Équations différentielles

Florent Berthelin

Utilisée dans les 13 développements suivants :

Théorème de Liapounov
Équation de Legendre (par les séries entières)
Théorème de Cauchy-Lipschitz linéaire
Lemme de Gronwall et une application
Théorème de comparaison de Sturm
Equation de la chaleur par transformée de Fourier
Équation de Bernoulli
Système de Lotka Volterra
Théorèmes de Cauchy-Lipschitz
Point fixe de Banach-Picard + Cauchy-Lipschitz (linéaire ou global)
Van der Pol
Résolution d’une EDO par DSE
Théorème de Cauchy-Lipschitz, cas globalement lipschitzien et cas linéaire

Utilisée dans les 15 leçons suivantes :

226 (2025) Suites vectorielles et réelles définies par une relation de récurrence $u_{n+1} = f(u_n)$. Exemples. Applications à la résolution approchée d’équations.
220 (2025) Illustrer par des exemples la théorie des équations différentielles ordinaires.
221 (2025) Equations différentielles linéaires. Systèmes d’équations différentielles linéaires. Exemples et applications.
222 (2022) Exemples d'études d'équations différentielles linéaires et d'équations aux dérivées partielles linéaires.
209 (2025) Approximation d’une fonction par des fonctions régulières. Exemples d’applications.
267 (2023) Exemples d’utilisation de courbes en dimension 2 ou supérieure.
155 (2025) Exponentielle de matrices. Applications.
244 (2024) Exemples d'études et d'applcations de fonctions usuelles et spéciales.
203 (2025) Utilisation de la notion de compacité.
205 (2025) Espaces complets. Exemples et applications.
206 (2025) Exemples d’utilisation de la notion de dimension finie en analyse.
152 (2025) Endomorphismes diagonalisables en dimension finie.
204 (2025) Connexité. Exemples d’applications.
228 (2025) Continuité, dérivabilité des fonctions réelles d’une variable réelle. Exemples et applications.
243 (2025) Séries entières, propriétés de la somme. Exemples et applications.

Utilisée dans les 21 versions de développements suivants :

  • Développement :
  • Remarque :
    Démonstration du livre "équations différentielles" de Florent Berthelin à ma sauce.

    Le développement est moins long qu'il n'y parait, plusieurs arguments peuvent peut-être être évoqués à l'oral. S'il vous reste du temps vous pouvez calculer la dérivée de $H$ le long d'une solution pour montrer que c'est bien une intégrale première (Berthelin explique comment faire).

    Je dessine plusieurs fois le quart de plan $(\mathbb{R}^*_+)^2$ pour expliquer ce qu'on fait: il est très important que vous dessiniez vous aussi ce qu'on démontre sur un même graphe tout au long du développement!!

    (... et encore une fois cf le document d'Ewna qui l'a mieux fait, merci à lui)
  • Référence :
  • Fichier :
  • Développement :
  • Remarque :
    Ce développement a le désavantage de ne pas se trouver en tant que tel dans le Berthelin (peut-être dans une autre référence ?) mais il est issu du cours d'équa diff d'un excellent prof.
    On n'est pas obligé de se placer dans le cadre d'un Banach général, on peut rester dans un espace vectoriel normé de dimension finie (c'est très probablement ce que j'aurais fait si j'étais tombé dessus le jour J), ça évite d'avoir des questions gênantes sur l'intégration (quel sens donner à l'intégrale d'une fonction à valeurs dans un Banach ? Réponse partielle en bas de la première page), en plus le jury pourrait demander un exemple d'équa diff sur un Banach général, et personnellement je n'en connais pas...
  • Référence :
  • Fichier :
  • Développement :
  • Remarque :
    Développement fort classique certes, mais ça fait le job. Je suis passé dessus à l'oral le jour J, cf mon retour d'oral pour plus de détails.
    La récurrence est quand même assez longue et fastidieuse à faire, ça peut valoir le coup de regarder une autre preuve dans le Berthelin (par exemple avec les normes à poids, c'est plutôt joli aussi!)

    Les recasages à mon avis:
    Espaces complets (c'est la leçon dans laquelle j'ai présenté ce développement le jour de l'oral)
    EDO linéaires
    Application de la dimension finie en analyse
    Eventuellement espaces vectoriels normés
    Il est à mon avis hors sujet dans la leçon "illustrer par des exemples la théorie des edos"... C'est pas un exemple quoi...

    Les remarques que j'ai mises à la fin du document sont purement personnelles ; elles font souvent référence aux difficultés que j'ai pu avoir au moment de préparer mes développements, peut-être certains pourront les trouver utiles... S'il y a une erreur dans le document ou quelque chose de douteux, vous pouvez me contacter par mail avec plaisir.
  • Référence :
  • Fichier :
  • Développement :
  • Remarque :
    Une EDO qui fait une étude qualitative intéressante. Le Berthelin contient toutes les informations, mais dans un ordre que je qualifierais d'exotique (cf remarques à la fin du document).

    Côté recasages:
    Exemple d'illustration de la théorie des EDO

    Les remarques que j'ai mises à la fin du document sont purement personnelles ; elles font souvent référence aux difficultés que j'ai pu avoir au moment de préparer mes développements, peut-être certains pourront les trouver utiles... S'il y a une erreur dans le document ou quelque chose de douteux, vous pouvez me contacter par mail avec plaisir.
  • Référence :
  • Fichier :

Utilisée dans les 40 versions de leçons suivantes :

  • Leçon :
  • Remarque :
    J'adore cette leçon et je suis tombé dessus le jour J ! (voir mon témoignage)
    Je ne l'ai pas faite tout à fait comme ça le jour J : J'ai raccourci la partie I-2) en enlevant les espaces produits (parce que j'aimais pas trop ça...) Dans la partie II-1), j'ai rajouté des choses sur les espaces vectoriels normés de dimension finie (comme quoi ils sont tous complets parce qu'on a l'équivalence des normes...). Comme exemple d'application du théorème du point fixe, j'ai mis le théorème d'inversion locale (que je faisais en dev) plutôt que Cauchy-Lipschitz. Enfin, j'ai regroupé les parties III-1) et III-2), tout ça pour avoir un peu plus de place pour parler de la théorie de Baire que j'aime bien.
    Je vous laisse aller voir mon témoignage, ils m'ont surtout interrogé sur les espaces $L^p$ parce que je suis passé sur Riesz-Fischer en dev. Je pense qu'il faut bien connaître des exemples d'espaces complets, mais aussi d'espaces non complets et savoir justifier pourquoi ils ne le sont pas. La théorie de Baire n'est pas obligatoire (mais me semble quand même être un bon investissement à faire pendant l'année), si on en parle il faut l'avoir vraiment travaillée : les démos (je faisais Banach-Steinhaus en DEV avec un exemple de fonction continue dont la série de Fourier diverge en 0), mais aussi des exemples d'utilisation, faire quelques exercices sur le sujet. Personnellement, j'en ai parlé parce que j'avais vu tout ça en M1.
  • Références :
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  • Leçon :
  • Remarque :
    C'est une leçon qui n'est pas très facile à faire, je conseillerais de la faire plutôt vers la fin de l'année pour avoir du recul sur plusieurs choses.
    Il faut évidemment parler des résultats topologiques (normes équivalentes et toutes les conséquences) et après on a le choix entre plein de choses. Les opérateurs compacts ne sont pas obligatoires évidemment mais la dimension finie donne un beau résultat de théorie spectrale sur ces opérateurs.
    J'ai peut-être un peu trop forcé sur les résultats hilbertiens parce qu'ils ne sont pas vraiment propres à la dimension finie mais aux Hilbert en général... Le fait de placer ça ici peut être motivé par plusieurs choses : en 2e année quand on n'a pas encore les Hilbert, on présente ces résultats dans le cadre euclidien et on a la projection, la décomposition de l'espace en somme d'un sous-espace et de son orthogonal, et surtout la dimension finie rend le calcul de l'adjoint trivial : il suffit de prendre la transposée de la matrice ! Alors qu'en général, l'adjoint d'un opérateur n'est pas facile à déterminer...
    On peut développer plus la partie interpolation et polynôme de meilleure approximation mais n'étant pas ultra à l'aise là dessus je me suis contenté de cela.
    Après la partie calcul diff me semble indispensable... Et les équa diff c'est si on veut...
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  • Remarque :
    Cette leçon, bien qu'elle porte sur les équa diff, est beaucoup plus commode que la précédente. On trouve quasiment tout dans le Berthelin ! Cependant, attention avec ce livre, il prend parfois des chemins compliqués en voulant éviter certaines choses : par exemple, pour obtenir les résultats de la partie I-3), il suffit de faire Dunford sur la matrice compagnon obtenue !
    Je l'ai présentée devant la classe, et après discussion avec le prof et la classe, j'ai changé mon second développement au profit d'équation de Bessel (voir la 220). On peut cependant laisser l'équation de la chaleur dans le plan car le rapport du jury précise qu'on peut traiter "certaines EDP linéaires".
    Mon plan n'est peut-être pas optimal, j'ai choisi de le faire comme ça pour suivre celui du cours que j'avais eu en M1.
    Il faut savoir résoudre des systèmes différentiels homogènes à coeff constants (exponentielle de matrices), non homogènes (méthode de variation des constantes) et savoir comment on obtient les portraits de phase en dimension 2. La partie localisation des zéros et théorie de Sturm (III-2)) n'est pas obligatoire du tout, j'ai juste trouvé ça joli en parcourant le Berthelin.
    Concernant le Wronskien et la résolvante, j'en ai peu parlé car je n'ai jamais été très à l'aise sur ces notions mais je pense que ça suffit. En effet, il ne faut pas leur faire dire plus qu'ils ne disent, c'est-à-dire des résultats purement théoriques. En effet, la résolvante résout mais est en général impossible à trouver ! Le Wronskien sert pour des exercices théoriques, et pour étudier qualitativement les solutions d'une équa diff qu'on ne sait pas résoudre (savoir si elles peuvent être toutes bornées etc...)
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