Retours d'oraux

Des retours d'expériences des années précédentes.

Liste des retours de l'année 2025 :

  • Leçon choisie :

    152 : Endomorphismes diagonalisables en dimension finie.

  • Autre leçon :

    171 : Formes quadratiques réelles. Coniques. Exemples et applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Dunford et l'exponentielle de matrice

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Plan proposé :

    I - Valeurs propres et polynômes annulateurs
    A) valeurs propres
    B) Polynome caractéristique
    C) Polynomes d'endomorphismes, polynome minimal

    II - Diagonalisation
    A) Définition et critères
    B) Familles codiagonalisables (Dunford en corollaire)

    III - Cas particuliers de diagonalisation
    A) Endomorphismes symétriques
    B) Exponentielle de matrices (exp A dgzable) (exp homéo)

    En défense j'ai évoqué la difficulté de calculer les produits matriciels, mais la simplicité lorsque celles ci sont diagonales. J'ai essayé d'illustrer l'idée selon laquelle, si on a un vecteur propre, en le choisissant comme vecteur d'une base, alors les coordonnées de u(x) dans cette base sont simples. De là j'ai introduit le polynome caractéristique, outil pour connaitre les valeurs propres, et j'ai fait un schéma avec au milieu "u diagonalisable" et des flèches / doubles flèches pour citer les critères (genre simple flèche qui part de "$\chi_u $ SARS, double flèche pour $\pi_u $ SARS). J'ai évoqué Dunford comme une écriture facile à manipuler, et en dernier lieu les applications, j'ai aussi parlé des EDO je crois.

    Dév : ok, ils ont un peu ri (il me semble) quand j'ai proposé Dunford dans la défense, sûrement parce qu'ils le voient beaucoup passer.

    Questions : j'avais posé K = R ou C sur tout le plan. Peut on changer de corps ? sur dunford je voyais pas d'inconvénient, sur l'exponentielle j'ai dit que je me restreignais vraiment à R ou C, car ailleurs jsp.
    Que se passe-t-il si le pol carac n'est plus scindé simple ? je me suis souvenu de mon cours et ai parlé d'endomorphismes semi-simples. J'ai donné la def puis il a voulu m'emmener par là. On a discuté du fait qu'une matrice dans R (donc polynome caractéristique pas forcément scindé) peut se plonger dans C, et donc on a un Dunford complexe. Là j'ai conjugué, donc A reste égale à $\bar{A}$ puis par unicité de la décomposition, $D=\bar{D}$ et $N=\bar{N}$ donc les matrices sont dans R, mais sont-elles diagonalisables dans R pour autant ?? Là il m'a donné un exercice, je devais montrer un équivalent entre être semi-simple et diagonalisable je crois mais je ne me souviens plus trop (y'a un énoncé comme ça dans le Rombaldi sur un corps algébriquement clos mais je sais plus si c'était exactement ça). j'ai un peu galéré, on est passés sur autre chose.

    Justifier la décomposition de Dunford de $\exp(A)$, je l'avais mis dans mon plan mais pas détaillé en dév.
    Pourquoi a-t-on $\exp(D+N)=\exp(D)\exp(N)$ ? Produit de Cauchy.
    Pourquoi $u_F$ reste t il diagonalisable si u dgzble et stable par F ? prendre un polynôme annulateur SARS.
    Pourquoi les projecteurs sont-ils des polynomes en $u$ ? J'ai entamé la preuve du lemme des noyaux, ils m'ont coupé quand ils ont vu que je savais.
    J'avais fait une erreur dans le théorème de décomposition polaire, j'avais mis $S_n(\mathbb{R})$ sans le ++ donc ils m'ont fait corriger. Ils m'ont demandé si une telle décomposition existait toujours dans Mn(R) et non plus GLn : j'ai dit oui mais la matrice est dans Sn+ et non Sn++, et on perd l'unicité. C'est dans le Rombaldi aussi.

    Exercice : jusitifer que u est diagonalisable ssi il existe un isomorphisme de K algèbres entre $K[u$] et $K^l$, où $l$ est un entier. Mdr pas très inspirant, je commence par dire que K[u] est de dim le degré de pi_u. Il me dit pourquoi, je dis par division euclidienne. Il me fait alors écrire le morphisme de K[X] dans L(E) dont le noyau est $\pi_u$. on écrit pi_u en produit de facteurs de degré un puis théorème chinoix, et chaque $K[X]/(X-\lambda_i)$ est isomorphe à K, donc le sens direct est ok.
    sens réciproque : on a pas terminé. J'écris le pol minimal en produit d'irrédcutibles, et après on a parlé d'éléments nilpotents dans $K^n$, et c'était la fin. Snif snif.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Ils étaient 3, très sympas. Avant même de commencer l'oral (je passais premier à 11 heures) je les entendais rire. Assez neutres pendant la défense puis le dév, aidants sur les questions. J'osais pas dire de bêtise donc ils me poussaient doucement à proposer des idées.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    C'est bien organisé. En gros : rdv 7h30, tirage 7h40, à 10h40 on termine de préparer, on à jusqu'à 11 heures pour aller aux toilettes boire tout ça, et on commence.

  • Note obtenue :

    13.75

  • Sujet du texte choisi :

    B91 : Équation différentielles, équation aux dérivées partielles, schéma aux différences finies

  • Sujet de l'autre texte :

    B61 : Analyse de Hilbert, traitement du signal, optimisation

  • Un petit résumé du texte :

    Le sujet traitait d'un sujet très classique sur l'évolution d'une population. Plusieurs modèles étaient proposés.
    D'abord uniquement en temps de la forme $p'(t)=rp(t)$ puis $p'(t)=rp(t)\left(1-\frac{p(t)}{k}\right)$ et enfin $n'(t)=n(t)(n(t)-\theta)(1-n(t))$. Les deux premières parties étaient uniquement consacrées à ces EDOs. Le texte incitait à faire une étude qualitative des équations : bornes, points limites, existence, unicité, maximalité, monotonie. Il fallait mobiliser les outils classiques : Cauchy-Lipshitz, Stabilité, Théorème des bouts, Lyapounov, ...
    La troisième et dernière partie proposait un modèle spatial et temporel sur un cercle $[-L,L]$ et sur une période $[0,T]$ : $\partial_tu=\partial_x^2u+f(u)$ où $f(u)=u(u-\theta)(1-u)$. Les conditions limites étaient $u(x,0)=u_0(x)$ et $u(-L,t)=u(L,t)$. Un schéma aux différences finies classique était proposé. Il se réécrivait $AU^{j+1}=U^j+F^j$. Le texte suggérait plusieurs résultat : $A$ est symétrique définie positive, $AU\geq 0\Rightarrow U\geq 0$. Quelques résultats étaient explicitement présentés comme admis ou trop difficiles. Je ne me souviens pas de toute la fin. Il était question d'étudier des conditions sur $\theta$ par rapport à $u_0$ pour avoir une extinction de la population.

  • Qu'avez vous produit durant la préparation ? (plan, code, dessins, preuves, ...)

    Plan pas très original, proche du texte :
    1. Problème
    2. Modèle spatial (je voulais écrire temporel mais j'ai écris spatial au tableau)
    2.1. Étude théorique
    2.2. Étude numérique
    3. Modèle spatio-temporel
    3.1. Étude théorique
    3.2. Étude numérique

    Ce que j'ai fait, pas dans l'ordre de ma préparation mais celui de ma présentation :

    J'ai pu mener l'étude qualitative complète des deuxième et troisième EDO (la première aussi mais très rapidement). C'était assez long, beaucoup de cas à traiter, bien se souvenir comment mobiliser les bons théorèmes au bon moment. À la fin de l'étude théorique de chaque EDO, j'ai présenté mes simulation numériques pour confirmer l'étude qualitative. Les deux premières étaient résolues par Euler explicite comme le suggérait le document. La troisième par une routine Python.
    Pour la dernière partie, j'ai implémenté le schéma indiqué et démontré seulement la propriété $Au\geq 0\Rightarrow u\geq 0$. J'ai fourni les illustrations numériques et j'ai tout de même pu illustrer le rôle du paramètre $\theta$ dans l'extinction. L'étude de convergence était explicitement marquée comme difficile et admise.
    Le tout m'a pris 30 minutes sur les 35 au bout desquelles j'ai laissé la main au jury.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Absolument pas dans l'orde, sur la base de ma mémoire :

    Jury : Réexpliquez le schéma que vous avez utilisé pour les deux premières équations.
    Candidat : Je réexplique Euler, j'ai eu l'impression de faire de la tautologie. Aucune idée si ça les a convaincus.
    J : Vous avez montré que $p(t)\rightarrow k$ mais sur le graphique, vous l'avez dit vous-même, la solution explose.
    C : Je n'avais pas trop de réponse, j'ai quand même dit que en effet ce n'était pas cohérent. J'ai un peu bégayé.
    J : Mettez un temps de simulation plus long peut-être.
    C : Ah oui c'est mieux.

    J : On va essayer de revenir sur "$A$ définie positive".
    C : Je veux montrer que les vp sont positives.
    J : Que pouvez-vous en dire ? Comment on les localise ?
    C : Elles sont réelles. Le rayon spectral ?
    J : Un peu coûteux... Si je vous parle des disques de Gerschgöring ?
    C : J'énonce le théorème sans problème et ça ne manque pas je me rate dans les calculs bêtes par stress, je me fais corriger. Finalement les vp sont dans $[0, 4]$ et $B$ est positive.
    J : Et maintenant ?
    C : $A = I + cB$ donc $A$ est aussi positive, il reste le caractère défini.
    J : Et ?
    C : C'est bon puisque c'est $I$ plus un truc positif.
    J : À quoi ça sert $Au\geq 0\Rightarrow u\geq 0$ ?
    C : Je m'embrouille un peu, après discussion j'arrive à dire que c'est pour assurer que la population restera toujours positive.

    J : Sur le dernier modèle, ça converge en temps vers un créneau. On peut essayer de mettre un temps de simulation plus long ?
    C : Je mets un temps long. Aucune différence. (Après réflexion j'avais pas changé le bon truc dans le code)
    J : Encore plus long ?
    C : Je mets encore plus long. (Évidement ça ne change rien).
    J : Pourquoi sur le modèle bidimensionnel la solution converge vers un créneau ?
    C : Alors là aucune idée, biologiquement ça n'a aucun sens. C'est comme si on mettais un mur. (Après réflexion c'était sûrement lié à la condition initiale qui était moche).
    J : Ok.

    J : Vous pouvez redémontrer que un point limite est un point stationnaire ?
    C : J'y vais, ça part bien. Je bug, on m'aide un peu.
    J : Donne une indication
    C : J'écris un truc magique et...
    J : C'est bon je suis convaincu !

    J : On peut revenir sur votre étude qualitative au tableau, vous avez dit si $p$ s'annule alors $p>0$ tout le temps. Vous pouvez détailler un petit peu ?
    C : J'avais juste oublier d'écrire explicitement TVI au tableau donc je me corrige à l'oral.

    J : Pourquoi vous invoquez l'hypothèse $\mathcal{C}^1$ pour Cauchy-Lipschitz ?
    C : Parce que ça implique localement lipschitzien.

    J : Pourquoi sur les deux premiers modèles, l'un est toujours au-dessus de l'autre ?
    C : Je marmonne un truc sur un taux d'accroissement constant contre un taux variable qui est inférieur. J'étais pas convaincu mais eux si.

    J : Comment on pouvait trouver les points limites en regardant juste l'équation différentielle ?
    C : Là j'ai pas compris. J'ai du oublier un truc important dans le cours. Je baragouine le mot "stabilité" et "dériver".
    J : Oui, mais encore ?
    C :...
    J : On va s'arrêter.

  • Suite à la présentation, qu'est ce qui vous semblait améliorable ? (plan, gestion du temps, choix des résultats présentés, ...)

    Le temps était bien géré. Quand je m'entendais parler j'avais l'impression de m'embourber dans mes propres arguments mais le jury a dit que mon étude qualitative était "très détaillée". J'ai trouvé dommage de ne pas avoir su démontrer seul la positivité de la matrice. Je ne regrette rien sur la présentation, ce qui aurait pu être fait en plus était de toute façon hors de portée pour moi.
    Sur les questions, comme souvent j'ai trouvé que je manquais de vivacité. Pour autant j'essayais de ne pas lâcher la parole quand on me la donnait, quitte à dire des banalités sur la question posée.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) durant les questions ?

    Jury très accueillant et bienveillant. Ne me laissait pas sécher. J'étais étonné d'avoir quatre membres en face de moi. Une personne semblait axée sur la programmation pure, plus que les autres.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Pas de réponse fournie.

  • Note

    10.5

  • Leçon choisie :

    101 : Groupe opérant sur un ensemble. Exemples et applications.

  • Autre leçon :

    141 : Polynômes irréductibles à une indéterminée. Corps de rupture. Exemples et applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Théorème de Sylow (version opération de groupes)

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    1. Opérations de groupes
    1.1. Qualifications
    1.2. Orbites et stabilisateurs
    2. Étude des $p$-groupes
    3. Le groupe alterné
    4. Pivot de Gauss

    Jury : Vous pouvez revenir sur le début du développement, vous avez écrit $p\wedge |H\cap aSa^{-1}|=1$
    Candidat : Ah oui je me suis trompé, je voulais écrire $p\wedge [H:H\cap aSa^{-1}]=1$.
    J : Et ducoup, si on revient un petit peu avant, vous pouvez être plus précis sur l'équation aux classes, c'est sûrement pour ça que vous avez fait l'erreur.
    C : Oui, on peut écrire plutôt $[G:S]=\sum[H:H\cap aSa^{-1}]$
    J : Vous faites un raisonnement par l'absurde en début de preuve, c'est pas très clair votre formulation.
    C : Je précise.

    J : Pourquoi on appelle un groupe simple un groupe simple ?
    C : Je m'engage sur quelque chose que je ne maîtrise pas mais l'idée est une analogie avec la décomposition en facteurs premiers avec les entiers, les groupes simples jouent le rôle de "briques" pour construire les groupes.
    J : Vous citez le théorème de Wedderburn, au passage la terminologie est pas très bonne puisque aujourd'hui les corps sont supposés commutatifs. Vous avez un exemple de corps non commutatif ?
    C : Les quaternions, on peut voir ça comme une extension des complexes.
    J : Vous utilisez dans la preuve de Sylow qu'un groupe se plonge dans un groupe linéaire. Ça marche pour tout groupe ?
    C : Oui s'il est fini. On va chercher un contre-exemple infini... (Je n'ai pas osé prononcer les mots "groupe libre").
    J : Si vous savez pas c'est pas grave, la réponse n'est pas simple.
    J : Vous citez l'algorithme de Gauss, en quoi l'existence de $P$ telle que $PA$ soit triangulaire est importante ?
    C : Ça permet d'écrire un système linéaire sous forme échelonnée et de résoudre par un algorithme de remontée qui est moins coûteux.
    J : Et la matrice $P$ vous pouvez en dire ?
    C : C'est un produit de transvections et éventuellement de permutations si on a des pivots nuls. (Après réflexion je pense que c'était surtout ça qui l'intéressait, pour esquisser les générateurs de $GL_n(\mathbf{R})$).
    J : Vous faites agir les matrices sur elles-même, c'est un peu redondant. Sur quoi d'autre on peut les faire agir ?
    C : Des vecteurs ? On peut penser aux isométries qui préservent la norme par exemple.

    J : On fait agir $GL_n(\mathbf{R})$ sur l'ensemble des compacts convexes de $\mathbf{R}^n$. Je vous laisse définir l'action.
    C : $A\cdot K=\left\{Ax\mid x\in K\right\}$ Je montre que c'est une action bien définie.

    J : On fait agir $\mathrm{GL}_n(\mathbf{R})$ sur la boule unité. Quels est le stabilisateur de la boule ?
    C : Je propose les isométries, je montre qu'elles stabilisent bien. Réciproquement si je prends $A$ dans le stabilisateur, ...
    J : En fait il suffira de montrer que c'est bon sur la sphère. C'est bon.

    J : Si $G$ est de taille $33$ et agit sur $X$ de taille $19$, montrez qu'il existe une orbite triviale.
    C : Je m'embrouille dans mes arguments et de l'arithmétique débile mais je finis par y arriver.

    J : Est-ce que vous pouvez me rappeler la définition de $\mathrm{PGL}_2(\mathbf{F}_3)$ ?
    C : Je réponds un quotient de $\mathrm{GL}_2(\mathbf{F}_3)$ par son centre.
    J : Oui on définit pas trop comme ça d'habitude. C'est quoi le centre ? C'est les matrices scalaires.

    Là je me souviens plus trop des questions, l'objectif était de montrer l'isomorphisme avec $\mathfrak{S}_4$. J'ai galéré comme pas possible, j'ai réussi à sortir une action sur les droites vectorielles et puis ensuite c'était un fiasco total. Je comprenais pas grand chose à ce que voulait le jury.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Jury accueillant. Intervenait quand je disais des bourdes, me laissait tout de même réfléchir un instant avant de m'aider.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    J'ai su montrer que je connaissais mon cours, cependant les questions ne volaient pas très haut. Je ne miserais pas sur une note très élevée.

    Édition : Après avoir pris connaissance de mes résultats et bien ressassé mes oraux, je pense que ce qui m'a valu cette note était un plan simple et modeste de 35 items mais aussi une bonne connaissance du cours. Je ne suis pas à l'aise en algèbre et je l'ai fait comprendre au jury d'entrée de jeux en me plaçant au niveau du programme du concours. Seul le développement n'était pas au programme mais difficile de s'en passer sur cette leçon. Pour le dire vulgairement, je n'ai pas joué au con en proposant des choses qui me dépassaient. C'est le jury qui est venu me chercher sur du hors programme avec ses questions sur les groupes libres et les groupes projectifs, pas l'inverse.

  • Note obtenue :

    18

  • Leçon choisie :

    261 : Loi d’une variable aléatoire: caractérisations, exemples, applications.

  • Autre leçon :

    245 : Fonctions holomorphes et méromorphes sur un ouvert de C. Exemples et applications

  • Développement choisi : (par le jury)

    Théorème de Lévy et TCL

  • Autre(s) développement(s) proposé(s) :

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Sur le développement, un membre du jury m'a demandé comment je justifiais le développement limité de l'exponentielle qui apparaît quand on écrit la fonction caractéristique dans le TCL, il voulait me faire dire quelque chose en lien avec l'analyse complexe, mais j'ai pas su quoi...
    Je parlais, dans Lévy, de la densité de $\mathcal{C} ^\infty _c$ dans $\mathcal{C}_c$. J'ai du le justifier, j'ai construit une approximation $\mathcal{C}^\infty$ avec
    $$\exp(\frac{-1}{1-x^2})\chi_{]-1,1[}(x)$$
    que j'ai convolée avec $f$, et j'ai dit que le support d'une convolée était inclus dans la somme des supports. J'ai aussi écrit la majoration uniforme, ce sont des intégrales découpées après le théorème de Heine.

    Sur le plan : à l'aide de la fonction génératrice, montrer qu'une somme de deux Poisson est une Poisson de paramètre la somme. J'avais oublié la fonction géné de la Poisson, et même la proba de Poisson avec le stress. Un jury m'a dit : "écrivez le DSE" de exp et j'ai retrouvé et j'ai fini la question.

    Dans mon plan je parlais de : loi discrète, loi continue. Ils m'ont demandé un exemple de loi ni discrète, ni continue. J'ai commencé à parler de somme infinie parce que ça me rappelait un truc, il m'a dit "plus simple". Alors j'ai sommé un Dirac et une densité, j'ai proposé
    $$\frac{1}{2}\delta_0 + \lambda e^{-\lambda x} \chi_{[0,\infty[}(x)dx$$
    qu'ils m'ont fait renormaliser (le tout mesure $3/2$, donc mutliplier par $2/3$).

    J'avais mis dans mon plan qu'il n'existait pas de mesure sur $N$ telle que les mutliples de $n$ mesurent $1/n$, ils m'ont demandé la preuve, je la connaissais, c'est un corollaire de la divergence de la série des inverses des premiers.

    Enfin, un exercice, donnez un équivalent, lorsque $n\rightarrow \infty$, de
    $$A_n = \sum_{k=0}^n \frac{n^k}{k!}.$$
    Il faut utiliser le TCL, et passer à la limite dans les probas.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    très gentil, une dame ne parlait pas trop. les deux autres étaient dynamiques et aidants.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Il y avait deux visiteurs.
    C'était mon premier oral sur les 3 jours : convoqué 7h30, tirage 7h45, fin du plan 10h45, interrogation de 11h à 12h. l'avantage de passer premier de la journée, c'est qu'il fait moins chaud !

  • Note obtenue :

    12.25

  • Leçon choisie :

    156 : Endomorphismes trigonalisables. Endomorphismes nilpotents.

  • Autre leçon :

    103 : Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Trigonalisation simultanée

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    I) Résumé du développement:
    A) Le développement:
    Après un blocage au milieu de la preuve, j'ai demandé au Jury si il était possible que je regarde mes notes. Il m'a alors retourné "qu'ils seront obligé de le prendre en compte dans la notation". J'ai décidé de ne pas les regarder. J'ai finalement réussi à résoudre mon problème et conclure, avec le soutient du jury.

    B) Questions sur le développement:
    1) Pourquoi f∘g=g∘f ⇒ g(E_lambd) ⊆ E_lambd ? (où E_lambd est l'espace propre associé à la valeur propre lambd. de f)
    2) Pourquoi le polynôme caractéristique de g|E_lambd divise le polynôme caractéristique de g ?
    3) Pourquoi si f est trigonalisable alors f^t est également trigonalisable ?


    II) Questions du plan
    1) Pourquoi un endomorphisme nilpotent et diagonalisable est nécessairement nul ? Pourquoi si u et v sont deux endo. nilp. qui commutent alors (u+v) est un endorm. nilp. ?
    2) Montrer que le polyn. caract. de f divise le polyn. minimal de f a la puissance n=dim(E)
    3) Nilp(Mn(R)) est fermé ? Compact ?
    4) Exemple de matrice trigonalisable non diagonalisable ? De matrice qui est ni diagonalisable, ni trigonalisable ?

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Extrêmement bienveillante !

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Pas de réponse fournie.

  • Note obtenue :

    Pas de réponse fournie.

  • Leçon choisie :

    243 : Séries entières, propriétés de la somme. Exemples et applications.

  • Autre leçon :

    264 : Variables aléatoires discrètes. Exemples et applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Analyticité des fonctions holomorphes

  • Autre(s) développement(s) proposé(s) :

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    I) Développement
    A) Déroulement du développement:
    Plutôt bon dans l'ensemble. J'ai pris le temps de poser la structure de mon plan, et j'ai fini en 15 minutes.
    Les questions sur mon développements ont cependant joué en ma défaveur, car je ne voyais pas ce qu'ils cherchaient à me montrer.

    B) Questions sur le développement:
    1) Lors de votre développement vous dîtes à la fin que vous obtenez Holom(U)=Analyt(U). Quelle inclusion avait vous réellement montré ? Et pouvez vous montrer l'autre inclusion ? (✔️)
    2) -Au début du développement, comment jusitfiez vous que : ∫(f(x)-f(t))/t dt = ∫f(x)/t dt - ∫f(t)/t dt ?
    - Par linéarité de l'intégrale
    -Mais encore ?
    -...
    -Quel argument devait vous utiliser pour avoir cette égalité ?
    -Que mes fonctions doivent être intégrables ...
    -Oui, pouvez vous l'écrire ?
    -.. Par Minkowski pour f,g € L^1 on a ||f+g||_1 ≤ ||f||_1 + ||g||_1 ..
    -Oui et ... ?
    (Flou je ne comprenais ce qu'ils cherchaient. En réalité, en prenant un contre exemple clair on comprend mieux le problème ciblé.
    On a ∫_[0,1] 0 dt = ∫_[0,1] 1/t - 1/t dt = ∫_[0,1] 1/t dt - ∫_[0,1] 1/t dt ............. Et maintenant le problème saute aux yeux)
    3) Problème dans le développement: Ma majoration pour montrer que ma série CVN ! Il faut bien exhiber sa constante qui majore les termes de la somme pour tout x€E ! Quitte à majorer grossièrement par le sup, tant que c'est bien défini, et que ceux sont les termes positifs d'une série qui CV !

    II) Questions cours
    1) Rectification du plan: le r.d.c de la somme Σ_n 0=0 est R=+∞ !
    2) Pourquoi exp: (C,+) --> (C*,x) n'est elle pas injective ? Trouver un espace dans lequel cette fonction devient injective (et donc bijective!) (Montrer que Ker(exp)=2iπZ, et considérer C/2iπZ)
    3) Soit la S.E, Σ_n (a_n . z^n) de r.d.c R. Trouver le r.d.c de la S.E Σ_n (a_n/n! . z^n) (Attention! Piège, d'Alembert ne fonctionne pas ici! On doit repasser par la définition du r.d.c et donc passer par le Lemme d'Abel)

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Un jury a été muet tout le long. Un autre a été très pointilleux, je ne sais pas si il cherchait à me piéger/bloquer, où si il voulait que je réfléchisse par moi même pour mieux comprendre, et que ça s'incruste. Le dernier a été très bienveillant. Il testait mes connaissances tout en me guidant.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Pas de réponse fournie.

  • Note obtenue :

    Pas de réponse fournie.

  • Sujet du texte choisi :

    Système dynamique et EDO

  • Sujet de l'autre texte :

    Pas de réponse fournie.

  • Un petit résumé du texte :

    Pas de réponse fournie.

  • Qu'avez vous produit durant la préparation ? (plan, code, dessins, preuves, ...)

    PLAN:
    I) Modélisation du problème dynamique
    A) Modélisation simplifié du problème
    B) Preuve du Thm 1 de l'énoncé

    II) Schéma numérique
    A)
    B) Problème de code pour numériser une matrice

    III) (Sauver les meubles) Schéma d'Euler explicite
    A) Le schéma d'Euler explicite à un pas
    B) Notion de consistance et stabilité => CV

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    1) Reprendre le problème en dimension 1. Réécrire l'équation en dimension 1.
    2) Donner la matrice associée à cette nouvelle équation
    3) Ecrire le schéma d'Euler à l'aide de ce système

    +) Question sur la différence entre solution maximale et globale d'une EDO

  • Suite à la présentation, qu'est ce qui vous semblait améliorable ? (plan, gestion du temps, choix des résultats présentés, ...)

    Tout

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) durant les questions ?

    Très bienveillant

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Non

  • Note

    Pas de réponse fournie.

  • Leçon choisie :

    219 : Extremums : existence, caractérisation, recherche. Exemples et applications.

  • Autre leçon :

    201 : Espaces de fonctions. Exemples et applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Théorème de projection sur un convexe fermé

  • Autre(s) développement(s) proposé(s) :

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Un auditeur rentre dans la salle avant moi, puis le jury me donne les modalités de l’épreuve, et me dit de commencer quand je le souhaite. Je présente mon plan dans le temps imparti, puis le jury choisit à l’unanimité mon deuxième développement. Ils me rappellent que je peux consulter mes notes pendant une minute, et que si j’ai un trou à un moment donné, je peux leur demander de jeter un coup d'œil. Je tiens en 14 minutes, le jury me demande si j’ai quelque chose à ajouter, je leur dis que non.

    Concernant le développement, le jury me pose plusieurs questions.

    Sur le développement :

    Q : Dans l’existence de la projection dans le théorème, vous montrez qu’une suite est de Cauchy, pouvez-vous préciser pourquoi ?
    R : En effet, on a une majoration dépendant de l’indice de mes deux termes de ma suite, mais vu qu’on choisit le rang dépendamment d’un epsilon, on peut majorer par notre epsilon ; à noter que je cafouille un peu et peine à me faire comprendre à cause du stress et de la chaleur, je me ressaisis après cette question !

    Q : Pourquoi la convergence de (y_n)_n vers y donne \| x - y \| = d(x,C) ?
    R : La continuité de la norme et de l’application carré permet de faire “rentrer” la limite dans ma norme, donc \| x - y \| \leq d(x,C) = inf_{y \in C} d(x,y), d’où l’égalité.

    Q : Dans l’unicité, pouvez-vous détailler comment vous utilisez l’identité du parallélogramme ?
    R : On réécrit tout bêtement et tout rentre dans l’ordre.

    Sur le plan :

    Q : Avez-vous une idée de comment démontrer la proposition 39 (minimisation d’une fonctionnelle convexe continue coercive) ?
    R : C’était un développement que j’avais préparé mais que je ne me sentais pas de présenter ; j’ai donné les grandes étapes en insistant sur la suite d’extractrices que l’on construit.

    Q : Est-ce que cette construction d’extractrices à un nom ?
    R : Le procédé d’extraction diagonale, j’étais heureux de connaître ce développement.

    Autres questions :

    Q : Soit f une fonction convexe et différentiable sur R, soit a dans R tel que a est point critique de f. Que dire de a ?
    R : J’avais l’intuition que a allait être un min local - et donc global - ce que j’ai expliqué au jury avec un dessin ; j’ai eu l’intuition de l’inégalité des trois pentes également, mais je ne savais plus trop comment conclure : le jury m’a dit qu’en prenant la première inégalité, puis par un taux d’accroissement, on récupérait une quantité positive, ça a fait tilt dans ma tête et f(c) >= f(a) pour c > a, on fait de même de l’autre côté et a est bien un min local.

    Q : On considère la fonction f : (x_1 , … , x_n) \mapsto \exp(n + 1 - \sum(x_k)) + \sum(\exp(x_k)). Etudier l'existence et la nature des points critiques de cette fonction.
    R : Elle est C^\infty grâce à l’exponentielle, donc on regarde les dérivées partielles, puis on obtient un système à n inconnues et n composantes, on a alors un unique point critique : (1 , … , 1), que j’ai eu un peu de mal à trouver car je me suis emmêlé avec les x_i ; pour donner la nature du point critique j’ai donc regardé la hessienne de la fonction, qui était une matrice symétrique réelle avec des a sur la diagonale, et des b partout ailleurs. J’invoque peut-être le théorème spectral pour essayer de dire quelque chose dessus, puis je dis une bêtise (j’ai dit que ses valeurs propres étaient donc positives, le jury me corrigera en me donnant l’exemple de -I_n), et après cela l’oral s’est fini.

    Mon impression était plutôt positive, je suis content du plan que j’ai présenté au jury, ma défense de plan était bien aussi, cette leçon se prête bien à de nombreux dessins au tableau, et très content de mon développement. Un peu déçu sur certaines questions où j’aurais pu aller plus vite mais pour de l’analyse je suis globalement satisfait.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Deux hommes, et une femme qui présidait le jury. Ils étaient extrêmement bienveillants, ils m’ont tout de suite mis en confiance, n’ont pas hésité à m’indiquer comment procéder quand je butais sur un exercice. Celle qui dirigeait était un peu en retrait et n’hésitait pas à m’indiquer quand je faisais fausse route, mais toujours avec bienveillance. Cependant, ils ne laissaient rien transparaître quant à ma prestation.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Il s’est mieux passé que ce que je pensais ! L’analyse me faisait plutôt peur car je ne suis pas très friand d’un grand nombre de leçons. J’ai été plutôt content d’avoir la 219 dans mon couplage car le plan est facile à élaborer je trouve, et j’aimais beaucoup mes développements. Petite autocritique sur mon plan : j’aurais pu mettre quelques exemples de plus.

  • Note obtenue :

    14.25

  • Leçon choisie :

    151 : Sous-espaces stables par un endomorphisme ou une famille d’endomorphismes d’un espace vectoriel de dimension finie. Applications.

  • Autre leçon :

    181 : Convexité dans Rn. Applications en algèbre et en géométrie.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Réduction des endomorphismes normaux

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Pas d’auditeur, le jury m’accueille, me rappelle les modalités et de bien m’hydrater. Ensuite, il me dit de commencer dès que je le souhaite. Je présente mon plan, je dépasse un peu malheureusement. Ils choisissent à l’unanimité le premier développement sur les endomorphismes normaux (et heureusement, le deuxième est un recasage que je trouve abusif). Ils me rappellent que j’ai le droit de consulter mes notes avant de commencer, puis j’y vais. Je démontre une série de trois lemmes avant de passer à la réduction. Le développement se passe bien, mais le jury me dit que je dois conclure juste avant la toute fin.

    Concernant le développement, le jury me pose plusieurs questions :

    Sur le développement :

    Q : Pourquoi, quand vous écrivez le polynôme minimal de u comme produit entre un polynôme de degré 2 et un autre polynôme Q (u n’a pas de vp réelle), lorsque l’on évalue en u, on a Q(u) \neq 0 ?
    R : Par définition du polynôme minimal, c’est le polynôme de plus petit degré annulant u.

    Q : Quand vous écrivez le polynôme caractéristique de la matrice A de taille 2, dans le cas où elle est symétrique (on souhaite obtenir une contradiction en ayant une vp réelle), pourquoi passer par cette méthode ?
    R : Effectivement, comme A est symétrique réelle, le théorème spectral nous dit qu’elle est diagonalisable de vp réelles, d’où la contradiction directement.

    Q : Qu’est-ce qui se passerait si on était dans un cadre hermitien et non euclidien ?
    R : J’ai eu un peu de mal à comprendre où le jury voulait en venir, j’ai répondu que dans ce cas, comme C est algébriquement clos, l’endomorphisme normal est trigonalisable. Ils m’ont dit de détailler l’étape intermédiaire entre clôture algébrique de C et trigonalisation de l’endomorphisme, j’ai bégayé sur le moment, et ils sont passés à autre chose.

    Sur le plan :

    Q : Pouvez-vous me donner des exemples d’endomorphismes normaux, et le cas échéant comment se passe leur réduction ?
    R : J’ai d’abord parlé des endomorphismes symétriques, et leur réduction est bien connue, elle est fournie par le théorème spectral. J’ai ensuite parlé des endomorphismes orthogonaux, et leur réduction est analogue à la forme générale : la matrice diagonale n’est composée que de -1 et de 1, puis le blocs diagonaux de taille 2 sont des matrices de rotation.

    Q : Quelles sont les seules vp d’un endomorphisme orthogonal et pourquoi sont-ce les seules ?
    R : Au vu de la réduction et de mon instinct, j’ai répondu -1 et 1, ils m’ont donc demandé de le démontrer. Je ne voyais pas trop comment faire, et on m’a dit de revenir aux définitions tout simplement. Après quelques longues secondes de cafouillage, je parviens à donner les définitions, puis en regardant le produit scalaire de u(x) avec lui-même, on obtient bien vp^2 = 1.

    Q : Pour u et v commutant, pouvez-vous donner des exemples de sous-espaces dépendant de u stables par v ?
    R : Je pense aux sous-espaces cycliques, on me dit de penser plus simple, je réponds donc sous-espace propres. Je montre alors la stabilité, et le jury me fait remarquer très vite que j’avais conclu au tableau sans que je m’en rende compte.

    Q : Vous donnez comme exemple que les sous-espaces stables par un endomorphisme nilpotent d’indice de nilpotence égal à la dimension de l’espace ambiant sont exactement les noyaux itérés. Comment le prouvez-vous ?
    R : Montrer qu’ils sont stables est presque immédiat, le sens réciproque est plus compliqué… J’avais feuilleté la preuve avant d’aller à l’oral donc je me souvenais à peu près du schéma. On pose F un sous-espace vectoriel de E, on considère u_F l’endomorphisme induit sur F, et on doit montrer que la dimension de F coïncide avec l’indice de nilpotence p de u_F. On procède par double inégalité, le jury m’a aidé car j’avançais un peu à tâtons.

    Autres questions :

    Q : On considère la matrice diagonale A de taille 3, avec 1,2,3 sur la diagonale. Déterminer tous les sous-espaces stables par A.
    R : J’étais un peu déboussolé, déjà par la chaleur étouffante de la journée, puis par la question puisque je préfère voir les choses via les endomorphismes. J’ai le réflexe d’énumérer d’abord ceux de dimension 1, qui sont les sous-espaces propres associés aux vp (qui sont les coefficients diagonaux), et ils me demandent si ce sont les seuls. Je réponds que oui, mais je n’ai pas le temps de le démontrer que l’oral se termine.

    Mon impression globale est un peu mitigée. J’ai eu un couplage que je redoutais vraiment (j’ai fait l’impasse sur la convexité), et l’algèbre linéaire ne me plaît pas trop. Malgré tout, je pense que mon plan n’était pas horrible, mon développement était un peu long mais bien exécuté, j’ai su globalement répondre aux questions.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Deux hommes, dont l’un présidait le jury, et une femme. Ils étaient vraiment bienveillants et m’ont totalement mis en confiance. Ils n’étaient pas extrêmement impartiaux à des moments, ce qui renforçait leur bienveillance. J’espère à tout le monde de tomber sur un jury comme j’ai eu.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Pour un oral d’algèbre linéaire, complètement, la profonde gentillesse du jury en bonus.

  • Note obtenue :

    9.75

  • Leçon choisie :

    103 : Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.

  • Autre leçon :

    149 : Déterminant. Exemples et applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Simplicité de SO_3(R)

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Déjà je vois le couplage, bon, ce ne sont pas mes leçons préférées mais je me dis j'aurais pu avoir pire.

    Je choisis conjugaison car j'ai peur de l'interprétation géométrique du déterminant (même si je préférais mes dev dans la leçon det).

    J'arrive, je trouve le jury plutôt froid , pas très expressif (sans être méchant non plus , ils sont même plutôt compatissants du point de vue de la chaleur car début juillet).

    Je ne me dégonfle pas , après que un membre me rappelle les règles, je commence mon 6 min.

    Le 6 min faites simple : défense quasi linéaire de votre plan en expliquant pourquoi vous agencez les résultats (et vos parties) comme ça , et lesquels sont vraiment important/percutant/pertinent.


    Le jury me demande ensuite de faire le dev S03 simple. (Déçu car même si ce dev je l'aime bien, je ne le mettais que dans deux lecons leçon 103 et 204) donc ce n''est pas un dev que j'ai beaucoup travaillé et je préférais l'autre). Je le fais , et là misère ! Je suis beaucoup trop rapide, je le finis en 10 voire 11 /12 min max.

    Ça me déstabilise mais je reste de marbre (ne pas montrer au jury votre panique toujours renvoyer une impression de contrôle ).

    On passe aux questions deux trois petits éclaircissements sur mon dev puis on passe à autre chose.

    On me pose des questions sur mon plan :

    Pourquoi deux p-cycles sont conjugués ? (L'argument clé : action de Sn est p transitive sur [1,n], voir Perrin))

    Dans le même genre, connaissez vous la CNS pour que deux permutations soient conjuguées ? (Elles doivent avoir le même type (livre Ulmer)).

    Pourquoi Gln et Glm sont isomorphes en groupe SSI n=m (en caractéristique différentes de 2) ?

    (C'est fait dans une annale d'écrit d'agreg (externe ou docteur) )

    Ensuite on passe à d'autres questions :

    Pouvez vous nous parler des morphisme de Gln(C) dans C*?

    Là je bloque , je balbutie. Puis avec un peu d'aide on me dit de factoriser le morphisme par le groupe dérivé. On me demande de dire pourquoi le groupe dérivé de Gln(C) c'est Sln(C) , je dis je crois c'est à cause du fait que c'est engendré par les transvections et dilatations (ça passe ).

    Puis, je passe les détails , on en vient à la conclusion qui faudrait étudier les morphisme de C* dans C*.

    On me dit vous connaissez ? Je dis bah il y a l'identité déjà (mdrr Merci Sherlock).
    Je pense que la dame voulait me faire dire caractère mais sur le coup j'ai pas percuté.

    Puis on me pose des questions autour des isomorphies exceptionnelles (pas dit comme ça mais en gros c'était ça : Pgln , psln , leur action sur les droites , leur cardinal , groupe symétrique, etc....)



    Plan proposé le jour j :

    I- CONJUGAISONS DANS UN GROUPE

    II-GROUPES DISTINGUÉS
    (Notamment groupe derive et notion de groupe abelianisé)

    III- THÉORÈME DE FACTORISATION

    IV-NOTION DE GROUPE SIMPLE ET P-SYLOW

    Je mettrai peut être une version écrite sur agreg math si j'ai la foi

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Pendant l'épreuve je les ai trouvés très très peu bavards , froids même des fois.
    Bien qu'ils m'aidaient un PEU , je les trouvais pas présents, je sais pas comment expliqué.

    Puis j'avais même l'impression que des fois ils cherchaient juste à me piéger que plutôt à discuter.

    Je suis sorti de l'épreuve déçu car l'algèbre c'était censé être mon point fort +++.

    Mais en fait, vu l'excellente note que j'ai eue ,j'ai carrément pas eu le bon ressenti.
    Donc vraiment quand vous sortez d'une épreuve vous ne savez pas ce que le jury pense. Vous êtes la pire personne pour une auto évaluation. Et ne pas répondre à tout , ou un jury distant pas très bavard ça ne veut ABSOLUMENT pas dire que vous êtes en train de rater l'épreuve.

    Certains jury sont juste très fort spour cacher ce qu'ils pensent vraiment.

    Ne vous laisser pas déstabiliser parce que votre dev (ou 6min) est trop court , vous pouvez toujours vous rattraper pendant les questions.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Oui les surveillants et surveillantes étaient très avenants et humains. Ils proposent de l'eau à cause de la chaleur , et sont très clairs dans les consignes

  • Note obtenue :

    20

  • Leçon choisie :

    234 : Fonctions et espaces de fonctions Lebesgue-intégrables.

  • Autre leçon :

    243 : Séries entières, propriétés de la somme. Exemples et applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Théorème de Riesz-Fischer (a.k.a. Lp est complet)

  • Autre(s) développement(s) proposé(s) :

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    I) Préparation :

    On arrive dans une salle où une quinzaine de personnes préparent leur plan. Il fait vite chaud dans la salle alors réjouissez-vous si, comme moi, vous passez le matin ! ( je suis pourtant pas du matin mais là, croyez moi il vaut mieux).

    Les appariteurs passent dans les rangs et vous tirez dans une pile de feuilles votre sujet.
    Sur celui-ci sont évidemment inscrits deux sujets et vous cochez l’un des deux ( vous pouvez changer d’avis jusqu’à la fin mais je vous le déconseille).
    Vous avez donc exactement 3 heures pour préparer le plan ( attention ce n’est pas du tout du A4 !! Je savais que c’était petit mais sur le coup j’étais choqué : c’est vraiment petit, la première page est presque coupée en deux…).

    Je vous conseille vivement de re-écrire vos développements avant la fin du temps pour ne pas avoir de trou (comme moi) devant le jury (c’est vraiment important croyez en mon expérience).

    Lorsque le temps est écoulé, les appariteurs récupèrent vos plans pour les photocopier et vous avez 15 minutes environ de tranquillité pour réfléchir et aller aux toilettes (l’organisation est super).

    II) Présentation devant le jury :

    Le jury prend les plans photocopiés et vous rappelle les consignes :
    i) 6 min maximum de défense de plan. Vous avez droit à TOUTES vos notes durant ce moment.
    ii) Ensuite le jury choisit un des deux développements proposés puis vous avez 15 min sans notes (sauf le plan ! Seul ce document est autorisé) pour le présenter.
    iii) Finalement vous avez environ 35 min de questions.

    J’avais deux tableaux différents : un à craie et un à feutre de même taille (largement suffisant pour la présentation).
    Ma défense de plan a duré environ 5 min 30. Ils m’ont fait passer sur le Théorème de Riesz-Fischer (l'autre était la densité des fonctions test dans $L^{p}$).
    Pendant mon développement j’ai eu un malheureux trou… 20 secondes où j’ai un peu paniqué au tableau : j’ai oublié un argument pourtant très simple. J’ai alors décidé de leur expliquer ce que j’aurais dû obtenir, j’ai laissé un blanc et j’ai continué. Au moment où j’allais continuer j’ai enfin retrouvé l’argument, je l’ai rédigé puis j’ai continué. Au final, à cause de ce « bug », j’ai dépassé de 20 secondes mais le jury m’a arrêté pile à 15 min et m’ont demandé de conclure : ça tombait bien il me restait simplement la conclusion à donner.

    III) Questions du Jury :

    0) (Quelques questions rapide sur le dev pour voir si je comprenais vraiment ce que je faisais j’imagine.)


    1) Vous avez marqué dès le début de votre plan « soit (X,A,$\mu$) un espace mesuré complet », savez-vous si c’est vraiment utile ?

    (J’avoue je m’attendais pas à une question de théorie de la mesure, j’étais donc perturbé) j’ai répondu que la notion de complétude pour un espace mesuré servait surtout à s’assurer que lorsque l’on change une fonction mesurable sur un domaine négligeable, cette fonction reste mesurable. En particulier dans le théorème de convergence dominé avec les « presque partout » et que certainement dans la preuve d’un de ces théorèmes, on changeait une fonction pour se ramener au cas « partout ». J’ai aussi dit que je n’était pas certain que cette hypothèse soit obligatoire mais que je l’avais rajouté pour être sûr qu’il n’y ait aucun soucis puisque qu’en L3 mon professeur insistait sur le fait que cette hypothèse était importante.

    Le jury m’a répondu « c’est donc un point subtil c’est ça ? » j’ai dit oui et ils sont passés à autre chose.

    2) Est ce que la mesure de Lebesgue est complète ?

    J’ai répondu que la mesure de Lebesgue munie des boréliens ne l’était pas, même si je n’avait pas l’idée de la preuve et qu’il existait une tribu qui la complète appelée tribu de Lebesgue. Ils avaient l’air contents.


    3) Quelles sont les potentielles inclusions entre espaces $L^{p}$ ?

    J’ai répondu qu’il y avait « décroissance » au sens de l’inclusion si c’est sur un compact de $\mathbb{R}^{n}$ par exemple. Ils m’ont demandé «  et en général » j’ai répondu que c’était aussi vrai si l’espace total est de mesure finie en donnant une idée de la preuve à l’oral (Hölder) et que c’était faux en général alors j’ai cherché un contre exemple pour «  $L^{2}(\mathbb{R})$ pas inclus dans $L^{1}(\mathbb{R})$" et là j’ai pour une raison inconnue été incapable de m’en sortir rapidement. Je cherchais une fonction de la forme $x-→1/x^{a}$ sur ]0,1[ et mettre 0 ailleurs mais c’est normal que je ne pouvais pas trouver : ils m’ont dit « vous venez de dire que sur un compact cela fonctionnait » et j’ai alors compris il fallait le faire sur $ ]1,+ \infty[$. Je l’ai fait puis ils m’ont dit « et pour $L^{1}(\mathbb{R})$ pas inclus dans $L^{2}(\mathbb{R})$ ? » j’ai directement donné le contre exemple puis on est passé à la suite.

    4) Vous avez mis l’exemple de la fonction Gamma dans le plan. Pourquoi est elle bien définie et continue sur $ ]0+ \infty[$ et pourquoi pouvons nous être sûr qu’elle n’est pas définie ailleurs ?

    Pour la première partie de la question, c’est un résultat classique, j’ai su répondre directement et j’ai fais la preuve au tableau. En revanche je n’avais pas bien compris la dernière alors j’ai répondu qu’elle était définie sur les complexes de partie réelle >0 et ils ont alors ajouté « Non non mais sur $\mathbb{R}$ » j’ai répondu et ils sont passés à la suite.

    5) « Précisez les hypothèses du théorème des équivalents des intégrales que vous avez utilisé et de comparaison des séries. »

    Pour les séries je leur ai carrément donné la preuve à l’oral mais pour les équivalents des intégrales avec le stress j’ai pas su dire quelles étaient exactement les hypothèses. J’ai alors répondu un truc du style « avoir une fonction localement intégrable positive ». Je leur ai dit que de toutes façons on pouvait s’en sortir sans dans la preuve que la fonction Gamma n’était pas définie en 0 en minorant. On est vite passé à autre chose et heureusement puisque le fait d’oublier quelque chose d’aussi basique me mettait mal à l’aise.

    6) Enfin un exo : donner $\lim \limits_{n \rightarrow \infty} \int_{0}^{n} (1-\frac{x}{n} )^{n} dx$

    Je suis directement parti sur du convergence dominé en expliquant que la convergence monotone serait difficile à utiliser dans la mesure où la monotonie n'est pas certaine. J'ai donc posé $f_{n}(x)=\mathbb{1}_{[0,n]}. (1-\frac{x}{n} )^{n}$ et j'ai dit que ça convergeait vers
    $exp(-x).\mathbb{1}_{[0,+\infty]}$ et j'ai cherché une majoration (ça a pris un certain temps donc un membre du jury m'a dit "pour la limite vous connaissiez sans doute le résultat par cœur mais vous pouvez vous aider de la preuve"). Le problème c'est que j'avais majoré l'indicatrice dans $ f_{n}$ brutalement par 1 et donc je pouvais pas écrire la puissance comme l'exponentielle d'un log ( sinon je risquais de prendre le log de quelque chose de négatif) alors un membre du jury m'a proposé de ne pas majorer $ f_{n}$ et de directement l'écrire sous cette forme. J'ai ensuite utilisé l'inégalité $x\geq ln(x+1)$ pour x strictement supérieur à -1 et avec ça on s'en sort. Ca a été long avec le stress mais je m'en suis sorti. Un autre membre du jury m'avait fait remarquer que cela ne marchait pas en tout point sur $ f_{n}$ (en n il y a un problème) donc j'ai changé $ f_{n}$ en ouvrant l'intervalle de l'indicatrice en expliquant que cela ne changeait pas l'intégrale puisque la mesure d'un singleton est 0. Ils ont dit oui et l'oral s'est arrêté là.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Ils étaient 3, deux hommes et une femme.
    Ils étaient très souriants notamment celui qui m'a accueilli (un des membres semble mener l'oral).
    Seul un sur les trois avait l'air de vouloir un max de rigueur (celui qui m'a posé les questions de théorie de la mesure) et était légèrement moins agréable, mais dans l'ensemble ils nous mettent très à l'aise (m'ont proposé de l'eau et m'aidaient volontiers quand j'avais l'air de bloquer).

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Ces deux sujets étaient des sujets que je maitrisais moyennement : Quand je suis sorti de l'oral j'était assez déçu et je m'attendais à avoir entre 11 et 12 donc agréablement surpris par ma note.
    En résumé : faites vous confiance il suffit de maitriser la base pour l'agreg, même si vous croyez avoir raté, continuez à tout donner et vous verrez lors des résultats, vous serez surpris.

  • Note obtenue :

    15.25

  • Sujet du texte choisi :

    Dénombrement des groupes abéliens finis

  • Sujet de l'autre texte :

    Codes correcteurs

  • Un petit résumé du texte :

    Le but était de dénombrer les groupes abéliens finis non isomorphes deux à deux afin ensuite de modéliser un système de retenu pour l’addition dans ces groupes

  • Qu'avez vous produit durant la préparation ? (plan, code, dessins, preuves, ...)

    J’ai fait pas mal de code sur ce que présentait le texte en terme de méthode, j’ai essayer d’appliquer numériquement le plus de résultats.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Après la présentation, ils sont revenus sur mon code. Ils m’ont demandé de calculer explicitement la complexité d’une de mes fonction que j’avais coder en récursif
    Puis ils sont revenus sur les démonstrations du texte

    Dans l’une d’elle j’avais utiliser Z/mnZ isomorphe à Z/nZxZ/mZ <=> m^n = 1, ils m’ont demandé le sens direct à démonter

    Puis ensuite ils sont revenu au cœur du problème pour demander concrètement avec F97* par exemple, comment on fait les calculs concrètement. L’oral s’est finit dessus

  • Suite à la présentation, qu'est ce qui vous semblait améliorable ? (plan, gestion du temps, choix des résultats présentés, ...)

    Pas de réponse fournie.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) durant les questions ?

    L’un des jury était très calme et souriait en acquiesçant des que je disait une réponse correct, mais m’a repris sur le tableau car ne comprenait pas ma démo, j’avais oublié de marquer un bout de la phrase mais dit à l’oral.
    Les autres jury étaient plutôt secs

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    C’était exactement comme les oraux blanc qu’on a pu préparer

  • Note obtenue :

    11.25

  • Leçon choisie :

    141 : Polynômes irréductibles à une indéterminée. Corps de rupture. Exemples et applications.

  • Autre leçon :

    121 : Nombres premiers. Applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Les idéaux premiers de K[X,Y]

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    J'étais très contente du couplage, j'étais passée sur cette leçon en oral blanc trois semaines plus tôt !

    Le jury a mis du temps à choisir un développement, mais je suis contente qu'ils m'aient demandé celui-là, je l'aime beaucoup (et je m'attendais à ce qu'ils choisissent l'autre, plus classique).

    Question facile sur le DEV : est-ce que ça s'applique à Z ? J'ai répondu que non, Z n'est pas un corps (c'était visiblement ce qu'attendait le jury).

    Remarque sur mon plan : il y avait une coquille, j'avais écrit que A[X] est principal ssi A principal, ils me demandent si c'est bien ça, je corrige en disant que c'est bien sûr ssi A est un corps. Ils m'ont dit que c'est de toute façon cohérent avec ce que j'avais dit en défense de plan.

    Ils m'ont demandé de construire F_25 comme corps de rupture. On trouve un polynôme irréductible de degré 2 sur F_5, X^2 + X +1 convient.

    Ils m'ont donné un polynôme à coeffs entiers, X^5 - X + 1 je crois, et m'ont demandé de montrer qu'il est irréductible sur F_25. J'ai dit qu'il suffit de montrer qu'il est irréductible sur F_5 par un critère du plan car 2 et 5 sont premiers entre eux. Pour le montrer sur F_5, il faut vérifier qu'il n'a pas de racine dans F_5 et F_25. Pour F_5, c'est ok car il vaut 1 partout, pour F_25 c'est un peu plus long mais on y arrive en considérant la classe de $X$ dans le quotient.

    Quel est le groupe de Galois du corps de rupture de X^3 - 2 sur Q ? Et celui de son corps de décomposition ? (je n'avais pas du tout parlé de Galois dans mon plan) J'ai répondu que racine 3ème de 2 est envoyé sur une racine de X^3 - 2, mais les autres ne sont pas dans le corps, donc identité. Z/3Z pour l'autre.

    Quel est le groupe de Galois de Q(exp(2ipi/n) ? C'est Z/nZ^*.

    Comment est-ce que vous montrez qu'il existe des polynômes irréductibles de tout degré sur F_p ? J'ai parlé de cyclicité du groupe des inversibles de F_(p^n), on regarde le polynôme minimal du générateur.

    Parlez-nous des nombres algébriques (je n'en avais pas vraiment parlé dans le plan) J'ai donné la définition, puis ils m'ont demandé quoi dire de l'ensemble des algébriques sur Q. J'ai dit que c'est un corps. Ils m'ont demandé de le montrer. J'ai dit qu'avec le résultant on peut trouver des polynômes annulateurs de la somme/produit, etc, puis j'ai dit qu'on peut considérer Q[x][y], dont le degré est majoré par base téléscopique.

    Soit M une matrice à coeffs dans Z. Montrer que Tr(M^p) et Tr(M)^p sont congrus mod p. On réduit modulo p. J'ai commencé par dire que ça fonctionne directement dans F_p, mais je me suis rendu compte que non, il faut se placer dans une clôture algébrique pour trigonaliser. Ils m'ont ensuite demandé quelles sont les matrices à coefficients dans F_p telles que M^p=M.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Très gentil, pas cassant du tout. Ils ont bien rappelé les consignes au début de l'oral, et ils me proposaient de l'eau (il y avait une bouteille et des gobelets) entre chaque partie de l'oral. Un des membres du jury parlait plus que les autres, mais les trois m'ont posé des questions. Ils ont mis du temps à choisir un développement, ils avaient l'air de pas mal hésiter.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    J'ai été (agréablement) surprise par le fait qu'on a un quart d'heure de battement entre la fin de la préparation et le début de l'oral, pendant que les appariteurs photocopient le plan.

  • Note obtenue :

    19.75

  • Leçon choisie :

    214 : Théorème d’inversion locale, théorème des fonctions implicites. Illustrations en analyse et en géométrie.

  • Autre leçon :

    228 : Continuité, dérivabilité des fonctions réelles d’une variable réelle. Exemples et applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Extrema liés

  • Autre(s) développement(s) proposé(s) :

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    En voyant mon couplage, j'ai un peu paniqué, je ne maîtrisais pas trop la 214, mais je n'avais vraiment pas envie de faire un de mes développements de la 228 (méthode de Newton, que je déteste), donc j'ai pris la 214 quand même.

    Ils ont commencé par des questions sur mon développement. ils m'ont demandé des précisions sur la base antéduale, et ils m'ont demandé pourquoi c'est dans cette leçon (le théorème des sous-variétés repose sur les fonctions implicites).

    Ils m'ont demandé de préciser un exemple du plan (c'était un exemple de fonction localement inversible en tout point mais pas globalement inversible).

    Ils m'ont demandé de montrer la version holomorphe de l'inversion globale (qui était dans mon plan).

    Ils m'ont demandé pourquoi est-ce que mon plan commence par le théorème de point fixe. J'ai répondu que c'est ce théorème qui permet de démontrer le théorème d'inversion locale.

    Ils m'ont demandé de montrer la continuité des racines simples d'un polynôme (c'était aussi dans mon plan). J'ai eu du mal à retrouver les détails, et j'ai dit un peu n'importe quoi. Ils m'ont ensuite demandé d'en déduire que l'ensemble des polynômes de degré n scindés à racines simples est un ouvert de R_n[X]$.

    Ils m'ont donné l'exercice suivant : soit f de R^n dans R^n C^1 telle qu'en tout point x on ait ||df_x - id|| <=1/2. Montrer que f est un difféomorphisme.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Très gentil, malgré mes nombreuses hésitations et imprécisions. Ils mettaient parfois du temps à me donner une indication quand je bloquais, mais étaient très bienveillants.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Pas de réponse fournie.

  • Note obtenue :

    18.25

  • Leçon choisie :

    236 : Illustrer par des exemples quelques méthodes de calcul d’intégrales de fonctions d’une ou plusieurs variables.

  • Autre leçon :

    219 : Extremums : existence, caractérisation, recherche. Exemples et applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Formule des compléments

  • Autre(s) développement(s) proposé(s) :

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Plan :
    I) Premières intégrales
    1) Sommes de Riemann et primitives
    2) Méthodes usuelles (chgt de variables, IPP)
    II) Intégrales à paramètres
    → Thm de convergence dominée, thm de continuité et thm de dérivation. J'ai mis beaucoup d'exemples : la transformée de fourier de f est continue sur R si f est L1, si X est une variable aléatoire L^k, sa fonction cara est C^k et on calcule ses dérivée k-ième, et mon dév : calcul de la transformée de la gaussienne, et application à l'inversion de Fourier
    III) Utilisation de l'analyse complexe
    → Théorème de Cauchy et Théorème des résidus. Application à des calculs d'intégrales réelles. Une partie de mon second dev utilise le thm des résidus
    IV) Fonctions à plusieurs variables
    1) Théorèmes de permutation
    → Calculs d'intégrales ($\int \frac{\sin x}{x}$), un contre exemple pour justifier l'importance de l'intégrabilité pour appliquer Fubini.
    2) Changement de variables
    → Calcul de l'intégrale de la gaussienne, et la deuxième partie de mon second dev.

    J'ai essayé de faire à chaque fois 1 théorème/1 exemple (voire plus). J'ai fait mon plan quasi qu'avec le Candelpergher, sauf el Amrani pour le II.


    Plusieurs questions sur des notions que j'avais mis dans mon plan, où je devais redonner la définition : indice d'un chemin, ouvert simplement connexe... j'ai bien bégaillé.
    Sur mon développement, j'ai dû rejustifier une inégalité, une application du théorème de convergence dominée et que la fonction Gamma est holomorphe sur ${z : Re z > 0}$.

    Exercice : Soit x>1. calculer $\int_0^{2\pi} ln(x+e^{it}) dt$. Il fallait apparemment passer par des sommes de Riemann... j'ai pas du tout réussi.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Plutôt aidant

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Très très content de mon plan. Par contre je n'ai pas déroulé mon développement jusqu'au bout par manque de temps et j'ai pas réussi à répondre à plusieurs questions... donc très surpris de ma note. Mon plan a dû beaucoup leur plaire.

  • Note obtenue :

    14

  • Sujet du texte choisi :

    Logarithme discret

  • Sujet de l'autre texte :

    Géométrie, polynômes à plusieurs variables, résultant.

  • Un petit résumé du texte :

    Bob et Alice souhaitent s'échanger des messages de la manière suivante : Soit G un groupe cyclique d'ordre n (public), g un générateur (public). Alice choisit comme secret un entier a entre 1 et n, et Bob de même pour un entier b. Bob souhaite envoyer le message m, qui est élément de G. Alice envoie à Bob $k_a = g^a$. Bob envoie à Alice $k_b=g^b$ et $m*k$, où $k=k_a^b$. But : trouver m à partir de g,n,$k_a$,$k_b$ et mk.

    I) Présentation de la méthode, et pourquoi on peut se ramener à l'étude d'un groupe cyclique d'ordre p-1 (Donc $\mathbb{F}_p^*$)
    II) Résolution de l'équation $g^x = y$ via la méthode Big Step, Giant Step
    III) Résolution de l'équation $g^x = y$ via un algorithme qui utilise la notion d'entiers "z-friable"

  • Qu'avez vous produit durant la préparation ? (plan, code, dessins, preuves, ...)

    I) Logarithme Discret
    1) Illustration
    2) Problème équivalent (résolution de $g^x=y$, x < p et y dans G.
    II) Premier algorithme
    III) Deuxième algorithme

    J'ai codé une illustration d'un échange entre deux protagonistes, où Alice via sa clef secrète arrive à décrypter le message de Bob. Puis j'ai codé un premier algorithme naïf pour résoudre l'équation $g^x=y$ (calculer une à une les puissances de g), complexité $(O(p))$ et le temps que met l'algorithme. Il faut prendre un nombre premier de l'ordre de 2^30 pour commencer à avoir des résultats sympas. Puis le premier algorithme, comparaison avec le premier algorithme et complexité. $(O\sqrt(p))$, et ça tombe bien, le temps que mettait l'algorithme à s'exécuter était effectivement à la racine de l'autre !). J'ai essayé de coder le deuxième algorithme, en vain.

    J'ai fait la preuve que l'étude de G d'ordre p était équivalente à celle de l'étude de G d'ordre n. Puis la preuve que les deux algorithmes renvoient bien ce que l'on souhaite.

    Avoir avec soit le Fleury/Foissy/Ninet, Calcul formel pour l'option C d'algèbre, est un grand plus.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Beaucoup de questions de complexité. Puis quelques détails à revoir, comme le fait que l'étude de G d'ordre p était équivalente à celle de G d'ordre n au sens effectif !! C'est à dire que l'on ne perd pas en complexité en étudiant sur de l'ordre p (merci théorèmes des restes chinois).

    Comment fonctionne la fonction is_prime() dans Sage.

  • Suite à la présentation, qu'est ce qui vous semblait améliorable ? (plan, gestion du temps, choix des résultats présentés, ...)

    J'aurais aimé mettre plus d'exemple. Il aurait fallu, pour comparer réellement les temps d'exécutions, faire plusieurs tests avec des nombres pris aléatoirement différents, et faire la moyenne.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) durant les questions ?

    Aidant et très très sympathique. Un membre du jury qui semblait avoir beaucoup de connaissance sur le sujet m'a fait faire un exo particulier que même les autres membres du jury ne semblaient pas connaitre.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Mieux que ce que je pensais. Je suis très très content de mon tirage.

  • Note obtenue :

    18.25

  • Leçon choisie :

    152 : Endomorphismes diagonalisables en dimension finie.

  • Autre leçon :

    162 : Systèmes d’équations linéaires ; opérations élémentaires, aspects algorithmiques et conséquences théoriques.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Décomposition de Dunford (version algorithmique) #effectif #méthodeEuler

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    I) Diagonalisation et applications
    1) Conditions de diagonalisations
    2) Co-diagonalisation
    3) Décomposition de Dunford
    II) Cas particuliers
    1) Endomorphismes auto-adjoints
    2) Matrices à coefficients dans un corps fini
    III) Topologie

    Quelques questions sur le développement dans un premier temps. Puis des questions sur des exemples que j'ai mis dans le plan :

    - En guise d'illustration de la codiagonalisibilité, j'avais mis : Soient A,B diagonalisables, $\theta_{A,B} : M \mapsto AMB$ est diagonalisable. On me l'a fait remontrer. J'ai dit que ça s'écrivait comme composition de endomorphismes diagonalisables qui commutent : $M \mapsto AM$ et $M \mapsto MB$. On m'a fait montrer qu'ils sont bien diagonalisables. Il faut considérer un polynôme annulateur scindé à racines simples de A pour le premier. De B pour le deuxième. Et montrer qu'il annule nos endomorphismes aussi.

    Puis j'ai eu comme question d'énoncer les endomorphismes diagonalisables de O_n(R). Je ne m'y attendais pas... j'ai eu du mal.

    Exo : Soit $A \in M_n(R)$ tel que $\chi_A \wedge \chi_A' = 1$. Montrer que $R^n = \bigoplus\limits_{i} D_i \bigoplus\limits_{j} P_j$, où les $D_i$ sont des droites stables et les $P_j$ des plans stables. J'ai eu besoin de beaucoup d'aide.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Très désagréable. Un jury ne parlait pas du tout, une très peu et celui qui avait le lead était très cassant, faisait des remarques à la moindre erreur. Il semblait pas content d'être là et le faisait comprendre.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Je me suis rendu compte d'une erreur dans mon développement lors de la présentation, alors que je l'avais énormément travaillé. Un peu dégouté de ça. Je m'attendais à un jury plus sympathique, comme ce que j'ai eu en modé et en analyse.

  • Note obtenue :

    9

  • Leçon choisie :

    266 : Utilisation de la notion d’indépendance en probabilités.

  • Autre leçon :

    230 : Séries de nombres réels et complexes. Comportement des restes ou des sommes partielles des séries numériques. Exemples.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Théorème central limite

  • Autre(s) développement(s) proposé(s) :

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Le jury était composé de deux hommes et une femme. Ils m'ont rappelé les modalités de l'épreuve avant de me laisser commencer.

    J'ai fais ma présentation en 6 minutes, en insistant bien sur l'intuition derrière la notion d'indépendance. J'ai également parlé de l'intuition derrière la LGN, et que le TCL nous donne l'ordre de grandeur de cette convergence. Ils avaient l'aire d'apprécier cette précision.

    Ils m'ont ensuite demandé de rappeler quels étaient mes deux développements. Ils ont choisi le premier, celui sur la preuve du TCL. Ils m'ont dit que j'avais le droit de regarder mes notes rapidement avant de commencer. Ils m'ont aussi dit que j'avais le droit de regarder mon plan à tout moment pendant le développement.

    J'ai fais mon développement en expliquant bien au fur et à mesure les étapes importantes mais sans les écrire, juste à l'oral. Cela me permettait de gagner du temps et de n'écrire que le contenu mathématique essentiel. Je n'ai pas eu de soucis majeur, j'ai même pensé à faire un dessin pour illustrer les quantiles de la loi normale, ce qui est apprécié je crois. A la fin, je n'ai pas eu le temps d'écrire proprement mon intervalle de confiance asymptotique donc j'ai dit à l'oral comment il fallait faire et ils avaient l'air satisfaits.

    Est venu ensuite le moment des questions :
    J : Dans la preuve du TCL, vous faites un développement limité de la fonction caractéristique à l'ordre 2, pourquoi on peut le faire ?
    M : C'est une propriété dans le plan, et car ici nos variables aléatoires admettent un moment d'ordre 2.
    J : Comment vous démontrez cette propriété ?
    M : En utilisant le théorème de dérivation sous le signe intégrale, je leur ait dit que les dérivées successives était bornées par les moments de $X$, qui étaient bien intégrables par hypothèse.
    J : Vous avez admis le théorème de Lévy, est-ce que vous avez une idée de la preuve.
    M : Il faut utiliser la transformée de Fourier dans l'espace de Schwarz mais je ne sais pas le faire (ça leur a suffit heureusement).
    J : Dans votre application du TCL, vous faites un intervalle de confiance. Quel est votre estimateur ?
    M : C'est la moyenne empirique $\overline{X_n}$.
    J : Vous pouvez repréciser quel va être votre intervalle de confiance à l'oral ?
    M : Il faut « pivoter » pour isoler p et ensuite notre intervalle ne va dépendre que de $\overline{X_n}$, $\sqrt{n}$ et des quantiles de la N(0,1).
    J : Est ce que vous connaissez des conditions sur le paramètre $p$ et le nombre $n$ de répétitions qu'il faut faire pour que cet intervalle asymptotique soit assez précis ?
    M : Non là je ne vois pas.
    J : Okay c'est pas grave.
    J : Dans le développement on a donc la convergence $\phi_\frac{S_n}{\sqrt{n}}(t)\underset{n\to+\infty}{\longrightarrow}e^{-t^{2}/2}$. Comment on ferait pour avoir une idée de la vitesse de convergence ? (Il m'a lui même avoué que la question était vague).
    M : Après avoir séché pendant un petit moment, j'ai dis qu'il fallait faire un développement limité de $\phi_\frac{S_n}{\sqrt{n}}(t)$ à l'ordre supérieur.
    J : Okay et ça change quoi pour nos hypothèses ?
    M : Il faut que nos variables aléatoires aient un moment d'ordre 3.
    J : Vous avez utilisé le lemme de Slutsky dans votre application (j'utilisais que $\overline{X_n}$ convergait presque-sûrement vers $p$ et que donc dans la convergence en loi on pouvait remplacer $p$ par $\overline{X_n}$ sans changer la convergence), vous pouvez nous l'énoncer à l'oral ?
    M : Je l'ai fait sans trop de soucis.
    J : Est-ce que du coup la convergence presque sûr est nécessaire ?
    M : Non, la convergence en loi suffit, et c'est même une convergence en probabilités étant donné que l'on converge vers une constante.
    J : Dans la preuve du TCL, vous avez admis un lemme (j'avais bien insisté sur l'utilité de ce lemme, que l'on a un o(1/n) mais qui est complexe donc on ne peut pas utiliser un DL du logarithme réel). Vous pouvez nous le démontrer à l'oral ?
    M : J'ai dis que l'on allait se ramener au cas réel en utilisant le binôme de Newton et l'inégalité triangulaire. Celui qui m'a posé la question n'était pas convaincu.
    J : Finalement vous pouvez nous l'écrire au tableau ?
    M : J'ai écrit $|(1+\frac{z_n}{n})^{n}-1|$ et quand j'ai utilisé le binôme de Newton et la majoration, ils m'ont dit que c'était bon pour eux.

    J : Dans votre plan vous parlez d'une LGN faible et une LGN forte. Comment vous démontrez la LGN faible (cas $L^{2}$) ?
    M : Cela va juste être un calcul. J'ai ré-écris la définition de convergence dans $L^{2}$ et dans ce cas précis ce qu'il fallait montrer. Ils ne m'ont pas demandé de faire la preuve.
    J : Dans votre plan, vous parlez des lemmes de Borel-Cantelli qui permettent de montrer la convergence presque-sûre ou non quand on a indépendance des VA. Est-ce que vous avez un exemple de suite de variables aléatoires qui convergent en probabilité mais pas presque-sûrement ?
    M : Oui, on prend $X_n~\sim Ber(1/n)$ indépendantes. J'ai redémontré la convergence en probabilités vers 0 en utilisant la définition et l'inégalité de Bienaymé-Tchebychev. Puis avec le critère de Borel-Cantelli, comme $\sum_{n} \mathbb{P}(|X_n|>\varepsilon)=\sum_{n}\frac{1}{n}=+\infty$ car on reconnait la série harmonique, alors $\mathbb{P}(limsup \left\{|X_{n}|>\varepsilon\right\})=1$ donc $X_n$ ne converge pas presque-sûrement vers 0.

    J : On va passer aux exercices. On considère une suite de VA $(X_n)_{n\ge1}$ indépendantes (au début c'était seulement deux à deux indépendantes mais très vite ils ont rectifié). On suppose que $X_n$ suit une loi de Bernoulli de paramètre $p_n\in\mathbb{R}$, avec $p_{n}\underset{n\to+\infty}{\longrightarrow}p\in\mathbb{R}$. Montrez que si $S_{n}=\sum_{k=1}^{n}X_k$, alors $\frac{S_n}{n}$ converge en probabilité.
    M : Alors on ne va pas pouvoir appliquer la LGN car nos variables aléatoires n'ont pas la même loi. On peut s'en inspirer pour conjecturer que la limite va être $p$. J'ai pris un temps de réflexion et j'ai dit qu'on va essayer de le montrer en revenant à la définition de la convergence en probabilités. Et là j'ai voulu appliquer l'inégalité de Hoeffding. Le problème est que je me suis embrouillé avec les espérances car ici l'espérance de $S_n$ était juste égale à $\sum_{k=1}^{n}p_k$. On a rectifié ça et après je voulais tellement que la majoration tende vers 0 que j'ai dit que $e^{\frac{-1}{n}}$ tendait vers 0 (!!). Ils ne s'en sont eux même pas rendu compte tout de suite (un des jury a même dit que c'était à cause de la chaleur). Ils m'ont demandé d'énoncer proprement l'inégalité de Hoeffding en toute généralité, ce que j'ai fais. Malheureusement, cela n'aboutissait toujours pas.
    J'ai donc dit que l'on pouvait faire plus simple en utilisant l'inégalité de Bienaymé-Tchebychev. On l'a fait et on est arrivé à la conclusion qu'il fallait que $\frac{1}{n}\sum_{k=1}^{n}p_k$ converge. Ils m'ont demandé à quoi cela me faisait penser, et après un temps de réflexion j'ai dit que c'était la moyenne de Césaro de la suite des $p_n$. Or comme la suite convergeait, alors on avait convergence de la moyenne de Césaro. Ouf !
    J : Très bien donc est-ce que on ne peut pas affaiblir les hypothèses de l'exercice ?
    M : On peut seulement demander que la moyenne de Césaro des $p_n$ converge.
    J : Vous avez un exemple d'une suite dont la moyenne de Césaro converge mais pas la suite elle même ?
    M : Oui on prend $u_n=(-1)^{n}$. Alors $u_n$ ne converge pas mais $\frac{1}{n}\sum_{k=1}^{n}(-1)^{k}$ converge.
    J : Elle converge vers quoi ?
    M : Vers zéro.
    J : Autre exercice. Soit $(X_n)_{n\ge1}$ une suite de VA indépendantes. On considère la série entière aléatoire $\sum_{n}X_n z^n$. Quand est-ce que le rayon de convergence est constant presque sûrement ? (je ne suis même pas sûr que la question ce soit ça, je n'avais pas trop compris)
    M : D'habitude on utiliserait la règle de d'Alembert en regardant $\frac{X_{n+1}}{X_n}$ mais là on a pas assez d'informations. Si la suite est constante, alors la rayon de convergence va être 1 (franchement j'avais zéro idées).
    J : Okay est-ce que vous connaissez des critères pour que la probabilité d'un événement soit 0 ou 1.
    M : Oui comme on a indépendance on peut utiliser les lemmes de Borel-Cantelli.
    J : Vous connaissez une généralisation de ce résultat ?
    M : Il s'agit de la loi du 0-1 de Kolmogorov.
    J : Qui dit quoi ?
    M : Que quand on a des événements dans la tribu de queue, leur probabilité va être 0 ou 1.
    J : Très bien l'oral est fini.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Jury très bienveillant, qui m'a invité plusieurs fois à boire de l'eau à cause de la chaleur.
    Les trois membres du jury ont posé des questions, même si il y en avait un qui avait clairement pris le commandement de l'oral.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Pas grand chose à dire, tout est très bien organisé. On a bien 3h de préparation, et avant de monter dans notre salle d'oral on a bien 10 minutes d'attente, ce qui permet de relire ses développements.
    Attention la place sur les feuilles est assez petite à cause des grandes marges, et sur la première page le bandeau prend beaucoup de place. Il faut donc être prêt à enlever des items du plan si nécessaire.

    Je suis positivement surpris de ma note. Je savais que l'oral s'était bien passé, mais je ne pensais pas à ce point, étant donné que j'avais bien galéré sur les exercices. Cela confirme que le jury n'attend pas que l'on réponde parfaitement aux questions, mais que l'on ait les bons réflexes en fonction de leurs indications.

  • Note obtenue :

    18.75

  • Leçon choisie :

    103 : Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.

  • Autre leçon :

    153 : Valeurs propres, vecteurs propres. Calculs exacts ou approchés d'éléments propres. Applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Simplicité du groupe alterné An

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    I) Préparation :

    On arrive dans une salle où une quinzaine de personnes préparent leur plan. Il fait vite chaud dans la salle alors réjouissez-vous si, comme moi, vous passez le matin ! ( je suis pourtant pas du matin mais là, croyez-moi il vaut mieux).

    Les appariteurs passent dans les rangs et vous tirez dans une pile de feuilles votre sujet.
    Sur celui-ci sont évidemment inscrits deux sujets et vous cochez l’un des deux ( vous pouvez changer d’avis jusqu’à la fin mais je vous le déconseille).
    vous avez donc exactement 3 heures pour préparer le plan ( attention ce n’est pas du tout du A4 !! Je savais que c’était petit mais sur le coup j’étais choqué : c’est vraiment petit, la première page est presque coupée en deux…)

    Je vous conseille vivement de re-écrire vos développements avant la fin du temps pour ne pas avoir de trou comme moi (j’en ai eu sur celui d’analyse aussi…) devant le jury (c’est vraiment important croyez-en mon expérience).

    Lorsque le temps est écoulé, les appariteurs récupèrent vos plans pour les photocopier et vous avez 15 minutes environ de tranquillité pour réfléchir et aller aux toilettes (l’organisation est super).

    II) Présentation devant le jury :

    Le jury prend les plans photocopiés et vous rappellent les consignes :
    i) 6 min maximum de défense de plan. Vous avez droit à TOUTES vos notes durant ce moment.
    ii) Ensuite le jury choisi un des deux développements proposés puis vous avez 15 min sans notes (sauf le plan ! Seul ce document est autorisé) pour le présenter.
    iii) Finalement vous avez environ 35 min de questions.

    J’avais deux tableaux différents : un à craie et un à feutre de même taille (largement suffisant pour la présentation).
    Ma défense de plan a duré environ 6 min. Ils m’ont fait passer sur la simplicité de $A_{n}$ pour n $\geq$ 5 (mon autre développement était la classification des groupes d’ordre p² avec p premier)
    Tout s’est bien passé jusqu’à ce que, à la fin, je devais calculer un produit de cycle : je m’entêtais à chercher un moyen rapide d’y arriver alors qu’il fallait simplement le faire à la main… J’ai donc décidé de simplement écrire ce que je devais avoir (c’était un 3-cycle le résultat) puis j’ai conclu et il me restait 20 secondes que j’ai utilisé pour tenter de finir le calcul en vain (le stress et la chaleur font faire n’importe quoi). Je regarde ma montre et j’étais à 15 min 30, (ils ne m’ont pas arrêté) j’ai donc décidé de m’arrêter là en les remerciant de m’avoir écouté.

    III) Questions du Jury :

    0) Ils m’ont demandé de finir le calcul en me disant de le faire à la main, évidemment j’ai réussi rapidement (en me sentant tout de même bête).

    1) Vous avez parlé du type d’une permutation, pouvez-vous le définir ?

    Je l’ai fait en parlant évidemment du fait que toute permutation s’écrit de manière unique à l’ordre près des facteurs, comme produit de cycles à support disjoint.

    2) Ce fait là se démontre comment ?

    J’ai donné à l’oral les idées générales de la preuve et ils avaient l’air contents, ils m’ont dit ok.

    3) Vous avez montré que dans $A_{n}$ pour n $\geq$ 5 les 3 cycles sont conjugués, est-ce vrai dans $A_{4}$ ?

    J’ai répondu que non et j’ai donné un contre exemple : (123) et (321) ne le sont pas. Pour ce faire, on reprend la preuve du fait qu’ils sont conjugués dans $S_{4}$ on trouve que (123)=(23)(321)(23)
    et on suppose qu’il existe $\tau$ tel que (123)=$\tau$.(321).$\tau^{-1}$
    on trouve que (23).$\tau$ est dans le centralisateur de (321). Or on peut le déterminer !
    J’ai calculé le cardinal de son orbite sous l’action de conjugaison (qui est donc l’ensemble des 3-cycles de $S_{4}$) et ils m’ont demandé de justifier (dénombrement classique), le résultat est 8.
    Finalement par relation orbite-stabilisateur on trouve que le centralisateur possède 3 éléments ($\frac{4 !}{8}$) ce sont donc id, (123) et (321) évidemment. Finalement on en déduit que (23).$\tau$ est de signature +1 donc $\tau$ est de signature -1 et n’est pas dans $A_{4}$.
    Ils avaient l’air contents et ne m’ont donné aucune indication ici.


    4) Vous avez parlé des commutateurs, pouvez-vous en dire plus ?

    Question vague, alors j’ai simplement dit « euh c’est à dire ? »,un membre du jury m’a dit « sur le sous-groupe engendré etc », là j’ai donc parlé du groupe dérivé puis on en vient à la question :

    5) Connaissez vous le sous-groupe dérivé de $S_{n}$ pour n $\geq$ 5

    J’ai répondu très vite presque sans réfléchir (ne faites jamais ça) que c’était $A_{n}$ et là un membre du jury avait l’air étonné et me dit « pourquoi dites vous cela ? » et j’ai répondu que l’on connaissais les sous-groupes distingués de $S_{n}$ pour n $\geq$ 5 : il y a {id}, $S_{n}$ et $A_{n}$ et rapidement un membre me demande :

    6) Comment le montrer ?

    Alors j’ai réfléchit 30s puis j’ai commencé : On prend un sous-groupe H de $S_{n}$ distingué et j’ai décidé de l’intersecter avec $A_{n}$. on obtient un sous-groupe distingué de $A_{n}$

    Cas 1 : C’est {id} et dans ce cas j’ai dit que le produit de H avec $A_{n}$ est de cardinal le produit des cardinaux (ils m’ont demandé de démontrer cette propriété ce qui est facile (considérer la restriction de la composition : Hx$A_{n}$→H.$A_{n}$ elle est bijective) et doit être inférieur à n !. On en déduit que le cardinal de H inférieur à 2 on écrit alors H={id,$\tau$} et là je bloque…
    Un membre du jury me dit « il y a une hypothèse que vous n’utilisez pas là » et là je capte : H est distingué donc on en déduit rapidement que $\tau$ est dans le centre de $S_{n}$ qui est trivial donc H est trivial.

    Cas 2 : C’est $A_{n}$ et donc $A_{n}$ est inclus dans H et là je rebloque puisque je savais que cela impliquait que H était soit $A_{n}$ soit $S_{n}$ mais j’osais pas quotienter. Pourtant c’était ce qu’il fallait faire, un membre du jury me le propose et en quotientant on se rend compte que H est d’indice 1 ou 2 : si c’est 1 alors H est $S_{n}$ et si c’est 2 alors c’est $A_{n}$ (je leur ai dit que ça je savais le montrer mais ils ont pas demandé plus)

    au final ils ont dû oublier la question de base qui était de donner le groupe dérivé, mais pour conclure il manquait donc que le groupe dérivé est le plus petit sous-groupe distingué tel que le quotient soit abélien, on en déduit donc que c’est $A_{n}$.

    7) Ils me demandent de caractériser les sous-groupes d’un quotient (malheur, j’ai oublié de le mettre dans le plan) j’ai donc répondu à l’écrit.

    8) Quels sont les sous-groupes distingués de $D_{n}$ ?

    J’ai répondu que pour chaque élément du sous-groupe, il faut que la classe de conjugaison soit contenue dans le sous-groupe et que dans mon plan étaient présentées ces fameuses classes. J’ai donc conclu qu’il y avait $D_{n}$, {id} et que dans le cas pair le centre en fait partie (étant non trivial (contient id et la symétrie centrale)) et je m’en était pas rendu compte mais il en manquait un, un des membres me dit « regardez vos classes de conjugaisons » je regarde mais ne comprends pas alors il dit «celles avec les rotations » et là je me rends compte que le sous-groupe des rotations en est un puis il me dit « comment géométriquement on représente $D_{n}$ ? » J’ai fait un beau dessin dans le cas du carré en parlant du cas général et il me dit « et ce sous-groupe c’est quoi comme groupe d’isométrie ? » j’ai répondu « les isométries positives » et il me dit « oui et donc on pouvait s’attendre à ce que ce sous-groupe soit distingué non ? »
    Là je me rend compte qu’il est d’indice 2 (puisque $Isom^{-}$ est en bijection avec $Isom^{+}$)
    Il me dit « oui c’est aussi vrai mais en terme de noyau d’un morphisme ? » et là je me sens bête et je réponds que c’est le noyau de la restriction du déterminant. Ils m’ont dit oui et on est passé à autre chose :

    9) Dans un espace Euclidien les réflexions sont elles conjuguées ?

    La je ne sais pas pourquoi mais j’ai répondu que je ne savais pas (alors que je savais) un des membres du jury me dit alors « vous ne connaissais pas un théorème sur la forme de telles matrices ? » Là je me suis senti très bête et j’ai donné le théorème de classification des isométries et j’ai dit que dans une B.O.N la matrice d’une telle réflexion était : j’ai écrit la forme.
    Puis j’ai dit que la matrice de passage était donc orthogonale et que ça répondait oui à la question.
    Et là il me dit « et dans SO(E) ? Si vous ne savez pas c’est pas grave »
    Ne voulant pas dire de bêtise j’ai dit que je ne savais pas et on est passé à autre chose.

    10) Ils m'ont fait remarquer une erreur dans le plan : j'avais oublié de mettre "H et K distingués dans G" pour une caractérisation du produit direct, ils m'ont demandé un contre exemple dans le cas où un des deux ne l'était pas, je n'en avait pas directement et un membre me dit "dans $S_{3}$ "
    et j'ai directement trouvé (prendre un 2-cycle et un 3-cycle et prenez les sous-groupes engendrés).


    11) Que dire de la réciproque de « Si deux matrices sont semblables elles ont même trace et même déterminant »
    J’ai répondu qu ‘elle était fausse puisqu’il suffit de prendre deux matrices nilpotentes d’indice différent.
    «Et si on ajoute même polynôme minimal ? » je connaissais la réponse : c’est encore faux et j’ai pris deux matrices diagonales par blocs de types Jordan qui avaient même polynôme minimal mais donc pas la même réduite de Jordan.

    Un membre tente de me piéger en demandant « et si elles ont le même polynôme caractéristique ? » j’ai dit « là c’est bien le cas ! » elle a sourit puis l’oral s’est arrêté là.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Jury très agréable, j'ai eu l'impression que c'était un vrai échange avec eux, ils souriaient souvent et confirmaient mes réponses lorsqu'elles étaient bonnes ! (Habituellement ils sont de marbre et ne laissent rien transparaître. Comme quoi cela dépend du Jury).

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Tout s'est passé comme prévu (c'était mon dernier jour d'oral, je commençais à avoir l'habitude) et j'étais très heureux en sortant de cet oral.

  • Note obtenue :

    17.25

  • Leçon choisie :

    171 : Formes quadratiques réelles. Coniques. Exemples et applications.

  • Autre leçon :

    150 : Polynômes d’endomorphisme en dimension finie. Réduction d’un endomorphisme en dimension finie. Applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Etude de O(p,q)

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Questions du jury:

    Sur le développement:

    On m'a demandé de préciser la topologie que je mettais sur les matrices dans mon développement. J'ai dis que c'était celle associée à la norme $2$ $\lVert A \rVert_2=\sqrt{Tr(A^{T}A)}$. On m'a demandé si ça avait une importance, j'ai dis que non par équivalence des normes en dimension finie. On m'a demandé pourquoi $O_n$ est compact (j'avais dis que $O(p,q)$ était compact ssi $p=0$ ou $q=0$ à la fin de mon dév en disant qu'on savait que $O(n)$ est compact). J'ai donc dis qu'il était bornée par $\sqrt{n}$ pour la norme que j'avais introduite, et qu'il était fermée comme image réciproque de $I_n$ par $M \mapsto M^T M$, ce qui conclut car on est en dimension finie.

    Montrer que l'exponentielle est un homéomorphisme de $S_n(\mathbb{R})$ sur $S_n^{++}(\mathbb{R})$. Il ne m'ont laissé le temps de faire que la surjectivité et de justifier que $exp(P^{-1}AP)=P^{-1}exp(A)P$ avant de changer de question. Ils voulaient que je donne explicitement l'application continue dont j'avais besoin (c'est-à-dire $\psi : B \mapsto P^{-1} B P$), et que je précise pourquoi elle est continue (linéaire en dimension finie).
    Ils m'ont demandé de démontrer l'existence et l'unicité de la décomposition polaire. J'ai expliqué que pour l'existence, on applique le théorème spectral à $P^t P$ pour prendre les racines carrés de ses valeurs propres (un peu comme dans la surjectivité de l’exponentielle où on avait prit le log). Pour l'unicité, j'explique pourquoi on a $S^2=S'^{2}$, et qu'il suffit de voir que $S$ et $S'$ commutent pour conclure, ce qui est vrai car $S'$ est un polynôme en $S$. Le gars me dit "c'est ça", et on change de question.

    Exos à part + sur le plan :

    On m'a demandé la signature de $q(a,b,c)=(a-b)^2+(a-c)^2-(b-c)^2$.
    J'ai commencé par dire qu'on ne pouvait pas dire "on a une somme de carré donc la signature est $(2,1)$", car les formes linéaires ne sont pas indépendante. (car $(a-b)-(a-c)+(b-c)=0$). Du coup, on développe, et avec l'algo de Gauss, on obtient:
    $q=2a^2 -2ab-2ac+2bc$. Ensuite, on forme un carré en appliquant l'algo de Gauss:
    $q=(\sqrt{2}a-\frac{1}{\sqrt{2}}b-\frac{1}{\sqrt{2}}c)^2-(\frac{1}{\sqrt{2}}b-\frac{1}{\sqrt{2}}c)^2$
    donc la signature est $(1,1)$. En particulier, la forme quadratique est dégénérée.

    On m'a demandé dans le thm d'inertie de Sylvester de caractériser les entiers $r,s$ de la signature à l'aide de dimension maximale où la forme quadratique est définie positive. $r$ est la dimension maximale tq il existe un sev $F$ de $E$ de dimension $r$ tq $q$ est définie positive, $s$ est la dimension maximale tq il existe un sev $G$ de $E$ de dimension $s$ tq $q$ est définie négative.

    Dans ma partie sur le calcul différentiel, j'avais mis un contre-exemple au lemme de Schwartz venant du Hauchecorne (pour échanger les dérivées partielles), quand la fonction n'est pas deux fois différentiables, et qu'on suppose seulement que les dérivées partielles d'ordre 2 existent. Il m'a dit qu'il n'était pas clair que l'application était continue en $0$, je lui ai dis qu'on utilisait $|ab|\leq \frac{1}{2}(a^2+b^2)$ et il était content.

    Il m'a demandé de justifier la log concavité du déterminant que j'avais mis en application du théorème de réduction simultanée.

    Il m'a demandé comment on démontrait la classification euclidienne des coniques. Je lui ai dis qu'on utilisait le thm de réduction simultanée pour que le repère soit orthonormé (on n'en aurait pas eu besoin pour la classification affine typiquement), et le temps que je retrouve qu'on appliquer ce thm sur la forme quadratique homogénéisé $Q$ et non sur $q$, il me dit que l'oral est fini donc je suis un peu frustré à la fin.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Le jury était plutôt sympathique, et celui qui dirigeait l'échange (au milieu) enchaînait les questions tout en restant agréable. J'ai beaucoup apprécié ce membre du jury, puisqu'il me posait beaucoup de questions sur les démonstrations du plan en allant vite pour balayer le plus de choses possible, ce qui me convenait à merveille.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Oui, j'ai juste eu une frayeur car il me restait seulement 35 minutes à la fin de la préparation pour revoir mes deux développements, mais ça l'a fait car je les connaissais bien.

  • Note obtenue :

    17.25

  • Leçon choisie :

    125 : Extensions de corps. Exemples et applications

  • Autre leçon :

    142 : PGCD et PPCM, algorithmes de calcul. Applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Le dénombrement des polynômes irréductibles unitaires sur un corps fini

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Les 6 minutes se sont bien passées et effectuées en 5'59. J'avais bien essayé de mettre en évidence, pour chaque partie, les raisons pour lesquelles je les évoquais et pourquoi elles étaient importantes pour la leçon. C'est ainsi que l'irréductibilité des polynômes revenait assez régulièrement.
    Le développement s'est également bien déroulé, et je l'ai effectué en 14'20.
    Le jury a ensuite demandé des détails supplémentaires sur le développement, notamment sur les inclusions des corps finis ainsi que sur la construction des corps finis.

    Le jury est ensuite passé aux questions sur le plan :
    -Pouvez trouver un polynôme annulateur de sqrt(2)+sqrt(3) ?
    Je connaissais la technique, après quelques calculs, j'ai pu exhiber un polynome annulateur.
    -Pouvez vous démontrer que la somme de deux éléments algébriques est algébrique ?
    Ce résultat était dans mon plan, j'ai dessiné la tour d'extension et j'ai pu expliquer à l'oral le raisonnement.
    -Montrer que X^4 +1 est irréductible sur Q mais réductible dans tous les Fp. (Exemple présent dans mon plan)
    C'est un résultat que je connaissais bien, et que mes camarades de classe et amis m'avaient à plusieurs reprises demandé de leur expliquer (je les remercie donc ici, ils m'ont tant apporté !). Je reponds immédiatement qu'il est irréductible sur Q car c'est le 8 ème polynôme cyclotomique. Concernbant les Fp, il faut d'abord traiter le cas p=2 et utiliser le Frobenius. pour le cas p premier impair, il y a une astuce : 8 divise p^2 -1, on montre ainsi que dans F_p^2, X^4 +1 admet une racine et donc X^4+1 n'est pas irréductible (le dernier point utilisé était un élement de mon plan).

    Dans ma partie critères d'irréductiblité j'avais évoqué le critère d'Einsenstein et le critère de réduction modulo un idéal. J'avais ainsi mis en exemple le fait que les p ème polynomes cyclotomiques étaient irréductiubles sur Z et Q (ceci me permettait de faire un lien avec ma partie extensions cyclotomiques qui arrivaient à la fin de la leçon). Le jury m'a donc demandé de prouver ce résultat.
    Comme cet exemple était juste après le critère d'Eisenstein, j'ai dit qu'il fallait l'utiliser et qu'il fallait plutôt regarder pour l'utiliser phi_p(X+1), j'ai ensuite détailler les calculs.
    -Preuve du critère de réduction modulo un idéal ?
    Je fus moins à l'aise sur ce point et me rappelais plus vraiment de toute la preuve. Il eut fallu improviser ! Je me suis trouvé un peu long à la détente, mais le jury m'a égelement aidé ce qui m'a permi de conclure, difficilement.

    Ceci nous a permi de passer à un exercice :
    Soit K un corps, L un extension algébrique de K et L inclus dans K(X), le corps de fraction de K[X]. Que dire de L ?
    J'ai émis l'hypothèse assez vite que L=K. Il fallait montrer l'autre inclusion... je n'arrivais pas à conclure je suis donc passer dans le cas où K=Q, et pour des raisons de limites j'ai pu conclure. Cependant cette preuve ne fonctionnait pas dans le cas où K était quelconque, mais l'oral s'est terminé à ce moment là.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Le jury fut très agrébable. L'un des membre était peut être un peu plus tatillon, mais certainement à raison !
    Ils n'hésitaient pas aider lorqu'ils voyaient que je bloquais.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    L'organisation des épreuves est vraiment optimale, ce qui est très rassurant. Ce qui est assez frustrant, c'est de n'avoir aucun retour du jury. J'ai eu de la chance lors du tirage car il y avait une leçon que j'appréciais beaucoup et une leçon qui ne me faisait pas vibrer. J'ai donc fait mon choix extrêmement vite. J'ai également été plus long à rédiger ma leçon (2h15) que pendant les oraux blancs au cours de l'année (environ 1h55). J'ai donc pu relire moins de démonstrations que je ne l'aurais souhaité.

  • Note obtenue :

    19.25

  • Leçon choisie :

    203 : Utilisation de la notion de compacité.

  • Autre leçon :

    243 : Séries entières, propriétés de la somme. Exemples et applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Théorème de Stone-Weierstrass

  • Autre(s) développement(s) proposé(s) :

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Encore une fois, j'ai eu de la chance, c'était l'une (la ?) de mes leçons préférées, que j'avais de plus présenté devant la classe cette année.
    Mes camarades de classe me posaient ainsi régulièrement des questions dessus, ce qui m'a permis d'être au point dessus le jour J (sans eux mes résultats auraient été très différents, je leur doit beaucoup).
    J'étais particulièrement fier de mes 6 minutes (qui a plutôt duré 6'15), qui faisait le lien entre toutes les parties et qui montrait l'importance de la compacité. Et j'ai tenté de justifier, assez longuement pourquoi le développement de l'homéomorphisme rentrait dans cette leçon.
    Le jury a choisi Stone Weierstrass, j'aurai préféré l'autre...
    Je suis allé beaucoup trop vite, j'avais terminé ce que je devais faire en presque 10 minutes (alors que pendant l'année le développement était bien assez long...). J'ai donc proposé au jury de prouver quelque chose que j'avais admis juste avant. Peut-être ont-ils apprécié que je réagisse.

    Le jury n'avait pas de questions sur le développement à proprement dit. Ils m'ont demandé :
    -Pourquoi la notion de partie réticulée existait, et si elle était présente dans la littérature ?
    J'ai expliqué que selon moi c'était assez artificielle, que l'on s'en servait juste dans la preuve du théorème de Stone-Weierstrass, et qu'il était bien présent dans la littérature (c'est dans le HIRSH mais je ne l'ai pas précisé).
    -Quelle est l'adhérence des polynomes sur R pour la norme infinie ? Je connaissais le résultat assez bien, c'est donc les polynomes. Ils m'ont demandé des éléments de preuve. je leur est donné à l'oral, cela suffisait.
    -Pourquoi l'hypothèse auto-conjugué est importante pour le théorème de Stone-Weierstrass cas complexe ?
    Pendant la préparation j'avais pu relire le contre-exmple, j'ai donc pu leur redonner assez facilement.
    -Quel est l'adhérence des polynomes à coefficients complexes sur le cercle unité ?
    Je ne connaissais absolument pas la réponse, le jury m'a donc guidé, dans la preuve précdente, on se servait que les coefficients de Fourier c_{-n} étaient nuls. C'était donc une condition suffisante. Avec de l'aide, la récirpoque est vraie grâce au théorème de Fejer (pour la récirpoque je fus très long à répondre, ils m'ont beaucoup aidé).

    Des questions sur le plan :
    -Pourquoi dans R les compacts sont les fermés bornés ?
    J'explique que dans le cas génral les compact sont fermés bornés. Et que la récirpoque pour le cas réel c'est le théorème de Bolzano-Weierstrass. Ils m'ont demandé la preuve de ce théorème. J'ai donné à l'oral la preuve qui se fait par dichotomie, et je leur ai dit qu'il existait une autre preuve, ils ne me l'ont pas demandé.

    Les questions sur le plan se sont arrêtés là. Et on est passé aux exercices ...

    Soit E un Banach et T un opérateur compact. Soit f=id-T. Montrer que les noyaux itérés de phi stationnent. Si f est surjective, montrer que f est injective.
    Je réponds tout de suite qu'en dimension finie, le résultat est connu.
    Après ce fut beaucoup plus difficile. Le jury a du beaucoup m'aider, et je trouve que l'on avancait péniblement sur l'exercice. Pendant cet exercice ils m'ont demandé de nommer le résultat que j'utilisais (lemme de Riesz). J'ai également dit une grosse bêtise que j'ai tout de suite retiré. 'Je retire ce que je viens de dire, c'est faux, on est pas en dimension finie'. (J'ai dit que f était compact, le boulet !). A la fin de l'exercice, on utilisait également un résultat d'algèbre linéaire dont je ne me rappellais plus (ker(g)=ker(g^2) alors ker(g)inter Im(g)={0}), ce qui permettait de conclure sur l'exercice.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Tous les membres du jury ont été sympathiques et agrébales. Ils n'hésitaient pas à m'aider lorsque j'étais entrain de me noyer.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    J'étais très déçu de l'oral car j'aimais vraiment beaucoup cette leçon. J'avais pu pendant le 3h de préparations, relire toutes les preuves sur Ascoli, les opérateurs compacts, mais je n'avais pas eu la place de parler du théorème de Montel de son application (dans H(Omega) la topologie de la convergence uniforme sur tout compact n'est pas normable).
    Je pensais que j'allais avoir, au début, des questions plus 'basiques' sur des résulats de compacité. Mais ma résolution de l'exercice sur les opérateurs compacts était je trouve très décevante... Je ne pensais pas avoir une bonne note. Mais je ne me suis jamais découragé, en tout cas pendant l'oral. On peut donc avoir de grosses difficultés sur l'exercice et avoir une bonne note. Il faut donc aller au bout de son oral et s'accrocher tant que l'on peut.

  • Note obtenue :

    20

  • Leçon choisie :

    155 : Exponentielle de matrices. Applications.

  • Autre leçon :

    102 : Groupe des nombres complexes de module 1. Racines de l’unité. Applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    L'exponentielle induit un homéomorphisme entre Sn(R) et Sn(R)++

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Attention, il y a potentiellement beaucoup de questions oubliées.

    Questions développement :
    >>>> - 5 minutes sur les polynômes interpolateurs de Lagrange, les questions
    >>>> étaient floues, je me suis un peu enfoncé puis j'ai fini par répondre
    >>>> quelque chose que j'avais déjà dit pendant mon développement, et ils
    >>>> m'ont dit que c'était ça...
    >>>> - Erreur de notation vite corrigée
    >>>> - Justification de la suite des inverse bornée : réponse à l'oral

    Questions (sur le plan mais pas que) :
    >>>> - Montrer que exp(A) est un polynôme en A : réponse rapide à l'oral
    >>>> - Majorer le degré du polynôme : réponse à l'oral
    >>>> - Existe-t-il P tel que pour toute matrice A dans Mn(R), exp(A)=P(A) :
    >>>> je conclus après avoir écrit les choses
    >>>> - Preuve lien rayon spectral et norme subordonnée 2 : j'ai donné un sens
    >>>> et on est passé à la suite
    >>>> - Si p(A)<1, comment peut-on définir le log matriciel : je n'ai pas
    >>>> répondu instantanément et ils m'ont alors dit passons à autre chose
    >>>> - Trouver une matrice explicite qui n'est pas l'image de l'exponentielle
    >>>> matricielle : dans mon plan
    >>>> - A-t-on une décomposition polaire pour les matrices dans Mn(R) :
    >>>> réponse et preuve

    Exo : montrer que tout hyperplan contient une matrice inversible : j'ai
    >>>> commencé et l'oral s'est terminé

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Le jury était très agréable, et nous mettait à l'aise vis-à-vis de la chaleur en nous proposant eau et brumisateur.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Tout s'est déroulé comme prévu, et attention le temps passe vite et la chaleur est pesante.

  • Note obtenue :

    13.75

  • Leçon choisie :

    203 : Utilisation de la notion de compacité.

  • Autre leçon :

    264 : Variables aléatoires discrètes. Exemples et applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Equivalence des normes en dimension finie et théorème de Riesz

  • Autre(s) développement(s) proposé(s) :

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Questions sur le développement :
    - Expliquer graphiquement les résultats sur les distances
    - A-t-on unicité du projeté sur un sev de dimension finie : oui si c'est euclidien, non sinon avec contre exemple en dessin

    Questions (sur le plan mais pas que) :
    - Montrer l'uniforme continuité des petites translations (à l'oral)
    - Démontrer le théorème de Weierstrass en utilisant Heine (à l'oral)
    - Connaissez-vous des applications du théorème d'Ascoli ? À part pour montrer que des opérateurs sont compacts rien ne m'est venu à l'esprit
    - A-t-on qu'un produit de compacts est compact sans supposer le produit fini ? Je réponds Tykhonov, on me demande alors un argument moins marteau pour une famille dénombrable, j'ai fini par dire procédé d'extraction diagonale et on est passé à la suite
    - Montrer que A compacte implique Conv(A) compacte : à l'oral
    - Pour le deuxième développement, si E n'est pas supposé compact a-t-on toujours que l'ensemble des valeurs d'adhérence est connexe ? Je donne l'exemple de la série harmonique, mais ils me font remarquer que l'ensemble est alors vide ce qui ne contredit rien. J'essaie alors de montrer que c'est bien connexe, j'avance difficilement avec l'aide du jury, qui me demande alors de conclure avec un dessin ce que je fais

    Exercice :
    Montrer que C(E,R) est séparable avec E métrique compact quelconque
    J'ai vite vu qu'il fallait utiliser Stone Weierstrass, mais je n'étais pas super à l'aise
    J'ai avancé difficilement avec l'aide du jury, pour au final seulement exhiber une sous-algèbre unifère qui sépare les points, il restait à montrer qu'elle était dense mais l'oral s'est arrêté là.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Le jury était très agréable, et nous mettait à l'aise vis-à-vis de la chaleur en nous proposant eau et brumisateur.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Tout s'est déroulé comme prévu, et attention le temps passe vite et la chaleur est pesante.

  • Note obtenue :

    16

  • Leçon choisie :

    224 : Exemples de développements asymptotiques de suites et de fonctions.

  • Autre leçon :

    208 : Espaces vectoriels normés, applications linéaires continues. Exemples.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Asymptotique d'une équation du troisième degré

  • Autre(s) développement(s) proposé(s) :

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Il y avait 2 hommes et une femme. Ils ont tous pris autant la parole.

    Le plan:

    I°) Utilisations des dev limités
    II°) Exemples de dev asymp de fonctions
    1°) Fonctions définies par une intégrale dépendant d'un paramètre
    2°) Méthode de Laplace et exemple
    3°) Fonctions définies implicitement (DEV 1 uniquement)
    II°) Exemples de dev asymp de suites
    1°) Généralités (cas des séries)
    2°) Suites récurrentes (DEV 2)
    3°) Suites définie implicitement

    Il y avait quasiment que des exemples (j'avais environ 25 items qui remplissait presque les 3 pages) issues des FGNs.
    J'avais pas fait de rappels sur les dev asymptotique comme écrit dans le rapport et de toute façon ça aurait été du remplissage.

    Question dev:

    Q: pourquoi on a les inégalités sur les racines ?
    R: Grace aux DL des fonctions (les deux hommes semblaient convaincu. La femme un peu moins ducoup j'ai un peu détaillé en plus.)

    Q: Détails des majorations des restes à la fin
    R : j'écris avec un petit bug sur la majoration l'inégalité de Taylor -Lagrange. Je m'en suis sorti et les jury ont dit ok.


    Questions sur le plan

    Q: comment on trouve un des dev asymptotiques ?
    R: c'était par IPP successives, ont intégrait 1 et dérivait e^{-t²} , le jury acquiesçait.

    Q: utiliser les propriétés du plan pour montrer l'équivalent du sin itéré, (application de l'autre dev )

    R: Je montre comme dans les dev que c'est bien def, cv vers 0 et applique le dev pour conclure (j'ai expliqué un peu où les hypothèses du théorème apparaissait)

    Q: dev asymptotique en +infini de 1/(2+x)
    R: j'ai l'idée de transformer l'expression pour faire un dl en 0 , en posant y=1/x. J'ai eu peu de mal à trouver une bonne expression pour conclure. Avec un peu d'aide pour la transformer, on conclut avec dl de y*(1+2y)^{-1}

    Q: mq tan(x)=x admet une unique sol sur ]πn-π/2,πn+π/2[. + Dl de la solution

    ( On arrivait sur la fin)

    R: Je pose f(x)=tan(x)-x, donc il faut montrer que f admet un unique 0 sur l'intervalle, donc tableau variation puis TVI (je cafouillait un peu). Je conclus sur cette partie de la question. Et le jury dit que l'oral est terminé. (heureusement parce que j'avais aucune idée pour la suite)

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Le jury m'aidait quand je mongolisais.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Pas de surprise, à par le fait qu'il faisait super chaud, donc prenez une bouteille d'eau quoi qu'il arrive.

  • Note obtenue :

    14

  • Leçon choisie :

    149 : Déterminant. Exemples et applications.

  • Autre leçon :

    141 : Polynômes irréductibles à une indéterminée. Corps de rupture. Exemples et applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Critère de Sylvester et applications

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Jury: 2 hommes , 1 femme.

    6mins, j'ai dû finir en vitesse

    Dev proposés : critère sylvester (choisis) et distance à un sev et inégalité de Hadamard

    J'ai dû finir le dev en vitesse.

    Précision sur le DEV. (Oubli de dire que E=R^n)
    Q: Réexpliquer le sens direct (j'avais un peu cafouillé car j'ai mis une ligne qui servait qu'après)

    Q: Pourquoi intégrale de 0 à 1 de M(t) est strictement positive ?
    R: Car M(t) continue sur ]0,1[ et est strictement positif (par le critère de sylvester)

    Q: Écrire l'énoncé la loi d'inertie de Sylvester au tableau (je l'utilisait 2 fois dans le dev, j'avais pris la preuve du Rombaldi et l'application du Gourdon)
    R: je l'écris

    Q: Vous pouvez dire quoi sur le déterminant d'une forme quadratique
    R: (un peu hésitant) je dis que ça s'appelle dans ce cas la le discriminant, que c'est un invariant de congruence sur C ( C'est complètement faux d'ailleurs c'est le rang sur C). Qu'on a discriminant non nul <=> non dégénéré (def il me semble) et que j'en sais pas plus (elle insiste pas).
    Q: Un membre du jury me dit alors d'écrire la formule de changement de bases des formes quadratiques et oh miracles P est dans Gn(K) et pas On(K) donc pas même discriminant. Il me demande alors un lien dans des cas particulier de formes quadratiques.
    R: Si A congrue à B et A def pos, alors B aussi (pareil si def negative)

    Exo: Calcul d'un déterminant avec a sur la diagonale, et des 1 sur/sous la diagonale.

    R: je suppose d'abord que a inversible pour essayer un pivot de gauss pour échelonner la matrice pour pouvoir le calcul. Un membre du jury me dit que ducoup j'obtiens un a-1 sur la diagonale donc il faudrait à nouveau une hypothèse etc...
    Ils me disent alors qu'elles autres méthodes j'ai, je dis développer ligne/colonne car la matrice est presque diagonale. Je fais ça. J'obtiens une formule de récurrence pour le det.
    Ils me demandent ce que c'est comme relation, je dis suite vectorielle (n'importe quoi hein) ils me disent si je suis sur, je dis "nan c'est une suite définie par une relation de récurrence un+1=f(un)
    Ils me demandent alors la forme du déterminant. Je dis polynôme en a et qu'on a pas besoin d'hypothèse sur a (on aurait pu dire ça direct avec la formule du déterminant d'ailleurs mais bon)

    Question sur le plan.

    Q: ils demandent une idée de la preuve C-semblable pour des matrices réelles=> R-semblables.
    R: je pose P la matrice tq A=PBP^-1
    Puis P=P1+iP2 la partie réelle et imaginaire, et P(t)=det(P1+tP2). Je montre que c'est un polynôme en t non nuls donc il existe un réelle tq blablabla. Puis je galère un peu à conclure à après avoir trouvé : P1A=P1B et P2A=P2B (mais je dis qu'on sait pas si P1/P2 inversible car c'est ce qu'on veut montrer)
    Ils passent à autre chose.

    Q: lien entre rang et déterminant ? (J'avais oublié de le mettre dans le plan)
    R: je l'écris au tableau : si rang r, il existe un mineur (pas forcément principal) non nul de taille r.
    Q: et c'est forcément un carré le mineur ? (elle voulait dire si c'était un carré complet)
    R:je sais pas (j'avais aucune idée)
    Q: propriété topologique du rang ducoup ?
    R: j'en s'avais rien mais je dis que je pense que ça va peut-être être un ouvert. En disant qu'on peut peut être montrer que l'ensemble des matrices de rang r, va être égal à du f^-1{R*} , avec f dépend du déterminant et R* car le mineur est non nul. (aucune idée si c'est vrai par contre)

    L'oral s'est terminé la.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Le jury aidait quand j'avais pas d'idée. Même si c'était pas la bonne voie, ils encourageaient mes démarches

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    La préparation est passé ultra vite et j'ai mis moins d'énoncés que prévu (par rapport à ma préparation) mais j'eu quand même du mal à rentrer dans les 3 pages (l'entête de la première page prend quand même pas mal de place donc prévoyez 2/3 d'une colonne en moins je pense)

  • Note obtenue :

    12.25

  • Résumé du dossier fourni

    Pas facile de trouver des informations précises sur la forme que doit prendre le dossier, c'est ce qui me motive à faire un retour ici. Pour ma part, j'avais une expérience exclusivement académique jusque là. J'ai donc fait une page type CV contenant mes études et postes à l'université, mes publications principales, et une deuxième page pour les expériences d'enseignements et de diffusion scientifique. Les dix pages restantes étaient consacrées à la présentation de mon domaine de recherche, avec des encadrés qui présentaient des activités que j'estimais pouvoir faire à un niveau lycée ou L1/L2 (que je précisais selon l'activité). J'en ai fait 4 en tout, deux niveau lycée et deux niveau licence. Je les ais construites comme des exercices qu'on trouverait dans un livre de maths avec un énoncé puis une série de questions (en m'autorisant parfois à ne pas définir tous les termes de l'énoncé pour rester concis, je me disais que le jury les connais sûrement et qu'au pire je pourrais préciser à l'oral). Pour le côté recherche, les attentes de la présentation varient fortement si on a une thèse en maths ou dans un autre domaine avec lequel le jury sera nécessairement moins familier. Pour ma part, j'ai une thèse de maths (en combinatoire). Comme 10 pages, c'est court et que le dossier sert aussi de support de présentation, j'ai préféré présenter en détail les objets principaux de mon domaine de recherche, et finalement assez peu parler de mes travaux à proprement parler. En fait, je me suis basé sur l'intro de ma thèse pour structurer ma présentation. Dans chaque section, je donnais les définitions de bases, l'idée générale derrière ces définitions, les résultats principaux qui étaient liés à ces objets, et je concluait par un paragraphe où je parlait de comment ces objets intervenaient dans mes recherches. J'ai mis assez peu d'équations/théorèmes, seulement pour illustrer des résultats importants. J'ai mis des figures quand je pouvais pour m'en servir comme support pendant la présentation. Finalement, entre les figures et les encarts d'activité, les 10 pages passent vraiment vite et forcent à être synthétiques.

  • Échange avec le jury

    PREPARATION

    L'épreuve commence par l'heure de préparation où on a une copie de notre dossier, du rapport de l'agreg docteur de l'an passé et où on prends connaissance de la question du jury. Pour ma part, celle-ci consistait à s'inspirer d'un domaine au choix parmi arts, cuisine, sport et musique pour proposer une activité introduisant une notion mathématique du programme de lycée/licence (En discutant avec d'autres candidats à l'agreg docteur, au moins 2 ont eu la même question sur cette session, par contre je ne sais pas si on avait le même jury ou si celui-ci donne la même question à tous). Une des difficulté que j'ai eu était de jauger les attentes du jury sur l'activité proposé (à quel point on doit faire des propositions précises, structurées et élaborés). En soi, ça ne prends "que" 5 minutes de la présentation mais bon.. Je réfléchis rapidement à quelques idées, les premières qui me viennent se résument en une phrase (type: on peut parler de transformée de Fourier à partir du cinéma, ou d'arithmétique avec les temps en musique) mais je n'arrive pas vraiment à développer quelque chose derrière. Finalement, je pars sur une idée tirée du sport en compétition. Mon idée était d'illustrer l'adage "que le meilleur gagne" en comparant différent format de compétition : tableau et championnats dans différents scénarios, pour illustrer les notions de probabilités niveau lycée (loi binomiale, probas conditionnelles, espérance). J'essaie de faire des petits calculs cherchant ce qu'il est possible de faire rapidement, mais j'ai tendance à m'éparpiller dans différentes directions en me disant "ah on peut aussi faire ça !" ou "ici on pourrait introduire un autre paramètre", mais menant à des choses plus compliquées dont je ne peut pas m'assurer de faire aboutir pendant l'heure de préparation..

    PRESENTATION

    Au début de la présentation, j'annonce que je vais me présenter (partie CV), puis présenter mes travaux de recherches et enfin répondre à la question qui m'a été proposée. Au bout de 25 minutes de présentation, un membre du jury m'annonce qu'il me reste 5 minutes alors que je ne suis pas tout à fait arriver à la fin de ma partie recherche (j'ai tendance à parler vite sous le stress, mais il faut croire que j'ai sur-corrigé mon défaut.. Il faut dire que j'avais assez peu pris le temps de répéter ma présentation, j'ai préféré dédié mon temps aux autres épreuves comme j'étais assez confiant sur celle-ci). Je passe alors immédiatement à la présentation de mon activité après avoir rappelé la question. Je griffonne rapidement mon idée au tableau, mais comme lors de l'heure de préparation, je trouve ma présentation assez déstructurée comme j'essaie de "trier" parmi mes différentes idées à la vollée. Je donne des exemples précis de calculs que l'on peut faire faire aux lycéens dans un tableau ou les rencontres sont modélisées par des lois binomiales. Pour la partie championnat, je propose de faire le calcul du nombre moyen de victoires. Je précise que donner la loi de proba de gain est délicat car les variables ne sont pas indépendantes, et suggère de passer par des simulations numériques.

    QUESTIONS

    Les premières questions du jury sont sur cette activité, ils me posent des questions qui permettent de préciser certaines choses sur mon activité ou de construire autour de ce que j'ai proposé. Ensuite, ils reprennent mon dossier et me posent des questions sur mon domaine de recherche, là encore pour clarifier certains points ou en creuser d'autres que je n'avais pas mentionné à l'oral. J'ai aussi eu quelques questions sur les activités que je proposait dans mon dossier, soit pour préciser ce que je voulais faire, soit pour s'en servir pour poser une question de maths plus général (à laquelle je n'ai pas su répondre). Je dirais que cette partie dure à peu près 10 à 15 mins.

    Ensuite, le jury pose des questions format "speed dating"/devinettes. Je ne me souviens plus de la première qui m'a été posée, la deuxième est une question de probas/calcul de moyenne: "Dans un établissement, le proviseur dit qu'il y a moins de 30 enfants par classe, et les parents d'élèves disent que leurs enfants ont plus de 30 camarades en moyenne. Les deux peuvent-ils avoir raison ?". Intuitivement, je réponds que oui (en partie car je me doute qu'il doit y avoir un truc), le jury me demande de préciser mon raisonnement, et là c'est le bug.. Je ne vois pas l'argument pour illustrer mon raisonnement et commence à m'emmêler les pinceaux. Le jury m'invite à faire un cas concret, ce que je fais, mais je ne prends pas des valeurs extrêmes (e.g. deux classes de 58 et 2 élèves) et donc le résultat ne saute pas aux yeux sur mon calcul, ce qui m'enfonce dans mon doute.. Finalement, je finis par m'en sortir et comprendre le truc après 5 bonnes minutes de panique où je ne me suis pas montré sous mon meilleur jour.. Heureusement j'ai pas le temps de trop me sentir bête et le jury enchaîne sur une autre question. "Vous êtes contrôlé dans un train et vous n'avez pas votre billet sur vous. Le contrôleur vous demande votre date de naissance pour retrouver votre billet. Que cherche-t-il à faire ?". Je réponds que comme le nombre de dates de naissance est bien plus grand que le nombre de passagers, il y ait une correpondance entre passagers et dates de naissances et mentionne le principe des tiroirs. Le jury rebondit dessus en me demandant comment montrer qu'il y a deux personnes qui ont le même nombre de cheveux dans Strasbourg. Je donne un ordre de grandeur pour les deux quantités et dit qu'on peut conclure avec le principe des tiroirs, le jury me demande si je vois la différence avec le cas précédent. Je réponds que oui, d'un côté on a un argument d'injectivité (qui n'utilise donc pas le principe des tiroirs) et de l'autre de "surjectivité" (dans le pire cas) via le principe des tiroirs. L'entretien se termine là-dessus.

    BILAN

    Même après avoir passé cette épreuve, difficile de donner des conseils précis pour bien la réussir ou d'évaluer la plus-value de certains choix (comme les activités dans le dossier de recherche). Je pense que lire le programme de lycée/licence, même très brièvement, peut aider pour avoir bien en tête les notions de ces niveaux et répondre à la question posée. Pour la partie dossier, je suis content de mon choix de rester sur des notions "de base" de mon domaine de recherche, cela permet de s'assurer qu'on maîtrise (encore) ce qu'on présente et que cela soit accessible pour le jury. Je pense aussi qu'il faut garder en tête que le dossier sert aussi de support de présentation et donc ne pas hésiter à mettre des figures/dessins ou autre pour ne pas projeter un pdf trop austère le jour J. Enfin pour les dernières questions, je ne saurais pas vraiment comment bien s'y préparer.. La difficulté n'est pas tant sur le niveau de maths que dans le fait de ne pas être déstabilisé et de pouvoir rebondir rapidement et assez précisément. Globalement, je trouve cette épreuve plus simple à préparer que les deux autres dans la mesure où on est maître de ce qu'on présente au jury et qu'on a à priori moins de risque de ne pas pouvoir répondre à leurs questions.

    J'espère que mon retour sera utile à certains, et bon courage à tous !

  • Note obtenue

    14

  • Sujet du texte choisi :

    "EDO, EDP, physique quantique vs physique classique" (je ne me souviens plus de l'intitulé exact mais les mots clefs sont là).

  • Sujet de l'autre texte :

    Je n'ai aucune idée de quel était l'autre sujet, simplement je sais que c'était sur de l'optimisation et de la convexité.

  • Un petit résumé du texte :

    Le but est de comparer dans un cas très simple deux modèles distincts décrivants tous deux la position d'une particule de masse m>0 se déplaçant sur une droite (1D). Le premier modèle provient de la physique classique (EDO) et le second de la physique quantique (EDP).
    Si je me souviens bien, la quantité de mouvement dérive d'un potentiel V supposé positif et de classe $ C^{2} $.
    On notait q la fonction position et p la fonction quantité de mouvement toutes deux de la variable de temps t. (Un peu abusé la notation, même un des membres du jury a eu un doute à un moment).

    Le système étudié dans le modèle classique était :
    $ \begin{cases}
    q'(t)=\frac{p(t)}{m} . \\
    p'(t)=-V'(q(t))
    \end{cases} $

    En revanche pour le modèle quantique je ne m'en souviens plus du tout ne l'ayant pas traité.
    Le texte présentait plusieurs théorèmes et voici ceux dont je me souviens (il y en avait plein d'autres mais j'ai tellement peu compris le texte que j'ai eu le temps de traiter que ceux-ci. Je précise aussi qu'il peut il y avoir des erreurs n'étant pas bon sur le sujet...) :
    1) Le système admet, pour toute donnée initiale ($q_{0},p_{0}$), une unique solution maximale qui est globale. De plus une intégrale première est donnée par $H : (x,y)\mapsto \frac{y^{2}}{m}+2.V(x)$.

    2) Il existe une valeur $H_{0}$ tel que si $H(q_{0},p_{0})>H_{0}$ alors $H(q(t),p(t)) \xrightarrow [ t \to +\infty]{} +\infty$

    et si $H(q_{0},p_{0})$ $<$ $H_{0}$ alors $H(q(t),p(t)) \xrightarrow [ t \to +\infty]{} -\infty$.

    Le texte proposait aussi un schéma explicite à sorte de demi pas de temps mais je n'ai pas su le reconnaitre et je ne saurait pas du tout le retranscrire.

    C'est un maigre retour je m'en excuse.

  • Qu'avez vous produit durant la préparation ? (plan, code, dessins, preuves, ...)

    Tout d'abord nous entrons dans une salle info avec des ordis fixes. Les appariteurs passent dans les rangs et vous tirez dans un tas de feuilles votre sujet. Sur la feuille sont écrits vos identifiants de connexion et lorsque vous les entrez vous avez accès à vos deux sujets numériques et des livres en version numérique également. Seulement au bout d'une heure vous aurez aussi accès à la version papier de votre texte. Une clef USB est sur votre ordinateur et fait en sorte que lors du passage devant le jury, vous ayez accès (grâce à vos identifiants) à votre code.

    Mon plan était extrêmement simple et j'ai fait une chose qu'il ne faut normalement pas faire : J'ai paraphrasé le texte pour le présenter ( je n'avais quasiment rien fait à part du code durant la préparation et je n'ai pas réussi à modéliser le problème donc compliqué de faire autre chose que de paraphraser le texte) donc voici mon "plan" :

    I) Présentation du problème
    II) Le modèle classique et le modèle quantique (preuve thm 1) et code)

    A la fin de l'oral j'ai fait un retour sur le modèle classique (Je n'ai fait que présenter le quantique sans rien ajouter du texte pour combler le temps) où j'ai pu mettre en évidence le thm 2) sur les courbes. (j'ai duré pile 35min)

    Ce que j'ai fait au final durant la préparation :
    J'ai réussi à démontrer rigoureusement le théorème 1) et j'ai pu faire du code :

    D'abord j'ai naïvement testé un Euler explicite avec des données initiales "au hasard" et un V "au hasard", à savoir la fonction carré ( qui est bien positive et de classe $C^{2}$ ).
    J'ai alors réalisé le code puis tracé la position en fonction du temps et j'ai aussi réalisé un portrait de phase.

    Puisque le texte proposait un V particulier (je m'en suis rendu compte bien plus tard puisque c'était à la toute fin du texte) j'ai alors décidé de suivre le texte et de coder leur schéma avec le V proposé (c'était une fonction polynomiale de degré 6 sur un intervalle compact et nulle en dehors) et j'ai refait la même chose avec ces nouveaux outils. J'ai ensuite re-réalisé un Euler explicite pour comparer ( je ne savais pas quoi faire d'autre de toutes façons...).
    Au final j'avais tout de même plusieurs pages de codes qui fonctionnaient complètement.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Je ne vais pas détailler totalement puisque je ne me souviens plus de tout (mon esprit a préféré oublier je pense).
    Les premières questions étaient sur ma preuve du premier thm :
    "Pourquoi peut-on appliquer le thm de Cauchy-Lipschitz local ?", "quelles sont ses hypothèses ?" , "Dans la pratique on utilise ce thm dans quels cas ?" . J'ai répondu sans soucis à toutes les questions et plus précisément pout la dernière j'ai dit que si le champs de vecteur était $C^{1}$ en les deux variables (là il y en avait qu'une puisque le cas était autonome) on pouvait l'appliquer. Et là je n'ai pas compris la remarque de l'un d'entre eux "Ah c'est étonnant, c'est pas comme ça que l'on fait d'habitude"... Je n'ai toujours pas compris cette remarque d'ailleurs.

    Ensuite, ils ont tenté de me donner une preuve du thm 2) (que je n'ai finalement pas su démontrer) à partir des courbes mais je n'ai absolument rien compris et je leur répétais sans cesse que je ne comprenais pas mais ils tentaient encore et encore... Cet enfer a duré presque la moitié du temps de question et j'étais extrêmement déçu de leur attitude (J'avais très chaud et étais déjà extrêmement stressé et déçu de ce que j'avais produit durant la préparation alors là j'ai failli pleurer devant eux je crois). Au final l'un d'eux a demandé aux autres de changer de sujet (il était bien temps).

    Finalement même les dernières questions ont été éprouvantes pour moi puisque l'un d'entre eux s'exclame en disant " maintenant j'aimerais parler du numérique" et il m'a demandé si je savais pourquoi le schéma proposé par le texte est mieux qu'un Euler explicite. Je lui ai répondu que le fait de le faire en deux temps devrait diminuer l'erreur. Il m'a demandé s'il y avait des outils permettant de déterminer si le schéma est "bon" ou "meilleur" qu'un autre et j'ai répondu que c'était la notion de convergence et vitesse de convergence (dont ils m'ont demandé les définitions. Je n'était pas à l'aise avec ça mais j'ai finalement réussi à m'en sortir péniblement.) Ils ont senti que je n'était pas du tout à l'aise avec la notion et puisqu'il restait seulement 1 ou 2 min un membre du jury me pose une dernière question : "savez-vous approcher la dérivée ?".
    Alors là j'étais outré carrément je savais être descendu bas, mais je ne savais pas que c'était à ce point ( d'ailleurs je ne voyais pas le rapport). J'ai donc répondu (taux d'accroissement) et il m'a dit "et si on veut quelque chose de mieux, à l'ordre 2 ?" j'ai paniqué et dit "on pourrait utiliser les formules de Taylor à l'ordre deux" et l'oral s'est arrêté ici.

  • Suite à la présentation, qu'est ce qui vous semblait améliorable ? (plan, gestion du temps, choix des résultats présentés, ...)

    Je pense qu'il est important de dire tout ce que l'on a essayé de faire durant la préparation, même si l'on a pas réussi à finir. Le jury peut décider de vous guider pour réussir et vous pouvez finalement récupérer des points (même si cela n'a pas été mon cas ce jour ci).
    Je pense que je n'aurais rien pu faire de mieux, les conditions ne m'ont pas trop aidé (Jury peu aidant et chaleur extrême). J'aurais simplement dû mieux me préparer durant l'année ( en physique par exemple et surtout sur la convergence des schéma numériques ).

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) durant les questions ?

    Quasiment un seul des 4 membres du jury m'a parlé et il insistait beaucoup alors qu'il était clair que je ne comprenais vraiment pas et qu'il fallait passer à autre chose. Un des membres faisait la tête et regardait très mal mon code, il n'a pour autant pas laché un mot de l'oral.
    Une des membre m'a posé une seule question et semblait satisfaite mais pas non plus souriante.
    Le dernier membre avait l'air sympa mais n'a pratiquement rien dit et au final c'est celui qui m'a fait la remarque sur l'application du thm de Cauchy-Lipschitz local donc je n'ai pas compris ce qu'il pensait réellement.
    Je n'ai vraiment pas aimé ce jury ( le seul sur les 3 qui n'a, pour moi été que très peu bienveillant ).

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Sur le moment, comme je l'ai déjà dit, j'ai très très mal vécu cet oral et me suis senti très mal durant toute l'épreuve. Donc je suis très surpris par ma note (je pensais avoir moins de 5).
    Corollaire : rien n'est jamais perdu, même si vous pensez avoir raté, continuez à tout donner et vous serez certainement surpris.

  • Note

    11.25

  • Leçon choisie :

    204 : Connexité. Exemples d’applications.

  • Autre leçon :

    241 : Suites et séries de fonctions. Exemples et contre-exemples.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Lemme de la grenouille

  • Autre(s) développement(s) proposé(s) :
  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Pendant mon développement j'ai fait plusieurs coquilles que j'ai corrigé au fur et à mesure que je les voyais. Une membre du jury m'a dit au début des questions qu'elle avait vu plusieurs coquilles mais qu'il lui semblait que j'avais tout corrigé donc on pouvait passer aux questions.
    Ils ont commencé par quelques questions sur mon développement : justifier que A' est une union de boules ouvertes, réexpliquer les inégalités et l'existence d'un terme de la suite dans les points fixes de f dans l'application.
    Ensuite, ils m'ont fait faire les exemples de mon plan ou des choses proches de ces exemples:
    Exemple de l'adhérence de {(x,sin(x)), x entre 0 et1} qui est connexe pas connexe par arcs, pourquoi connexe (image d'un connexe par une fonction continue puis on prend l'adhérence), idée de la preuve de pas connexe par arcs (cf exo 1 de connexité dans le queffelec de topologie)
    Pourquoi deux intervalles de natures différentes ne sont pas homéomorphes ? Pourquoi R et R^2 ne sont pas homéomorphes ? on enlève un point dans chaque et ils n'ont plus la même connexité
    Est-ce que l'image réciproque d'un connexe est connexe ? Non, contre-exemple ? Une fonction constante partant d'un ensemble non connexe.
    J'avais mis l'exercice 4 de connexité du gourdon et ils m'ont demandé ce qu'il se passait en dimension 3 ou 4 : en dimension 3 on est sur une sphère qui est connexe par arcs donc on a le même résultat en raisonnant de la même façon.
    Ensuite ils m'ont donné deux exercices. Pour le premier, on prend f : U -> U avec U un ouvert connexe de C tel que fof=f. Montrer que f est constante ou nulle. Ils m'ont vraiment beaucoup aidé pour cet exercice en me donnant des indications à plusieurs étapes et le théorème de l'application ouverte que je ne connaissais pas (l'image d'un ouvert par une fonction holomorphe est un ouvert). Pour les idées de démonstration il faut supposer f non nulle, dériver l'égalité, utiliser le théorème de l'application ouverte et le théorème de prolongement analytique, primitiver et montrer que la constante est nulle (peut-être pas exactement dans cet ordre). Ils m'ont demandé de préciser les hypothèses du théorème de prolongement analytique donc je pense qu'ils voulaient surtout que j'ai l'idée d'utiliser ce théorème et de savoir l'utiliser.
    Deuxième exercice : existe-il une fonction continue envoyant les rationnels dans les irrationnels et les irrationnels dans les rationnels ? J'ai essayé de trouver un exemple mais je me suis rendue compte que aucune idée ne marchait (et que ça n'utilisait pas la connexité) donc j'ai fini par dire que ça ne devait pas être possible. Ils m'ont demandé les composantes connexes de Q (les singletons) et les composantes connexes dénombrables de R\Q (les singletons toujours) puis qu'on montrait que ce n'était pas possible comme ça mais le temps était fini.

    Mon plan :
    I Espaces connexes
    1) Généralités
    2) Stabilité
    3) Composantes connexes
    4) Connexité par arcs
    II Passage du local au global
    III Applications
    1) Fonctions et suites (DEV Lemme de la grenouille)
    2) Espaces non homéomorphes
    3) Espaces de matrices (DEV GLn dense ouvert connexe)

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Le jury était très gentil, souriant et encourageant.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Je n'ai eu aucune question sur ma partie connexité des espaces de matrices (j'aurais bien aimé) et aucune preuve de propriétés ou théorèmes de cours à faire.

  • Note obtenue :

    17

  • Leçon choisie :

    142 : PGCD et PPCM, algorithmes de calcul. Applications.

  • Autre leçon :

    161 : Espaces vectoriels et espaces affines euclidiens : distances, isométries.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Critère d'Eisenstein

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    J'ai choisi la leçon PGCD par dépit plutôt que par choix parce que je ne voulais vraiment pas passer sur la 161 (pas mon impasse mais tout comme). Du coup c'était une leçon que je n'avais pas vu depuis longtemps et je savais d'emblée qu'il me manquait des algorithmes (je n'ai mis que euclide classique). Donc si vous faites cette leçon, renseignez vous au moins sur Euclide étendu je pense et mettez le dans le plan si possible.
    Pour ce qui est de l'oral du coup je suis passée sur Eisenstein version Z/Q. Je montre que si un polynôme est réductible dans Q[X] alors on peut le réduire dans Z[X], donc le jury m'a demandé de préciser pourquoi je faisais ça dans ce développement. Ensuite il m'a demandé si la réciproque était vrai, il m'a donné l'exemple de 2X pour voir qu'en général non mais qu'il faut rajouter que le contenu vaut 1 pour que cela soit vrai.
    Ensuite ils m'ont demandé de démontrer l'homogénéité du contenu (qui découle de celle du pgcd).
    Ensuite, on m'a demandé pour quels polynômes classiques on pouvait utiliser le critère d'Eisenstein, comment on faisait ? J'ai répondu pour les polynômes cyclotomiques dans le cas où on a l'indice qui est premier. On évalue le polynôme cyclotomique en X+1 et on montre qu'il est p-Eisenstein (je suis passé par l'exemple avec 3 pour avoir une idée avant de conclure pour tous).
    Dans mon plan j'avais mis que le pgcd de X^n-1 et X^k-1 est X^(pgcd(n;k))-1, ils m'ont demandé de le montrer. Je suis passée par l'écriture avec les polynômes cyclotomiques et j'ai déterminer le pgcd dans Q[X]. Ils m'ont demandé ensuite de le faire dans C[X] donc j'ai réécrit le polynôme comme le produit des (X-s) avec s racine et j'ai déterminé le même pgcd. Ils m'ont demandé si c'était normal j'ai dit que oui en utilisant Bezout et l'invariance de la division euclidienne par extension de corps, qu'ils m'ont demandé d'expliquer/démontrer.
    Ensuite on a parlé de l'algorithme d'Euclide. Une membre du jury voulait savoir comment déterminer la décomposition de Bezout algorithmiquement. Avec l'algorithme d'Euclide, il faut "remonter" donc on ne peut pas le donner à un ordinateur. Elle voulait que je donne l'algorithme d'Euclide étendu je pense mais je ne le connaissais pas et je n'ai pas su retrouver l'algorithme. J'ai fini par dire que je pensais que c'était Euclide étendu. Elle a décidé de passer à autre chose parce que vraiment je ne connaissais pas et ne trouvais pas.
    Ils m'ont donné un exercice d'application du théorème des restes chinois similaire à l'exemple de mon plan. J'ai redonné les hypothèses d'application du théorème et résolu le système, j'ai vérifié mon résultat particulier à la fin qui était faux donc j'ai repris mes calculs et vu que j'avais échangé deux valeurs dans mon calcul et cette fois ça marchait.
    Pour finir ils m'ont donné un exercice : Soit u un endomorphisme de E un Kev de dim finie. Montrer que P(u) est inversible ssi le pgcd(P(u), pi)=1 avec pi le polynôme minimal de u. J'ai commencé par le sens dur, je n'y arrivais pas ils m'ont dit de passer au sens réciproque qui était plus facile (décomposition de Bezout + définition du polynôme minimal). J'ai donné quelques idées pour le sens direct mais le temps était fini.

    Mon plan :
    I Anneaux factoriels
    1) Existence du PGCD et du PPCM et conséquences
    2) Anneaux de polynômes (DEV Eisenstein)
    II Anneaux principaux
    1) Propriétes et conséquences du PGCD et du PPCM
    2) Théorème des restes chinois (DEV Restes chinois)
    III Anneaux euclidiens
    1) Algorithmes de calcul
    2) Anneaux de polynômes
    III Applications
    1) En algèbre linéaire
    2) Groupes finis

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Le jury était assez froid par rapport aux autres que j'ai eu durant les trois jours, ils chuchotaient beaucoup entre eux. Ils n'étaient pas méchants pour autant et passaient la question ou m'aidaient quand je bloquais.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Cette leçon étant assez à part et ne l'ayant pas bossé beaucoup ou juste avant les oraux, je n'avais pas d'idées sur les questions qu'ils pouvaient me poser donc je ne savais pas trop quoi anticiper pendant la préparation à part refaire mes exemples et les preuves (qu'ils ne m'ont pas demandé). Ils ne m'ont pas non plus parlé de groupes finis (j'avais mis un théorème sur l'ordre et le théorème de structure des groupes abéliens finis). Pour la note c'était à peu près voir un peu mieux que ce que j'espérais après l'oral.
    Aussi, j'avais appris par coeur les grandes parties de mon plan mais quand j'ai commencé ma préparation je ne savais pas quoi mettre d'intéressant dans la partie 1 qui devait s'appeler divisibilité et premières propriétés donc je ne l'ai pas mise et je ne pense pas que ça a manqué, je ne pouvais de toute façon pas tout mettre. Dans mon plan le vrai manque était les algorithmes sur lesquels il faut je pense un peu insister en mettant au moins deux algorithmes différents.

  • Note obtenue :

    12

  • Leçon choisie :

    144 : Racines d’un polynôme. Fonctions symétriques élémentaires. Exemples et applications.

  • Autre leçon :

    190 : Méthodes combinatoires, problèmes de dénombrement.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Théorème de Kronecker

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):
  • Liste des références utilisées pour le plan :
  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Le jury était composé de deux hommes et une femme. Ils m'ont rappelé les modalités de l'épreuve avant de me laisser commencer.

    J'ai fait ma présentation de 6 minutes, où j'ai insisté sur le fait qu'un polynôme irréductible n'avait pas de racines mais que la réciproque était fausse.
    Pour motiver ma deuxième partie, j'ai dit qu'un polynôme n'admet pas forcément de racines dans un corps donné et qu'il est donc nécessaire d'aller dans des sur-corps du corps considéré pour trouver des racines d'un polynôme : cela mène aux corps de rupture. Cependant, il arrive que le polynôme ne soit toujours pas complètement scindé (il manque des racines dans le corps de rupture). On considère alors le corps de décomposition.
    J'ai expliqué que les racines de l'unité étaient des racines avec des propriétés remarquables, et que les polynômes cyclotomiques avaient leur place dans cette leçon car ils étaient définis directement à partir de leurs racines.

    Ils m'ont ensuite demandé de rappeler quels étaient mes deux développements. Avant de choisir, un des membres du jury (qui d'ailleurs a été assez désagréable durant tout l'oral) m'a demandé comment je faisais la preuve de l'irréductibilité des polynômes cyclotomiques. Un peu surpris par cette question, je lui ai demandé si c'était le développement qu'ils voulaient que je fasse. Il m'a dit de juste lui donner l'idée à l'oral. J'ai dit que l'on prenait une racine primitive $n$-ième de l'unité, qui avait un polynôme minimal $\pi$ car c'était un élément algébrique, et que notre but était de montrer que $\Phi_n=\pi$ pour en déduire l'irréductibilité de $\Phi_n$ sur $\mathbb{Q}$.
    Finalement, ils ont choisi le premier développement, celui sur le théorème de Kronecker.
    Mon développement s'est bien passé, je l'ai fait en 14min30.

    Est venu ensuite le moment des questions :
    J : Dans le développement à un moment donné vous utilisez une matrice compagnon, est ce que vous pouvez nous ré-expliquer votre démarche ?
    M : J'ai expliqué à l'oral tout le raisonnement en faisant le lien entre matrices dans $M_n(\mathbb{Z})$, polynôme caractéristique et valeurs propres. Ils étaient satisfaits.
    J : Pour ce raisonnement vous avez trigonalisé votre matrice, pourquoi vous pouvez le faire ?
    M : En regardant notre matrice comme étant à coefficients dans $\mathbb{C}$, d'après le théorème de d'Alembert-Gauss, son polynôme caractéristique va être scindé, donc la matrice est trigonalisable dans $\mathbb{C}$.

    J : Dans votre plan vous définissez le corps de décomposition pour un polynôme mais celui-ci n'est pas irréductible ?
    M : Alors non, on le définit pour un polynôme quelconque, en revanche pour les corps de rupture oui il faut que le polynôme irréductible (il avait l'air assez surpris alors que c'était vraiment les définitions classiques que j'avais faites, même son collègue lui a indiqué sur le plan que ce que je disais était bon. Il a ensuite décidé de ne pas me lâcher pendant un long moment, il n'y avait que lui qui parlait).
    J : D'accord très bien. Alors vous définissez les corps finis avec les corps de décomposition, mais est-ce qu'il ne manque pas quelque chose ?
    M : J'ai relu le théorème à voix haute, que $\mathbb{F}_q$ était défini comme le corps de décomposition de $X^{q}-X$ sur $\mathbb{F}_p$, et que ce corps à $q$ éléments était unique à $\mathbb{F}_p$-isomorphisme près. J'ai dit que je ne voyais pas d'erreur.
    J : Vous êtes sûr que l'on peut construire $\mathbb{F}_q$ comme ça ? Par exemple si je vous demande de construire $\mathbb{F}_9$ ?
    M : Alors si l'on veut un expression explicite, il vaut mieux définir $\mathbb{F}_9$ comme $\mathbb{F}_3[X]/(\pi)$ où $\pi$ est un polynôme irréductible de degré 2 sur $\mathbb{F}_3$. C'est une autre construction possible.
    J : Non non mais juste de façon théorique avec votre définition.
    M : Vous voulez que je fasse la preuve ?
    J : Dites nous comment vous construisez $\mathbb{F}_q$.
    M : On suppose qu'on a un corps à $q$ éléments et on montre qu'alors c'est un corps de décomposition de $X^{q}-X$ sur $\mathbb{F}_p$. Or il y a unicité du corps de décomposition donc on obtient l'unicité de $\mathbb{F}_q$ sous réserve d'existence. Ensuite on regarde l'ensemble des racines de $X^{q}-X$ sur $\mathbb{F}_p$ et l'on montre que c'est un corps à $q$ éléments. On a donc prouvé l'existence et l'unicité de $\mathbb{F}_q$.
    J : Donc cela nécessite d'avoir le corps de décomposition ?
    M : Oui mais dans la proposition précédente on sait que l'on a existence et unicité du corps de décomposition.
    J : D'accord donc cela revient à avoir l'existence du corps de rupture.
    M : Oui car le corps de décomposition est construit à partir des corps de rupture (là j'avais vraiment l'impression qu'il essayait de s'en sortir comme il pouvait).
    J : Vous pouvez nous prouver l'existence du corps de rupture ?
    M : On prend $\pi$ un polynôme irréductible sur $K$ et on considère le quotient $K[X]/(\pi)$. Alors comme $K$ est un corps, $K[X]$ est principal. Or $(\pi)$ est un idéal premier donc il va être maximal. Donc $K[X]/(\pi)$ va être un corps. Et si l'on note $x$ la classe de $X$ dans ce quotient, alors $x$ va bien être une racine de $\pi$. On a bien l'existence d'un corps de rupture.
    J : Dans le plan, vous avez des équivalences sur le fait d'être un élément algébrique. Vous pouvez nous démontrer pourquoi si $\alpha$ est algébrique sur $K$ alors $K[\alpha]=K(\alpha)$ ?
    M : On considère le morphisme $f:K[X]\longrightarrow K[\alpha]$ qui à $P\in K[X]$ associe $P(\alpha)$. Alors l'image est bien $K[\alpha]$ par définition, et d'après le premier théorème d'isomorphisme on a que $K[X]/(\pi) \simeq K[\alpha]$ où $\pi$ est le polynôme minimal de $\alpha$ sur $K$. Or $K[\alpha]$ est intègre donc $K[X]/(\pi)$ est intègre donc est un corps par les mêmes raisons que précédemment. Ainsi $K[\alpha]$ est un corps qui est inclus dans $K(\alpha)$, on a alors l'égalité (après ce long interrogatoire, ce jury n'a plus parlé de l'oral).

    J : Quels sont les polynômes irréductibles sur $\mathbb{R}$.
    M : Les polynômes de degré 1 sont irréductibles. Et puis dans le plan il y a une propriété qui dit qu'il y a aussi les polynômes de degré 2 et 3 qui n'ont pas de racines dans $\mathbb{R}$..
    J : Et des polynômes de degré 3 qui n'ont pas de racines dans $\mathbb{R}$. il y en a beaucoup ?
    M : Ah oui pardon, en fait grâce au théorème des valeurs intermédiaires, on sait que tout polynôme de degré impair possède au moins une racine réelle. Il reste à régler le cas des polynômes de degré pair. En fait on sait que si l'on a une racine complexe $z$ alors $\overline{z}$ est aussi racine. On peut donc factoriser par $(X-z)(X-\overline{z})=X^2 -2Re(z)X+|z|^2$ qui est un polynôme à coefficients réels. Ainsi on va pouvoir regrouper notre polynôme par paquets de 2. Donc tous les polynômes de degré $\ge 3$ sont réductibles sur $\mathbb{R}$.
    J : On regarde le polynôme $P(X)=X^4 +X+3$. Calculez la somme des puissances cinquièmes de ce polynôme.
    M : On veut calculer $\sum_{i=1}^{4}\lambda_i^5$. On a donc affaire à un polynôme symétrique, et l'on sait que l'on peut l'exprimer en fonction des polynômes symétriques élémentaires, ce qui va permettre d'utiliser les relations coefficients-racines. Pour trouver cette décomposition, on va y aller à tâtons.
    J : Oui mais si on vous demande puissance 15 et pas puissance 5 ?
    M : Effectivement ça va être compliqué.
    J : N'oubliez pas que les $\lambda_i$ sont les racines de $P$.
    M : On a donc que $\lambda_i^4 +\lambda_i+3=0$. On multiplie par $\lambda_i$ et on somme pour trouver $\sum_{i=1}^{4}\lambda_i^5 + \sum_{i=1}^{4}\lambda_i^2 + 3\sum_{i=1}^{4}\lambda_i =0$. On va donc devoir exprimer $\sum_{i=1}^{4}\lambda_i^2$ en fonction des polynômes symétriques élémentaires.
    J : C'est mieux comme ça parce que sinon on aurait tatonné longtemps pour les puissances 15.
    M : C'est vrai, j'avais clairement pas envie de le faire. Et même pour 5 d'ailleurs.
    J'ai fini le calcul pour trouver que $\sum_{i=1}^{4}\lambda_i^2=0$ et aussi que $\sum_{i=1}^{4}\lambda_i^5=0$. Euh mais attendez. . .
    J : Quel est le problème ?
    M : On a une somme de carrés qui est nulle. Ah mais non ces racines peuvent être complexes donc il n'y a pas de soucis.
    J : Qu'est ce que vous pouvez dire sur les racines réelles de ce polynôme du coup ?
    M : Si elles sont toutes réelles, alors elles sont toutes nulles. Or 0 n'est pas racine donc ce n'est pas possible. Comme ce polynôme est de degré 4, s'il a une racine réelle il en a forcément une deuxième.
    J : Comment on fait pour savoir si notre polynôme admet une racine réelle ?
    M : On peut d'abord regarder si il admet des racines rationnelles.
    J : Et si vous avez des outils d'analyse ?
    M : On peut utiliser le TVI. Pour ça on fait un tableau de variations. J'ai donc calculé le polynôme dérivé et fait un tableau de variation en distinguant les cas selon le signe du minimum de la fonction polynômiale associée.
    J : Très bien l'oral est fini.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Il y avait un homme et une femme qui étaient très bienveillants et sympathiques. En revanche, comme je l'ai écrit précédemment, le membre du jury qui ne comprenait pas ma construction de $\mathbb{F}_q$ était très direct et incisif sur ses questions. D'autant plus que j'ai vérifié et tout ce que j'ai dit était bon. Donc heureusement que j'étais à l'aise sur ces notions et sûr de moi, car sinon il aurait très bien pû m'induire en erreur.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Pas grand chose à dire, tout est très bien organisé. On a bien 3h de préparation, et avant de monter dans notre salle d'oral on a bien 10 minutes d'attente, ce qui permet de relire ses développements.
    Attention la place sur les feuilles est assez petite à cause des grandes marges, et sur la première page le bandeau prend beaucoup de place. Il faut donc être prêt à enlever des items du plan si nécessaire.

    Le temps des questions n'a duré que 27 minutes, j'étais assez surpris de sortir autant en avance.

  • Note obtenue :

    16.75

  • Leçon choisie :

    206 : Exemples d’utilisation de la notion de dimension finie en analyse.

  • Autre leçon :

    243 : Séries entières, propriétés de la somme. Exemples et applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Homéomorphisme de H_n(C) sur H_n^++(C)

  • Autre(s) développement(s) proposé(s) :

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Le développement s'est plutôt bien passé, je suis allé vite au début et ai eu peur de finir trop vite donc j'ai ralenti et n'ai pas pu finir. Au bout de 14 minutes et 30 secondes j'ai posé la craie, annoncé que je n'avais pas le temps de finir à l'écrit et j'ai conclut à l'oral (surtout que le dév rentre dans la leçon grâce aux arguments qui interviennent à la toute fin).

    Le jury m'a alors fait rectifier un point qui en l'état était faux.

    Le jury me dis que j'ai montré que si une matrice est hermitienne, alors c'est un polynôme en son exponentielle puis me demande si c'est vrai pour toute matrice de $M_n(\mathcal{C})$. Le jury m'as incité à regarder des matrices diagonales pour trouver un contre-exemple, j'ai fini par trouver la matrice avec sur la diagonale $2i\pi$ et $2i\pi$.

    Un autre membre du jury me donne un exercice: Soit une équation de plan. Soit une équation d'hyperboloïde. Déterminez les points dans leur intersection de distance extrémale à l'origine.
    J'ai utilisé les extrema liés, posé ma contrainte, vérifié les hypothèses du théorème en différentiant mes applications etc... J'ai cherché une raison pour que mon application distance à 0 (norme euclidienne au carré) et dis une bêtise quant à la compacité de l'intersection considérée.
    Après incitation par le jury j'ai cherché les points qui pourraient être des extrémums grâce au théorème des extrema liés. Le jury m'as stoppé peu de temps avant que je finisse les calculs afin que de conclure à l'oral sur ce qu'il restait à faire. J'ai dis que j'allais avoir un nombre fini de points et qu'il faudrait vérifier au cas par cas si ce sont des extrémums ou non. Le jury avais l'air plutôt satisfait et on est passé à la suite.

    Deuxième exercice: Soit K un compact de $\mathcal{R}^n$. Soit f de K dans lui-même telle que pour tout x,y de K, la norme de f(x)-f(y) est >= à la norme de x-y. Montrez que f est bijective.
    L'injectivité est facile, la surjectivité j'ai ramé longtemps. Le jury m'as fait poser une suite défini par récurrence pour voir si j'avais une idée... J'ai extrait une sous-suite mais ne savais pas qu'en faire et l'oral s'est arrêté.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Le jury a été très bienveillant et m'as accompagné sur les exercices, bien que celle qui m'avais posé l'exercice d'extrema liés me laissait beaucoup patauger. J'avais peur que cela soit signe d'un oral moyen, mais la note finale m'as rassuré.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Ma plus grande surprise était sur l'entretien avec le jury. Celui-ci aimait beaucoup poser des exercices longs, j'ai eu aucune questions sur le plan. À l'extrême opposé de mon jury d'algèbre de la veille qui n'a posé que des questions sur le plan du style '' vous pouvez montrer le point ..'', ce à quoi je m'attendais.

    Au final, je pensais avoir une note bien moindre car j'avais pataugé sur le premier exo et pas réussi le deuxième, mais faire une bonne leçon, bien la présenter, réussir (ou presque) son dév semble être déjà un bon début. Après il faut rien lâcher et montrer au jury qu'on réfléchis et donner ses pistes.

  • Note obtenue :

    15

  • Leçon choisie :

    125 : Extensions de corps. Exemples et applications

  • Autre leçon :

    151 : Sous-espaces stables par un endomorphisme ou une famille d’endomorphismes d’un espace vectoriel de dimension finie. Applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Théorème de Kronecker-Weber faible

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Le dév s'est bien passé. Le jury m'as posé quelques questions sur le dév (pas de question pièges) ils voulaient juste que je répète un argument qu'ils n'avaient pas saisi. Puis quelques rectifications de coquilles.

    Le jury m'as demandé l'expression du p-ième polynôme cyclotomique car je l'utilise sans l'expliciter (question attendue et espérée). Je donne à l'oral l'expression et comment on la retrouve mais le jury n'était pas satisfait et le voulait écrit, je m'exécute et on passe à autre chose.

    Q: Vous avez dis que c'était une version faible du théorème, avez-vous une idée de ce que serait la version forte ?
    R: Je parle de la notion de conducteur en disant honnêtement que je ne me suis pas renseigné. (j'ai vu après que c'était de la théorie de Galois)

    Q: Application du dév: Donnez les extensions cyclotomiques minimales contenant $\mathcal{Q}(\sqrt{-3})$ puis $\mathcal{Q}(\sqrt{3})$. Le théorème me donne le résultats et le jury me demande de verifier que $\mathcal{Q}(\sqrt{-3}) = \mathcal{Q}(\mu_{3})$ et que $\mathcal{Q}(\sqrt{3}) \neq \mathcal{Q}(\mu_{3})$.
    R:J'ai répondu en étant un peu guider par le jury, le premier c'est par égalité des dimensions et inclusion. L'autre par non-égalité des dimensions.

    Q: Quel est le degré de l'extension $\mathcal{Q}(\sqrt{2},\sqrt{3})$ ? (c'était dans mon plan qu'elle était de degré fini)
    R: Je savais direct que c'était 4 mais j'ai tergiverser car je cherchais un autre moyen de le dire que celui que je connaissais, j'ai fini par écrire le schéma d'extension de $\mathcal{Q}(\sqrt{2},\sqrt{3})$ de degré 2 sur $\mathcal{Q}(\sqrt{2})$, elle-même de degré 2 sur $\mathcal{Q}$ et par la base téléscopique $\mathcal{Q}(\sqrt{2},\sqrt{3})$ est de degré 2*2 (=4) sur $\mathcal{Q}$.
    Le jury m'as alors fait justifier que $\sqrt{3}$ n'est pas dans $\mathcal{Q}(\sqrt{2})$ pour justifier le degré de $\mathcal{Q}(\sqrt{2},\sqrt{3})$ sur $\mathcal{Q}(\sqrt{2})$.

    Q(point du plan): Montrez que le Frobenius est un morphisme de corps et que c'est un automorphisme lorsque $K$ est fini.
    R: je le fais.
    Q: Alors $F\circF$ est-il un automorphisme ?
    R: ui
    Q: Quels sont les automorphismes de $\mathcal{R}$ ?
    R: Je dis qu'il n'y a que l'identité et dis que c'est l'identité sur $\mathcal{Q}$ donc sur $\mathcal{R}$. Ils me demandent un argument supplémentaire. Je dis qu'il faut de la monotonie ou bien de la continuité et l'oral s'arrête quand il me disent de vérifier que l'image d'un positif est positif.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Le jury a été très bienveillant, a parfois posé des questions sincères et n'a jamais tenté de me piéger.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Surprise inverse de mon oral d'analyse, je n'ai eu aucun exercice hors de mon plan.

    J'avais peur d'avoir eu des questions/exos "trop simples" pour avoir une bonne note, mais je m'en étais bien sorti. La note fût donc une surprise.

  • Note obtenue :

    16.75

  • Leçon choisie :

    236 : Illustrer par des exemples quelques méthodes de calcul d’intégrales de fonctions d’une ou plusieurs variables.

  • Autre leçon :

    221 : Equations différentielles linéaires. Systèmes d’équations différentielles linéaires. Exemples et applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Pas de réponse fournie.

  • Autre(s) développement(s) proposé(s) :

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    J'aime pas les eéquations diff , j'aime pas le calcul non plus... Mais j'avais pas super bosser les équations diff donc pas pas trop le choix.

    Mon dev c'était le calcul d'une intégral par lee thm des résidus 1/(1+t^n) de 0 a +infini (choisi par le jury)

    Et l'autre injectivite de la transformée de Fourier(qu'ils n'ont pas choisir car je pense que ils avaient du le voir plein de fois (je suis passé le 2 juillet...))

    Petites remarques et éclaircissements sur mon dev. Puis on est passés aux questions.

    J'ai eu essentiellement que du calcul d'intégrales et des passages à la limite (en utilisant beppo levy, Fatou , theorème de convergence dominé etc....)(généralement avec fonction d'une variable, et un moment ils m'ont mis deux variables).

    Les questions n' étaient honnêtement pas difficiles , en tout cas ils auraient pu partir dans des délires bien plus sombres. La on est quand même reste à une altitude agréable.

    J'ai d'ailleurs eu peur que c'était parce que je leur donnais l'impression de ne pas pouvoir faire plus , mais en fait non, vu la bonne note que j'ai eue.

    Encore une fois , comme je l'ai dit en algèbre , on est vraiment les pires personnes pour dire si oui ou non l'oral se passe bien.

    Restez concentré, VERBALISER TOUT CE QUE VOUS FAITES ET TOUT CE QUE VOUS PENSEZ , je pense ça aide et en plus ça permet de montrer au jury que vous avez des réflexes même pour les questions difficiles.


    PLAN LE.JOUR J

    I-Integrale de Riemann
    1) Somme de Riemann
    2) Primitives
    3) IPP et changement de variable

    II- THEORIE DE INTÉGRATION DE LEBESGUE

    1)thm fonda
    Beppo levy , retour , tcd etc...

    2) conséquences sur la régularité des intégrales a paramètres

    3) Fubini et changement de variable


    III- Avec de l'analyse complexe

    1) thm d'holomorphie sous le signe intégral

    2) Thm des résidus

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Assez souriant , lassant réfléchir sans pour autant laisser trop poireauter.

    C était un véritable échange entre moi et le jury (plutôt étonnant pour une leçon calculatoire !) (d'où l'importance de verbaliser ce que vous pensez , ça mène le jury a discuter avec vous, conseillez etc...)

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Oui les surveillants/appariteurs au top comme d'hab.

  • Note obtenue :

    17.75

  • Leçon choisie :

    108 : Exemples de parties génératrices d’un groupe. Applications.

  • Autre leçon :

    157 : Matrices symétriques réelles, matrices hermitiennes.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Générateurs de O(E)

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :


    I.Généralité
    1) Définitions et propriétés
    2) Groupes monogènes et groupes cycliques
    II. Le groupe symétrique
    1) un système de générateurs
    2) Le groupe alterné
    III. Applications en algèbre linéaire
    1) Le groupe GLn(K) et SLn(K)
    2) Le groupe O(E)

    Le jury n'avait pas de question sur le développement directement ils m'ont demandé une application en géométrie sur R^2 et donc de déposer une isométrie en produit de réflexion j'ai eu du mal (il me semble que c'est fait dans le Griffon mais à vérifier) ensuite j'ai eu une question plus général sur la construction d'une composition de symétrie orthogonal par rapport à deux droites et donc l'angle de la rotation.
    Ensuite j'ai eu des questions sur le plan notamment sur les groupes monogènes et cycliques et le fait qu'ils soient isomorphes à Z ou Z/nZ ensuite j'ai eu des questions sur les générateurs de GLn et SLn donc les transvections et les dilatations on m'a demandé si on pouvait décomposer une matrice de GLn comme un produit de matrices diagonalisables, comme j'avais aussi les générateurs de SLn et GLn et applications à la connexité en développement pour d'autres leçons j'étais préparé sur les matrices de transvections mais j'ai quand même eu du mal à décomposer une transvection en produit de matrice diagonalisable avec une indication j'ai réussi à m'en sortir car ce qiu posait problème c'était la diagonale donc il suffit de décomposer la transvection en un produit de matrice avec des éléments différents sur la diagonale.
    Ensuite on m'a demandé de construire le chemin qui rend SLn connexe par arc et on a fini par des questions sur tous les générateurs de Sn et des petites questions sur le fait que les 3-cycles engendrent An
    Ensuite j'ai eu un exo
    Soit G un groupe différent de l'identité et tq les seuls sous groupes de G soit {id,G} montrer que G est cyclique et déterminer son cardinal

    J'ai démontré les deux propositions par l'absurde puis l'oral s'est fini

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Globalement le jury était sympathique par contre il teste souvent sur la géométrie donc il faudrait préparer les aspects géométriques de nos devs

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Je faisais le lemme sur les hyperplans et les générateurs de O(E) en dev et je pensais que le jury allait me poser des questions sur SO(E) mais il ne l'a pas fait mise à part ça pas trop de surprise il vérifie si on connait bien les bases et si on n'a pas écrit des résultats qu'on ne maitrise pas.
    La bibliothèque est très grande mais ce n'est pas comme dans la vidéo sur le site du jury de l'agreg on cherche nous même nos livres et même si c'est très bien rangé (par auteur) ça peut prendre un petit peu de temps de trouver le bon livre.
    Concernant les tableaux y'a une partie à craie et une partie véléda.

  • Note obtenue :

    14

  • Leçon choisie :

    159 : Formes linéaires et dualité en dimension finie. Exemples et applications.

  • Autre leçon :

    155 : Exponentielle de matrices. Applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Enveloppe convexe de On(R)

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Q) Écrire le théorème de Carathéodory, rejustifier (c'est une partie de mon dev) comment on l'utilise pour montrer que l'enveloppe convexe d'un compact est compact.
    Q) Précisions supplémentaires sur le théorème de projection sur un convexe fermé que j'utilise (par exemple quelle sont les hypothèses, pourquoi on peut l'appliquer...
    Q) J'ai dis que j'utilisais la décomposition polaire étendue car ma matrice n'était pas nécessairement inversible, on m'a donc demandé de donner une idée de la preuve de pourquoi on peut étendre
    Q) On prend trois formes linéaires sur R^3 définies par phi_1(x,y,z)=x+y+z, phi_2(x,y,z)=x-y et phi_3(x,y,z)=x-z. Donner la base antéduale.
    R) Les calculs ne se passent pas bien, on m'a arrêté avant la fin
    Q) Est-ce que toute forme linéaire peut s'exprimer indépendamment de la base en fonction de la trace ?
    R) phi(A) = Tr(B^TA) pour un certain B (thm de Riesz)
    Q) En fixant B=J_r la matrice avec des 1 sur la diagonale pour les r premières lignes et des 0 sinon, montrer qu'il existe une matrice inversible dans le noyau de la forme linéaire associée.
    Q) Que dire si on prend une matrice B quelconque maintenant ?
    Q) Montrer que tout endomorphisme de C^n admet un hyperplan stable.
    Q) Soit (l_1,...,l_p) et (m_1,...,m_q) des formes linéaires sur R^n telles que sum_{i=1}^nl_i^2=\sum_{j=1}^qm_j^2. Exprimer les l_i en fonction des m_j

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Ils sont bienveillants.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Aucun imprévu, tout était indiqué clairement.

  • Note obtenue :

    Pas de réponse fournie.

  • Leçon choisie :

    205 : Espaces complets. Exemples et applications.

  • Autre leçon :

    235 : Problèmes d’interversion de symboles en analyse

  • Développement choisi : (par le jury)

    Projection sur un convexe fermé

  • Autre(s) développement(s) proposé(s) :

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Pas de réponse fournie.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Pas de réponse fournie.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Pas de réponse fournie.

  • Note obtenue :

    Pas de réponse fournie.

  • Leçon choisie :

    205 : Espaces complets. Exemples et applications.

  • Autre leçon :

    235 : Problèmes d’interversion de symboles en analyse

  • Développement choisi : (par le jury)

    Projection sur un convexe fermé

  • Autre(s) développement(s) proposé(s) :

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Q) Donner des contres exemple à la projection sur un convexe fermé si ce n'est plus convexe ou fermé.
    Q) Donner des exemples d'applications de ce théorème en analyse (autre que hilbertienne).
    Q) Expliquer pourquoi on appelle ça égalité du parallélogramme.
    Q) Expliquer pourquoi R[X] n'est pas complet, peut-on généraliser ?
    Q) Pourquoi l'ensemble des fonctions continues est complet pour la norme infinie ? Un contre exemple pour la norme 1 ?
    Q) Je ne parle que des fonctions L^p pour p<+oo dans mon plan, l'espace L^oo est il complet ? Quelle est la différence entre L^oo et l'espace des fonctions bornées ? Préciser la définition de la norme infinie sur L^oo.
    Q) On pose E=R+* et d(x,y)=|1/x-1/y|. Montrer que d est une distance mais que (E,d) n'est pas complet.
    Q) On pose C={u dans l² | pour tout n dans N u_n >= 0} montrer que c'est un convexe fermé non vide et calculer la projection dessus.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Bienveillant. M'a plus laissé me débrouiller qu'en algèbre.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Aucune surprise, tout était clairement annoncé.

  • Note obtenue :

    Pas de réponse fournie.

  • Leçon choisie :

    123 : Corps finis. Applications.

  • Autre leçon :

    157 : Matrices symétriques réelles, matrices hermitiennes.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Des isomorphismes exceptionnels des groupes linéaires projectifs d'un corps fini

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    2 dév: Caractérisation des carrés de Fq et théorème des 2 carrés

    J'étais content quand j'ai vu la leçon sur les corps finis car je suis pas trop à l'aise avec mais je connaissais bien mes dévs et les exos classiques. Et puis j'étais pas du tout convaincu par ce que j'aurai mis dans l'autre leçon.

    Développement:

    Q : Vous dites que P^(n-1)(Fq) a q^n-1 droites vectorielles et chacune a q-1 vecteurs directeurs, mais vous voulez dénombrer les droites vectorielles justement. (problème de vocabulaire de ma part)
    Q : C'est pas comme ça qu'on définit les groupes projectifs linéaires quelle est la définition de base ? (j’avais directement quotienté par les homothéties)
    Q : Comment montre-t-on que le centre est constitué des matrices scalaires ?
    Q : C'est quoi le cardinal des racines n-ièmes de l'unité sur Fq, pas seulement dans le cas n=2 ?
    Q : C'est quoi l'argument pour démontrer votre lemme (tout sous-groupe d'indice n de Sn est isomorphe à Sn-1) ?
    Q : Pourquoi ces isomorphismes sont qualifiés d'exceptionnels ? (j'ai ressorti la petite histoire de Phil Caldero dans ses vidéos sur le sujet, ils ont eu l'air de bien aimer)

    Questions sur le plan:

    Q : Vous pouvez démontrer votre théorème 10 (il existe un polynôme irréductible de tout degré sur Fp) ?
    Q : Vous donnez 2 méthodes de construction des corps finis, laquelle préférez-vous ?
    Q : Ok mais comment trouver par exemple un polynôme de degré 100 irréductible sur F3 ? (je parle de Berlekamp et Cantor-Zassenhaus qui donne plutôt la décomposition en produit d'irréductibles)

    Questions/exercices :

    Q : Quel est le lien entre polynôme irréductible sur Fp et sur Z ?
    Q : Et la réciproque ?
    R : Elle est fausse, X^4+1 est irréductible sur Z car c'est phi8 mais est réductible sur Fp pour tout p
    Q : Vous pouvez détailler ?
    R : Sur F2 c'est (X^2+1)^2 et sur les autres on considère X^8-1=(X^4-1)(X^4+1), vous voulez que je détaille ?
    Q : Bon bah on y est presque autant le faire
    R : [J'essaie de ressortir les grandes idées du Perrin puis avec pas mal d'aide sur des détails j'y arrive]
    Q : Bon bah on va essayer de trouver sa décomposition en irréductibles sur Fp. Alors sur F2 vous l'avez pas complètement
    R : Tout à fait c'est (X+1)^4
    Q : Ok donc maintenant pour p>2 on considère l'application phi de Fp[X]/(phi8) dans lui-même qui à Q barre associe Q barre puissance p, on veut trouver la dimension de l'espace propre associé à 1.
    R : [je rigole] je dis que ça me fait penser à Berlekamp [le problème c'est que c'est pas dans l'option A ça :\]
    Q : Ecrivez la décomposition en produit d'irréductibles de phi8.
    Q : Là plein de questions du type pourquoi on peut considérer l'espace propre (phi est linéaire), pourquoi phi est linéaire (c'est l'itérée du Frobenius), que dire de notre espace quotient (théorème chinois), quelle propriété ont ces quotients (ce sont des corps) ?
    R : [j'arrive à montrer que la dimension est égal au nombre de facteurs irréductibles, avec beaucoup de petites questions de leur part]
    Q : Ok et maintenant comment trouver les éléments de cet espace propre ?
    R : On pourrait résoudre un système
    Q : Quoi d'autres comme méthodes ?
    R : On pourrait calculer son polynôme caractéristique
    Q : Et comment on ferait ça ?
    R : Ah on considère la matrice de l'application phi dans une certaine base, on prend la base (1,X barre, X^2 barre, X^3 barre) et donc pour la première colonne c'est 1 et que des 0, pour la 2e euhhh X barre puissance p c'est quoi dans ma base
    Q : Qu'est-ce qu'on sait de X barre ?
    R : On a X barre puissance 4 égal -1
    Q : Ok et donc comment en déduire les puissances ?
    R : Par exemple si p égal 5 on a X barre puissance 5 égal à -X barre
    Q : Ok et pour X barre puissance 7 ?
    R : Bah là on aurait que c'est égal à X barre puissance 3
    Q : Ok et donc pour tout p ?
    R : Euh on aurait une espèce de relation de récurrence ?
    Q : Non
    R : euh je sais pas [fin]

    Je sors content de mon oral car on a réussi à faire pas mal de choses. J'étais dynamique et réactif par rapport à leurs questions/remarques.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Les 3 membres du jury étaient très agréables, la dame n'a pas parlé pour la partie questions, les 2 hommes étaient agréables, l'un avait une tête à faire peur mais il était tout à fait normal dans la manière de discuter, c'était un oral agréable car un échange constant avec le jury et je ne suis jamais resté bloqué trop longtemps donc on avançait bien sur ce qu'on voulait démontrer.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    L'oral s'est déroulé comme prévus. Par contre grosse vague de chaleur pendant les 3 jours donc j'étais en nage à la fin du développement. Le jury nous encourage à boire, il y avait même un brumisateur à disposition que j'ai utilisé avant la défense de plan. Et pour la partie questions, ils ont dirigé le ventilateur dans ma direction.
    Attention: Les feuilles pour écrire sont bien plus petites qu'un format A4. Sur la 1ère page, il y a des encadrés pour mettre le couplage et le titre de la leçon choisie. Donc ça sert à rien de prévoir 50 items.
    On a 2 tableaux: 1 à craie et 1 à feutre.

  • Note obtenue :

    17.25

  • Leçon choisie :

    203 : Utilisation de la notion de compacité.

  • Autre leçon :

    221 : Equations différentielles linéaires. Systèmes d’équations différentielles linéaires. Exemples et applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Théorème de Weierstrass (par la convolution)

  • Autre(s) développement(s) proposé(s) :

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    2 dév: Équivalence des normes et théorème de Riesz

    Je suis très content quand je vois la leçon compacité, je connais bien mon plan, mes dévs et les exos classiques. J'avais fait l'impasse sur les équa diff donc tant mieux.

    Questions sur le développement :

    Q : Vous utilisez la convolée de f qui est définie sur [-1/2,1/2] avec votre approximation de l’unité et votre intégrale est sur [-1/2,1/2]. Or votre définition est l’intégrale sur R. Comment vous le justifiez ?
    Q : Vous minoré le coefficient a_n mais est-ce que l’on pourrait montrer qu’il tend vers 0 indépendamment de ce que vous avez fait ? (c'est les notations du gourdon)
    Q : Qu’est-ce qu’on peut dire du résultat si f est cette fois-ci de classe C^1 ?
    Q : Vous utilisez le théorème de Heine, comment vous le démontrez ?
    Q : Est-ce que vous connaissez des applications du théorème de Heine ?

    Questions/exercices :

    Q : Soit E de dimension infinie et K un compact de E. Que pouvez-vous dire de l’intérieur de K ?
    R : SPOILER c'est vide
    Q : Qu’est-ce que vous pouvez dire de la distance d’un compact à un fermé ?
    R : (je savais qu'elle est atteinte mais je me rappelais plus comment faire, j'ai testé des choses puis on est passé à autre chose)
    Q : Ok et est-ce qu’on pourrait montrer que la distance entre le compact et le fermé est strictement positive ?
    R : Euh faudrait rajouter qu’ils sont disjoints
    Q : Ah oui tout à fait
    R : (j'ai balancé des idées mais ça aboutissait pas)
    Q : Prenez un point dans le complémentaire du fermé et regardez sa distance à ce dernier
    R : (Puisque le complémentaire est ouvert, on a une boule d'un certain rayon qui reste dans le complémentaire. Puis par compacité, on se ramène à un nombre fini de ces rayons)
    Q : On considère, dans l^1 muni de sa norme 1, l’ensemble des éléments vérifiant somme des n*|a_n| <= 1. Montrez qu’il est compact.
    R : (je dis qu'il est fermé borné mais qu'on est en dimension infinie donc ça montre pas la compacité)
    Q : Pourquoi c'est fermé borné ?
    R : (borné c'est OK mais fermé j'essaie de l'écrire comme l'image réciproque d'un fermé mais j'y arrive pas donc on passe)
    R : (je dis qu'on peut soit utiliser la définition topologique soit avec des suites, on va préférer la 1ère car c'est pas agréable de travailler avec des suites de suites)
    Q : Non on va utiliser les suites...
    R : Ok soit une suite (u_n,k) de cet ensemble. A k fixé, ça vérifie que la somme sur n des n*|u_n,k|<=1. Après je sais pas trop.
    Q : Montrer qu’à k fixé, la suite (u_n,k) est bornée. [Ca se finit 5 secondes après]

    Je me suis trouvé assez dynamique, j’ai toujours proposé des idées mais dommage pour le 2e exo. J’ai réussi à chaque fois à me raccrocher à la compacité.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Jury très sympa, 2 hommes et 1 femme. La femme a pas parlé du tout, les hommes ont alterné leurs prises de parole.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    L'oral s'est bien déroulé. J'ai été très surpris de ne pas avoir d'exercices utilisant le théorème de Weierstrass.
    Attention: Les feuilles pour écrire sont bien plus petites qu'un format A4. Sur la 1ère page, il y a des encadrés pour mettre le couplage et le titre de la leçon choisie. Donc ça sert à rien de prévoir 50 items.
    On a 2 tableaux: 1 à craie et 1 à feutre.

  • Note obtenue :

    16.25

  • Sujet du texte choisi :

    Texte A50. Mots clefs: estimateurs, tests, vecteurs gaussiens

  • Sujet de l'autre texte :

    Un problème de parking de voitures, que j’avais déjà vu en tant qu’auditeur mais qui ne m’avait pas inspiré et les notations étaient horribles. Les voitures prennent 2 places et il me semble qu'elles arrivent à temps exponentiels. On s'intéresse notamment au nombre de places libres en fonction du nombres de places totales. Il y a une convergence en proba et une convergence d'une quantité déterministe qui est obtenue en manipulant des séries entières.

  • Un petit résumé du texte :

    On s'intéresse à une série de données qui dépend du temps et on veut savoir s'il y a un instant de rupture dans ces dernières i.e. s'il y a un changement de moyenne avant et après ce temps de rupture.

    Dans une 1ère partie, on présente le jeu de données à disposition (l'évolution du taux de croissance du PIB en France, qui présente un instant de rupture vers 1975 avec la crise pétrolière)
    Dans une 2e partie, on établit des résultats classiques sur la convergence d'estimateurs (estimateur de la moyenne/variance empirique, convergence p.s. via la LGN, convergence en loi via TCL et Slutsky)
    Dans une 3e partie, on introduit une statistique de test. On montre dans une proposition que dans le cas où les données sont gaussiennes, elle suit une loi de Fisher. La preuve est très sommaire, il faut utiliser le théorème de Cochran. Dans le cas général, on a une convergence en loi vers une chi2. Preuve encore une fois minimaliste. Puis on en déduit des tests d'hypothèse quant à la présence d'instant de rupture.
    Dans la dernière partie, on propose d'estimer cet instant de rupture (que l'on supposait connu avant). Cette dernière partie est très lourde en notation et les preuves sont très longues. Cette partie prenait 2 pages sur les 6.

  • Qu'avez vous produit durant la préparation ? (plan, code, dessins, preuves, ...)

    J'ai fait un plan en 2 parties, où je n'ai pas traité la 4e partie du texte. J'ai fait un rapide dessin pour montrer une série de données qui présentait un changement de moyenne.
    J'ai beaucoup alterné avec mes simulations (j'ai montré le jeu de données, j'ai illustré 2 convergence p.s., 1 convergence en loi, l'évolution d'un intervalle de confiance asymptotique, 2 tests d'hypothèse avec calcul de p-value). J'ai démontré les résultats sur la convergence des estimateurs car c'est du classique et c'est pas très compliqué. Puis le gros résultat faisant intervenir le théorème de Cochran. N'étant pas à l'aise avec ce théorème, j'ai passé au moins 1h30 de la préparation à tout bien démontrer.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    J'ai tenu les 35 minutes, en allant rapidement sur la preuve utilisant Cochran. J'ai dû effacer le première partie du tableau (avec autorisation bien sûr) qui comprenait le plan, le dessin et le début de la 1ère partie.

    Q : Comment définir et interpréter la p-value ?
    Q : Est-ce que ça veut dire que le paramètre estimé tombe tout le temps dans l’intervalle de confiance ?
    Q : Est-ce qu’on peut avoir une estimation du nombre de n tels que le paramètre estimé ne tombe pas dans le n-ième intervalle de confiance ? (il m'a indiqué d'écrire ça avec des Bernoulli puis je l'ai écris comme une somme d'indicatrices)
    Q : Vous appliquez le lemme de Slutsky au couple de 2 va, comment en déduire que le produit converge vers le produit des limites ? (j'ai pas mal bugué dessus, me suis embrouillé dans les définitions équivalentes de la convergence en loi et puis je voyais pas où il voulait en venir. Il fallait juste montrer la convergence en loi du produit, ce qui est immédiat avec la définition avec les fonctions tests continues bornées)
    Q : Vous pouvez détailler comment vous appliquez le théorème de Cochran ?
    Q : Pourquoi la projection orthogonale d’un vecteur gaussien sur un sous-espace est encore un vecteur gaussien ?
    Q : Que peut-on dire de la matrice d'un endomorphisme auto-adjoint ? (j'arrivais plus du tout à réfléchir à ce moment-là, la forte chaleur n'a pas aidé)
    Q : Comment estimer ce temps de rupture ? (je ressors les grandes idées présentées dans le texte)

  • Suite à la présentation, qu'est ce qui vous semblait améliorable ? (plan, gestion du temps, choix des résultats présentés, ...)

    Au final je sors mitigé, content de mon exposé et de mes simulations mais je pensais que m’être trompé dans l’une des définitions équivalentes de la convergence en loi allait peser dans ma note.
    Je trouve avoir bien géré le temps, que ce soit en préparation ou pendant l'exposé.
    Conseil de mes profs: ne jamais (ou presque) traiter la dernière partie des textes d'option A, elles sont généralement indigestes et bourrées de pièges.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) durant les questions ?

    Il y avait 2 hommes et 2 femmes. Jury très agréable mais très neutre. Seul 2 des 4 membres ont pris la parole. Ils m'ont un peu aidé mais pas tant que ça au final.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    L'oral s'est déroulé comme prévu. J'ai eu 2 auditeurs mais je les ai complètement oublié pendant l'oral.
    On a eu une coupure de courant d'environ 15 minutes durant la préparation. C'était dans tout le quartier. Ils nous ont donc rajouté 10 minutes de préparation mais on n'a pas eu le temps de passer aux toilettes après. Il faisait très chaud mais il y avait un ventilateur dans la salle. Par contre j'étais au 1er rang donc mes feuilles ont volé pendant 4h :/

  • Note obtenue :

    17.5