneaux, des espaces de matrices ou des espaces de polynômes, groupes d'isométries, etc). La géométrie fournit aussi de nombreux exemples pertinents (groupes d'isométries d'un polygone dans le plan ou d'un solide
ou d'un polygone régulier dans l'espace). Pour aller plus loin, on peut aborder l'action de $PGL_2(K)$ sur la droite projective menant au birapport ou celle de $SL_2(Z)$ sur le demi-plan de Poincaré ou les preuves par actions de groupes des théorèmes
de Sylow ou encore d'autres actions donnant lieu à des isomorphismes exceptionnels. Il est aussi possible de s'intéresser aux aspects topologiques ou différentiels liés à certaines actions.
101 : Groupe opérant sur un ensemble. Exemples et applications.
141 : Polynômes irréductibles à une indéterminée. Corps de rupture. Exemples et applications.
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1. Opérations de groupes
1.1. Qualifications
1.2. Orbites et stabilisateurs
2. Étude des $p$-groupes
3. Le groupe alterné
4. Pivot de Gauss
Jury : Vous pouvez revenir sur le début du développement, vous avez écrit $p\wedge |H\cap aSa^{-1}|=1$
Candidat : Ah oui je me suis trompé, je voulais écrire $p\wedge [H:H\cap aSa^{-1}]=1$.
J : Et ducoup, si on revient un petit peu avant, vous pouvez être plus précis sur l'équation aux classes, c'est sûrement pour ça que vous avez fait l'erreur.
C : Oui, on peut écrire plutôt $[G:S]=\sum[H:H\cap aSa^{-1}]$
J : Vous faites un raisonnement par l'absurde en début de preuve, c'est pas très clair votre formulation.
C : Je précise.
J : Pourquoi on appelle un groupe simple un groupe simple ?
C : Je m'engage sur quelque chose que je ne maîtrise pas mais l'idée est une analogie avec la décomposition en facteurs premiers avec les entiers, les groupes simples jouent le rôle de "briques" pour construire les groupes.
J : Vous citez le théorème de Wedderburn, au passage la terminologie est pas très bonne puisque aujourd'hui les corps sont supposés commutatifs. Vous avez un exemple de corps non commutatif ?
C : Les quaternions, on peut voir ça comme une extension des complexes.
J : Vous utilisez dans la preuve de Sylow qu'un groupe se plonge dans un groupe linéaire. Ça marche pour tout groupe ?
C : Oui s'il est fini. On va chercher un contre-exemple infini... (Je n'ai pas osé prononcer les mots "groupe libre").
J : Si vous savez pas c'est pas grave, la réponse n'est pas simple.
J : Vous citez l'algorithme de Gauss, en quoi l'existence de $P$ telle que $PA$ soit triangulaire est importante ?
C : Ça permet d'écrire un système linéaire sous forme échelonnée et de résoudre par un algorithme de remontée qui est moins coûteux.
J : Et la matrice $P$ vous pouvez en dire ?
C : C'est un produit de transvections et éventuellement de permutations si on a des pivots nuls. (Après réflexion je pense que c'était surtout ça qui l'intéressait, pour esquisser les générateurs de $GL_n(\mathbf{R})$).
J : Vous faites agir les matrices sur elles-même, c'est un peu redondant. Sur quoi d'autre on peut les faire agir ?
C : Des vecteurs ? On peut penser aux isométries qui préservent la norme par exemple.
J : On fait agir $GL_n(\mathbf{R})$ sur l'ensemble des compacts convexes de $\mathbf{R}^n$. Je vous laisse définir l'action.
C : $A\cdot K=\left\{Ax\mid x\in K\right\}$ Je montre que c'est une action bien définie.
J : On fait agir $\mathrm{GL}_n(\mathbf{R})$ sur la boule unité. Quels est le stabilisateur de la boule ?
C : Je propose les isométries, je montre qu'elles stabilisent bien. Réciproquement si je prends $A$ dans le stabilisateur, ...
J : En fait il suffira de montrer que c'est bon sur la sphère. C'est bon.
J : Si $G$ est de taille $33$ et agit sur $X$ de taille $19$, montrez qu'il existe une orbite triviale.
C : Je m'embrouille dans mes arguments et de l'arithmétique débile mais je finis par y arriver.
J : Est-ce que vous pouvez me rappeler la définition de $\mathrm{PGL}_2(\mathbf{F}_3)$ ?
C : Je réponds un quotient de $\mathrm{GL}_2(\mathbf{F}_3)$ par son centre.
J : Oui on définit pas trop comme ça d'habitude. C'est quoi le centre ? C'est les matrices scalaires.
Là je me souviens plus trop des questions, l'objectif était de montrer l'isomorphisme avec $\mathfrak{S}_4$. J'ai galéré comme pas possible, j'ai réussi à sortir une action sur les droites vectorielles et puis ensuite c'était un fiasco total. Je comprenais pas grand chose à ce que voulait le jury.
Jury accueillant. Intervenait quand je disais des bourdes, me laissait tout de même réfléchir un instant avant de m'aider.
J'ai su montrer que je connaissais mon cours, cependant les questions ne volaient pas très haut. Je ne miserais pas sur une note très élevée.
Édition : Après avoir pris connaissance de mes résultats et bien ressassé mes oraux, je pense que ce qui m'a valu cette note était un plan simple et modeste de 35 items mais aussi une bonne connaissance du cours. Je ne suis pas à l'aise en algèbre et je l'ai fait comprendre au jury d'entrée de jeux en me plaçant au niveau du programme du concours. Seul le développement n'était pas au programme mais difficile de s'en passer sur cette leçon. Pour le dire vulgairement, je n'ai pas joué au con en proposant des choses qui me dépassaient. C'est le jury qui est venu me chercher sur du hors programme avec ses questions sur les groupes libres et les groupes projectifs, pas l'inverse.
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101 : Groupe opérant sur un ensemble. Exemples et applications.
181 : Convexité dans Rn. Applications en algèbre et en géométrie.
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Je rentre, le jury me rappelle les consignes de l'épreuve. Puis me disent que je peux quand je le souhaite. Je commence par présenter mon plan de leçon (environ 6'10 - le jury ne m'arrête pas malgré ce léger dépassement). Puis tous les membres du jury étaient d'accord pour prendre mon développement sur le nombre de matrices nilpotentes de taille dxd sur un corps de cardinal q. Ils me rappellent que je peux regarder BRIÈVEMENT mes notes (ce que je ne fais pas connaissant bien ce développement l'ayant présenté 2 fois au cours de l'année de préparation)
Je fais exprès lors de ce développement de passé sous silence le cardlinal de GLn(Fq) qui fera l'objet de ma première question du jury (perche tendue prise). Puis le jury n'ayant pas d'autres questions sur le développement, celui-ci passe aux questions réponses.
Voici les différentes questions qui m'ont été posées :
1) Ayant parlé dans la leçon des différentes actions sur les espaces de matrices, donc ayant parlé de la matrice Jr relié à la relation d'équivalence et du rang. Le jury me demande la classe de similitude de Jr.
R: Je sèche, ceux-ci me posent diverses questions (en terme de sous-espaces stables etc...). Après quelques échanges, sur avoir seulement 0,1 comme valeurs propres de dimension exactement n-r et r, on arrive enfin au fait que ces matrices sont celles des projecteurs.
2) Montrer que A4 n'est pas engendré par les 3 cycles
R: (en posant une action de A4 sur le sous-groupe engendré par les 3 cycles par conjugaison) puis en supposant par l'absurde que cela était le cas, en appliquant la relation orbite stabilisateur, on obtient une contradiction
3) Considérons E un ensemble fini non multiple de p premier et sigma une permutation d'ordre p. Montrer que sigma a un point fixe.
R: Passer par l'absurde et écrire la décomposition en cycle à support disjoint de sigma. Or l'ordre de sigma est le ppcm des ordres de cycles à support disjoint. Celui-ci étant p, tout les cycles sont d'ordre p, ou 1. Puis en écrivant l'équation aux classes associé à l'action du sous-groupe engendré par sigma sur E. On obtient une contradiction.
(Cette question j'avais toutes les idées, mais un peu de mal à mettre en place, le jury m'a accompagné tranquillement quand je bloquais)
4) Considérons u un endormorphisme diagonalisable de E un K-ev de dimension n. Déterminer la dimension du commutant de u
(La j'avoue que j'ai vu ça j'ai totalement bloqué, je voyais pas le lien avec ma leçon, spoiler : y'en avait pas. - j'ai essayé de poser une action par conjugaison depuis le groupe linéaire sur L(E). Mais ça n'aboutissait pas. Le jury m'a conseillé de regardé deux cas extrêmes : a) u une homothétie b) u possède n valeurs propres distinctes)
R : dim C(u) = la somme des ( multiplicité des espaces propres) au carré. En s'intéressant à l'écriture matricielle voire : http://mpstar.lamartin.free.fr/fichiers/matieres-640-1413608066.pdf par exemple
5) (On a parlé un moment pendant l'oral d'endomorphismes cycliques à la question 4) donc on est revenu brièvement dessus à la toute fin de l'oral alors qu'il restait 1 minute). Le jury m'a demandé de redonner précisément ma définition d'endomorphisme cyclique :
R: il existe x0 dans E, tel que (x0,u(x0),...,u^n-1(x0)) est une base de E.
6) Il restait 10 secondes (le jury me l'a fait savoir en posant la question). Quel x0 conviendrait si on considère u diagonalisable à n v.p simples pour montrer que u est cycliques ?
R: x= sommes des x_i où les x_i sont des vecteurs.p associés aux v.p
Mon impression en sortant : L'impression d'avoir bien géré mes 6 minutes, d'avoir bien fait mon développement (pas de questions dessus), mais d'avoir bloqué sur les questions, où ils devaient de temps en temps me donner des indications. Spoiler : ne vous écoutez pas toujours, vous êtes le moins bon pour vous juger après une épreuve !!
RMQ : 1 visiteur
Jury très agréable (composé de deux hommes et une femme, et dirigé par un des deux hommes), qui laisse le temps de réfléchir s'il voit que vous cherchez, mais qui n'hésite pas aussi à vous aider si vous bloquer, à vous donner des indications. Jury qui vous conseille d'avoir confiance en vous, que la réponse est là. Très plaisant.
L'oral s'est passé comme prévu, pas de surprises, comme lors de la préparation toute l'année. Concernant la préparation, pensez à profiter des 15 minutes de battements pour relire tranquillement vos développements prise en note pendant la préparation, et à revenir sur vos 6 minutes !
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101 : Groupe opérant sur un ensemble. Exemples et applications.
102 : Groupe des nombres complexes de module 1. Racines de l'unité. Applications.
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101 : Groupe opérant sur un ensemble. Exemples et applications.
161 : Isométries d’un espace affine euclidien de dimension finie. Applications en dimensions 2 et 3.
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Dans Lie-Kolchin, où vous servez vous de l'hypothèse "G non abélien"?
-A la fin on écrit D^(l-1)(G)=D(D^(l-2)(G)), ce qui n'est possible que parce que l>=2, car G non abélien.
Montrez le théorème de trigonalisation simultanée dans le cas abélien?
-On a plus besoins d'aucune hypothèse sur la partie si ce n'est qu'elle est abélienne. La récurrence ce passera exactement comme dans Lie-Kolchin. Le cas trivial est le cas où tous les éléments sont des homotéthies. Sinon il existe un élément qui a un sous-espace propre non triviale et non tout l'espace, c'est ce sous espace qui permet de conclure par récurrence sur la dimension.
Connaissez-vous un exemple de sous groupe résoluble connexe de GLn(C)?
-Le sous groupe des matrices triangulaires supérieures inversibles.
Plusieurs définitions équivalentes de groupe résoluble?
-Définition par le groupe dérivée et par la suite de sous groupes distingués.
Décrire les classes de conjugaison de Sn?
-Une classe est déterminée par une partition de n.
Les donner et les dénombrer pour n=5.
Quels sont les éléments du groupe symétrique qui peuvent s'écrire comme des carrées?
-On regarde d'abord ce qui ce passe sur les cycles et on voit que les carrées sont les éléments qui n'ont dans leur décomposition en cycles à supports disjoints que des cycles impairs et des paires de cycles pairs. (Il m'a fallut pas mal d'aide pour celle là)
Si l'on choisit uniformément deux éléments dans un groupe fini G peut on estmer la proba qu'ils commutent l'un avec l'autre?
-Je n'ai pas réussi à conclure. Si G est abélien la prob est 1 sinon: on écrit ce que l'on cherche à calculer comme un quotient, puis on développe ça comme une somme sur les éléments de G, comme G est abélien #(G/Z(G))>=4, c'est cette inégalité qui pourra nous aider.
Pouvez vous montrer que le centre d'un p-groupe est non trivial?
-Démonstration classique.
Quels sont le groupe d'ordre 49?
-Selon le thm de structure des GAF, il n'y a que deux groupes abéliens non isomorphes, tous les groupes d'ordre p^2 sont abéliens.
Les groupes d'ordre p^2?
-Même réponse il suffit de changer 7 par p.
On a une représentation du groupe symétrique via les matrices de permutations, pouvez vous donner toutes les sous-représentations irréductibles de cette représentation?
-Soit (ei)_i une base de R^n S_n agit sur R^n par f.ei=ef(i). La droite engendrée par la somme des vecteurs de la base est invariante. L'hyperplan d'équation f(somm(liei))=somme(li)=0 en est un supplémentaire stable. A isomorphisme près la théorie des représentation donne l'unicité.
Oui mais pouvez vous montrez que ce sont bien les seules, pas à isomorphismes près?
-On finit par y arriver par le calcul.
Le jury aidait beaucoup et était sympathique.
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101 : Groupe opérant sur un ensemble. Exemples et applications.
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Qqs questions sur le développement:
-pourquoi G/H abélien <=> D(G)inclus dans H
-pourquoi G/H isomorphe à Z/pZ
Surtout des questions sur le plan :
-qu'est-ce qu'une action n-2 transitive
-démo des isomorphismes exceptionnels (en particulier PSl(2,F3)=A4)
-j'avais parlé de représentation par permutation donc ils m'ont demandé de refaire la table de S4 en gros
-pourquoi la somme des carrés des degrés vaut le cardinal du groupe ?
-un seul exercice : action de On par congruence sur Sn++, quels sont les invariants ?
Bienveillants, ils sont là pour qu'on donne le meilleur de nous-mêmes.
J'ai eu de la chance sur le tirage. Les examinateurs ne vont pas chercher la petite bête et vérifient surtout si vous connaissez ce que vous avez mis dans le plan. Il faisait 33°C à Lille à ce moment là (premier jour) donc c'était épuisant.
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101 : Groupe opérant sur un ensemble. Exemples et applications.
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Quelques question de détermination de p-Sylow de groupe donnée comme S4. Détermination des groupes à 2 classes de conjugaison (il n'y a que Z/2Z).
Ne laissait rien paraître.
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