Étant donné un sous-espace vectoriel, on peut le représenter en pratique de deux façons : par un sysème d'équations linéaires dont il est ensemble de solutions (donc par le noyau d'une matrice $A$ qu'on peut supposer de rang plein) ou par une base (donc par l'image d'une matrice $B$ de rang plein). Le lien entre ces deux matrices est alors que $AB=0$. Le résultat central de ce développement est de trouver, étant donné $A$ ou $B$, une matrice plus simple (échelonnée ou co-échelonnée) donnant la même représentation, et passer d'une représentation à l'autre.
Plus précisément, si on pose \[\mathcal{R}=\{(A,B) \in \mathcal{M}_{n-m,n}\times \mathcal{M}_{n,m} | AB=0,~ rg(A)=n-m,~ rg(B)=m\}\]
alors dans chaque orbite de $\mathcal{R}$ sous l'action de $GL_{n-m} \times GL_m$ il y a un unique couple $(E,E^{\wedge})$ avec $E$ échelonnée réduite en ligne, $E^{\wedge}$ co-échelonnée réduite en colonne, telles que l'on a un procédé effectif pour passer de $E$ à $E^{\wedge}$.
Cela se traduit donc bien par le fait qu'on puisse trouver des matrices simples donnant les paramétrisations, et que l'on peut passer effectivement de l'une à l'autre.