Leçon 103 : Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.

(2024) 103

Dernier rapport du Jury :

(2024 : 103 - Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.) Dans un premier temps, la notion de conjugaison dans un groupe introduite brièvement doit être développée et illustrée dans des situations variées. On doit proposer des situations où la conjugaison aide à résoudre certains problèmes (par exemple, en transformant un élément en un autre plus simple à manipuler). On peut aussi illustrer et utiliser le principe du " transport par conjugaison " voulant que $hgh^{-1}$ ait la même " nature géométrique " que g. Ensuite, il est attendu de développer l'intérêt de la notion de sous-groupe distingué en particulier en regard de la structure de groupe obtenue par quotient d'un groupe, le lien entre sous-groupe distingué et noyau de morphisme de groupes, ainsi que la factorisation d'un morphisme de groupe au travers d'un tel quotient. Il est indispensable de proposer quelques résultats bien choisis mettant en évidence l'utilisation de ces notions : citons par exemple le lien entre les sous-groupes de l'un et de l'autre et la caractérisation interne des produits directs. L'examen de la simplicité de certains groupes peut être proposé. Comme indiqué dans le sujet, il est demandé de présenter des exemples pertinents utilisés pour obtenir des résultats significatifs. De tels exemples sont nombreux en théorie des groupes mais il est souhaitable d'en proposer dans d'autres domaines, comme en arithmétique, en géométrie et en algèbre linéaire. Pour aller plus loin, les candidates et candidats peuvent poursuivre en illustrant ces notions en théorie des représentations des groupes finis (classes de conjugaison et nombre de représentations irréductibles, treillis des sous-groupes distingués lu dans la table de caractères, etc.). La notion de produit semi-direct et les théorèmes de Sylow débordent du programme. Il est possible de les évoquer, mais en veillant à les illustrer par des exemples et des applications.

(2023 : 103 - Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.) Dans un premier temps, la notion de conjugaison dans un groupe doit être introduite, développée et illustrée dans des situations variées. On doit proposer des situations où la conjugaison aide à résoudre certains problèmes (par exemple, en transformant un élément en un autre plus simple à manipuler). On peut aussi illustrer et utiliser le principe du "transport par conjugaison" voulant que $hgh^{-1}$ ait la même "nature géométrique" que $g$. Ensuite, il est attendu de développer l'intérêt de la notion de sous-groupe distingué en particulier en regard de la structure de groupe obtenue par quotient d'un groupe, le lien entre sous-groupe distingué et noyau de morphisme de groupes, ainsi que la factorisation d'un morphisme de groupe au travers d'un tel quotient. Il est souhaitable de proposer quelques résultats bien choisis mettant en évidence l'utilisation de ces notions : citons par exemple le lien entre les sous-groupes de l'un et de l'autre et la caractérisation interne des produits directs. L'examen de la simplicité de certains groupes peut être proposé. Comme indiqué dans le sujet, il est demandé de présenter des exemples pertinents utilisés pour obtenir des résultats significatifs. De tels exemples sont nombreux en théorie des groupes mais il est souhaitable d'en proposer dans d'autres domaines, comme en arithmétique, en géométrie et en algèbre linéaire Pour aller plus loin, les candidates et candidats peuvent poursuivre en illustrant ces notions en théorie des représentations des groupes finis (classes de conjugaison et nombres de représentations irréductibles, treillis des sous-groupes distingués lu dans la table de caractères, etc.). La notion de produit semi-direct et les théorèmes de Sylow débordent du programme. Il est possible de les évoquer, mais en veillant à les illustrer par des exemples et des applications.
(2022 : 103 - Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.) Dans cette leçon, le jury souhaite que les candidats mettent tout d'abord l'accent sur la conjugaison dans un groupe. Ensuite, ils doivent expliciter la structure de groupe obtenue sur le quotient d'un groupe par un sous-groupe distingué. La notion de conjugaison doit être illustrée dans des situations variées : groupes de petit cardinal, groupe symétrique $\mathfrak{S}_n$, groupe linéaire d'un espace vectoriel, groupe affine d'un espace affine, groupe orthogonal, etc. On donne des exemples où la conjugaison aide à résoudre certains problèmes (par exemple, en transformant un élément en un autre plus simple à manipuler ou en considérant l'action par conjugaison). L'étude des classes de conjugaison de divers groupes peut être menée. Dans le cadre d'une action d'un groupe, il faut savoir que les stabilisateurs d'éléments d'une même orbite sont conjugués. On peut aussi illustrer et utiliser le principe du "transport par conjugaison" voulant que $hgh^{-1}$ ait la même "nature géométrique" que g et que ses caractéristiques soient les images par h des caractéristiques de g (conjugaison d'une transvection, d'une translation, d'une réflexion, etc.). Concernant la notion de sous-groupe distingué, il faut indiquer en quoi c'est précisément la notion qui permet de munir le quotient d'une structure de groupe héritée. Cette notion permet aussi de donner une caractérisation interne des produits directs. Le lien entre sous-groupe distingué et noyau de morphisme $\phi$ est incontournable ainsi que l'isomorphisme $G/Ker \phi \sim Im \phi$. Des exemples bien choisis mettent en évidence comment certains problèmes portant sur l'un des deux groupes G ou $G/H$ peuvent être résolus en utilisant l'autre (par exemple, le lien entre les sous-groupes de l'un et de l'autre). L'examen de la simplicité de certains groupes peut être proposé. Il est important de s'attarder sur l'utilité des notions présentées. Les applications en arithmétique sont nombreuses, mais il est pertinent de présenter aussi des applications en géométrie ou en algèbre linéaire. On peut ainsi expliquer comment l'étude des classes de conjugaison permet de démontrer la simplicité de certains groupes comme $SO_n$, étudier le groupe des homothéties-translations distingué dans le groupe affine, établir que les groupes orthogonaux de formes quadratiques congruentes sont conjugués ou encore qu'un sous groupe compact de $GL(n)$ est conjugué à un sous groupe de $O(n)$. En algèbre linéaire, des propriétés topologiques de la classe de conjugaison d'un endomorphisme permettent d'établir son caractère diagonalisable ou nilpotent. Enfin, on peut interpréter le discriminant d'une forme quadratique non-dégénérée comme élément du quotient $K^\times / (K^\times)^2$. S'ils le désirent, les candidats peuvent poursuivre en illustrant ces notions en théorie des représentations des groupes finis (classes de conjugaison et nombres de représentations irréductibles, treillis des sous- groupes distingués lu dans la table de caractères, liens entre représentations de G et de $G/H$, etc.). La notion de produit semi-direct et les théorèmes de Sylow débordent du programme. Il est possible de les évoquer, mais en veillant à les illustrer par des exemples et des applications.
(2020 : 103 - Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.) Dans cette leçon, le jury souhaite que les candidats mettent tout d’abord l’accent sur la conjugaison dans un groupe. Ensuite, ils doivent expliciter la structure de groupe obtenue sur le quotient d’un groupe par un sous-groupe distingué. La notion de conjugaison doit être illustrée dans des situations variées : groupes de petit cardinal, groupe symétrique $\mathfrak{S}_n$, groupe linéaire d’un espace vectoriel, groupe affine d’un espace affine, groupe orthogonal, etc. Il est bon de montrer que la conjugaison aide à résoudre certains problèmes (par exemple, en transformant un élément en un autre plus simple à manipuler ou en considérant l’action par conjugaison). L’étude des classes de conjugaison de divers groupes peut être menée. Dans le cadre d’une action d’un groupe, il faut savoir que les stabilisateurs d’éléments d’une même orbite sont conjugués. On peut aussi illustrer et utiliser le principe du « transport par conjugaison » voulant que $hgh^{-1}$ ait la même « nature géométrique » que g et que ses caractéristiques soient les images par h des caractéristiques de g (conjugaison d’une transvection, d’une translation, d’une réflexion, etc.). Concernant la notion de sous-groupe distingué, il faut indiquer en quoi c’est précisément le concept qui permet de munir le quotient d’une structure de groupe héritée. Cette notion permet aussi de donner une caractérisation interne des produits directs. Le lien entre sous-groupe distingué et noyau de morphisme $\phi$ est incontournable ainsi que l’isomorphisme $G/Ker(\phi) \simeq Im(\phi)$. Des exemples bien choisis mettent en évidence comment certains problèmes portant sur l’un des deux groupes G ou $G/H$ peuvent être résolus en utilisant l’autre (par exemple, le lien entre les sous-groupes de l’un et de l’autre). L’examen de la simplicité de certains groupes peut être proposé. Il est important de s’attarder sur l’utilité des notions présentées. Les applications en arithmétique sont nombreuses, mais il est pertinent de présenter aussi des applications en géométrie ou en algèbre linéaire. On peut ainsi expliquer comment l’étude des classes de conjugaison permet de démontrer la simplicité de certains groupes comme $SO_n$, étudier le groupe des homothéties-translations distingué dans le groupe affine, établir que les groupes orthogonaux de formes quadratiques congruentes sont conjugués ou encore qu’un sous groupe compact de $GL(n)$ est conjugué à un sous groupe de $O(n)$. En algèbre linéaire, des propriétés topologiques de la classe de conjugaison d’un endomorphisme permettent d’établir son caractère diagonalisable ou nilpotent. Enfin, on peut interpréter le discriminant d’une forme quadratique non-dégénérée comme élément du quotient $K^*/(K^*)^2$. S’ils le désirent, les candidats peuvent poursuivre en illustrant ces notions en théorie des représentations des groupes finis (classes de conjugaison et nombres de représentations irréductibles, treillis des sous-groupes distingués lu dans la table de caractères, liens entre représentations de G et de $G/H$, etc.). La notion de produit semi-direct et les théorèmes de Sylow débordent du programme. Il est possible de les évoquer, mais en veillant à les illustrer par des exemples et des applications.
(2019 : 103 - Exemples de sous-groupes distinguées et de groupes quotients. Applications.) Pour la session 2020 le titre cette leçon évolue en Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications. Dans cette leçon, le jury souhaite que les candidats mettent tout d’abord l’accent sur la conjugaison dans un groupe. Ensuite, ils doivent expliciter la structure de groupe obtenue sur le quotient d’un groupe par un sous-groupe distingué. La notion de conjugaison doit être illustrée dans des situations variées : groupes de petit cardinal, groupe symétrique $\mathfrak{S}_n$, groupe linéaire d’un espace vectoriel, groupe affine d’un espace affine, groupe orthogonal, etc. Il est bon de montrer que la conjugaison aide à résoudre certains problèmes (par exemple, en transformant un élément en un autre plus simple à manipuler ou en considérant l’action par conjugaison). L’étude des classes de conjugaison de divers groupes peut être menée. Dans le cadre d’une action d’un groupe, il faut penser que les stabilisateurs d’éléments d’une même orbite sont conjugués. On peut aussi illustrer et utiliser le principe du « transport par conjugaison » voulant que $hgh^{-1}$ ait la même « nature géométrique » que $g$ et que ses caractéristiques soient les images par $h$ des caractéristiques de $g$ (conjugaison d’une transvection, d’une translation, d’une réflexion, etc.). Concernant la notion de sous-groupe distingué, il faut indiquer en quoi c’est précisément la notion qui permet de munir le quotient d’une structure de groupe héritée. Cette notion permet aussi de donner une caractérisation interne des produits directs. Le lien entre sous-groupe distingué et noyau de morphisme $\phi$ est incontournable ainsi que l’isomorphisme $G/Ker(\phi) \simeq Im(\phi)$. Des exemples bien choisis mettent en évidence comment certains problèmes portant sur l’un des deux groupes $G$ ou $G/H$ peuvent être résolus en utilisant l’autre (par exemple, le lien entre les sous-groupes de l’un et de l’autre). L’examen de la simplicité de certains groupes peut être proposé. Il est important de s’attarder sur l’utilité des notions présentées. Les applications en arithmétique sont nombreuses, mais il est pertinent de présenter aussi des applications en géométrie ou en algèbre linéaire. On peut ainsi expliquer comment l’étude des classes de conjugaison permet de démontrer la simplicité de certains groupes comme $SO_n$ , étudier le groupe des homothéties-translations distingué dans le groupe affine, établir que les groupes orthogonaux de formes quadratiques congruentes sont conjugués ou encore qu’un sous groupe compact de $GL(n)$ est conjugué à un sous groupe de $O(n)$. En algèbre linéaire, des propriétés topologiques de la classe de conjugaison d’un endomorphisme permettent d’établir son caractère diagonalisable ou nilpotent. Enfin, on peut interpréter le discriminant d’une forme quadratique non-dégénérée comme élément du quotient $K^*/(K^*)^2$. S’ils le désirent, les candidats peuvent poursuivre en illustrant ces notions en théorie des représentations des groupes finis (classes de conjugaison et nombres de représentations irréductibles, treillis des sous-groupes distingués lu dans la table de caractères, liens entre représentations de $G$ et de $G/H$, etc.). La notion de produit semi-direct et les théorèmes de Sylow débordent du programme. Il est possible de les évoquer, mais en veillant à les illustrer par des exemples et des applications.
(2017 : 103 - Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.) Dans cette leçon, il faut non seulement évoquer les notions de groupe quotient, de sous-groupe dérivé et de groupe simple mais surtout savoir les utiliser et en expliquer l’intérêt. On pourra utiliser des exemples issus de la géométrie, de l’arithmétique, de l’algèbre linéaire (utilisation d’espaces vectoriels quotients par exemple). La notion de produit semi-direct n’est plus au programme ; mais, lorsqu’elle est utilisée, il faut savoir la définir proprement et savoir reconnaître des situations simples où de tels produits apparaissent (le groupe diédral $D_n$ par exemple). S’ils le désirent, les candidats peuvent poursuivre en illustrant ces notions à l’aide d’une table de caractères et décrire le treillis des sous-groupes distingués, ainsi que l’indice du sous-groupe dérivé, d’un groupe fini à l’aide de cette table.
(2016 : 103 - Exemples et applications des notions de sous-groupe distingué et de groupe quotient.) Dans cette leçon, il faut non seulement évoquer les notions de groupe quotient, de sous-groupe dérivé et de groupe simple mais surtout savoir les utiliser et en expliquer l’intérêt. On pourra utiliser des exemples issus de la géométrie, de l’arithmétique, de l’algèbre linéaire (utilisation d’espaces vectoriels quotients par exemple). La notion de produit semi-direct n’est plus au programme ; mais, lorsqu’elle est utilisée, il faut savoir la définir proprement et savoir reconnaître des situations simples où de tels produits apparaissent (le groupe diédral $D_n$ par exemple). S’ils le désirent, les candidats peuvent poursuivre en illustrant ces notions à l’aide d’une table de caractères et décrire le treillis des sous-groupes distingués, ainsi que l’indice du sous-groupe dérivé, d’un groupe fini à l’aide de cette table.
(2015 : 103 - Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.) Les candidats parlent de groupe simple et de sous-groupe dérivé ou de groupe quotient sans savoir utiliser ces notions. Entre autres, il faut savoir pourquoi on s'intéresse particulièrement aux groupes simples. La notion de produit semi-direct n'est plus au programme, mais lorsqu'elle est utilisée, il faut savoir la définir proprement et savoir reconnaître des situations simples où de tels produits apparaissent (le groupe diédral $D_n$ par exemple). On pourra noter que les tables de caractères permettent d'illustrer toutes ces notions. Pour les candidats les plus téméraires, on pourra noter que le treillis des sous-groupes distingués d'un groupe fini se voit dans sa table de caractères, ainsi que l'indice du sous-groupe dérivé.
(2014 : 103 - Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.) Les candidats parlent de groupe simple et de sous-groupe dérivé ou de groupe quotient sans savoir utiliser ces notions. Entre autres, il faut savoir pourquoi on s'intéresse particulièrement aux groupes simples. La notion de produit semi-direct n'est plus au programme, mais lorsqu'elle est utilisée, il faut savoir la définir proprement et savoir reconnaître des situations simples où de tels produits apparaissent (le groupe diédral $D_n$ par exemple). On pourra noter que les tables de caractères permettent d'illustrer toutes ces notions.

Développements :

Plans/remarques :

2025 : Leçon 103 - Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.

  • Auteur :
  • Remarque :
    Méta-plan appris pour le jour J. Fait en juin 2024 et non validé par une personne compétente.

    Méta-plan appris pour le jour J. Fait en juin 2024 et non validé par une personne compétente.

    I. Conjugaison
    1) Action par conjugaison
    2) Conjugaison dans Sn
    (3) conjugaison dans GLn(C))
    II. Ss-groupe distingué, groupe quotient
    1) Distingué (DVT : Ss gpes distingués de Sn)
    2) Groupe quotient
    3) Application en géométrie (DVT : quaternions)
  • Auteur :
  • Remarque :
    Plans faits pendant l'année à 3. Pas toujours vérifiés ni forcément aboutis. N'étaient pas faits pour être partagés donc il y a des commentaires/remarques personnelles que vous ne comprendrez sûrement pas ! En espérant que le métaplan puisse tout de même aider !
  • Fichier :

2024 : Leçon 103 - Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.

  • Auteur :
  • Remarque :
    La partie sur les représentations linéaires de groupes finis peut être enlevée, d'autant qu'elle n'est plus au programme de l'agrégation.

    Les références sont indiquées à la fin du plan. N'hésitez pas à me contacter pour me signaler toute erreur ou imprécision.
  • Fichier :
  • Auteur :
  • Remarque :
    Retrouvez tous nos plans de leçons ainsi que les fichiers latex associés à nos leçons sur notre site : https://sites.google.com/view/tribalchiefandwiseman/home?authuser=0
    Bonne preparation à vous !
  • Auteur :
  • Remarque :
    iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
  • Auteur :
  • Remarque :
    La plupart des mes plans sont inspirés de Ewna, Agentb0, Jouaucon, Abarrier et Marvin. Merci à eux. Attention aux coquilles ! Les références sont à la fin des plans.

    Plan semi détaillé.

    Pas fan du thème de cette leçon. Je pense que je dis le minimum.
  • Fichier :

2023 : Leçon 103 - Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.

  • Auteur :
  • Remarque :
    Voici mes plans de leçons que j'ai réalisé en format complet.
    Si cela peut aider des gens, avec plaisir !
    Tout mes plans de leçons sont inspirés majoritairement de Jouaucon, Marvin et abarrier ( Merci à eux ! ).
    Les références sont à la fin.
    Attention aux éventuels coquilles.
  • Fichier :
  • Auteur :
  • Remarque :
    Possibilité d'avoir ma version complète manuscrite en me contactant par mail.
  • Fichier :

2022 : Leçon 103 - Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.


2020 : Leçon 103 - Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.

  • Auteur :
  • Remarque :
    Toutes les références sont à la fin du plan.

    Mes excuses pour l'écriture, et attention aux coquilles...
  • Fichier :

2019 : Leçon 103 - Exemples de sous-groupes distinguées et de groupes quotients. Applications.


2018 : Leçon 103 - Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.


2017 : Leçon 103 - Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.


2016 : Leçon 103 - Exemples et applications des notions de sous-groupe distingué et de groupe quotient.


2015 : Leçon 103 - Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.


Retours d'oraux :

2025 : Leçon 103 - Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.

  • Leçon choisie :

    103 : Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.

  • Autre leçon :

    149 : Déterminant. Exemples et applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Simplicité de SO_3(R)

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Déjà je vois le couplage, bon, ce ne sont pas mes leçons préférées mais je me dis j'aurais pu avoir pire.

    Je choisis conjugaison car j'ai peur de l'interprétation géométrique du déterminant (même si je préférais mes dev dans la leçon det).

    J'arrive, je trouve le jury plutôt froid , pas très expressif (sans être méchant non plus , ils sont même plutôt compatissants du point de vue de la chaleur car début juillet).

    Je ne me dégonfle pas , après que un membre me rappelle les règles, je commence mon 6 min.

    Le 6 min faites simple : défense quasi linéaire de votre plan en expliquant pourquoi vous agencez les résultats (et vos parties) comme ça , et lesquels sont vraiment important/percutant/pertinent.


    Le jury me demande ensuite de faire le dev S03 simple. (Déçu car même si ce dev je l'aime bien, je ne le mettais que dans deux lecons leçon 103 et 204) donc ce n''est pas un dev que j'ai beaucoup travaillé et je préférais l'autre). Je le fais , et là misère ! Je suis beaucoup trop rapide, je le finis en 10 voire 11 /12 min max.

    Ça me déstabilise mais je reste de marbre (ne pas montrer au jury votre panique toujours renvoyer une impression de contrôle ).

    On passe aux questions deux trois petits éclaircissements sur mon dev puis on passe à autre chose.

    On me pose des questions sur mon plan :

    Pourquoi deux p-cycles sont conjugués ? (L'argument clé : action de Sn est p transitive sur [1,n], voir Perrin))

    Dans le même genre, connaissez vous la CNS pour que deux permutations soient conjuguées ? (Elles doivent avoir le même type (livre Ulmer)).

    Pourquoi Gln et Glm sont isomorphes en groupe SSI n=m (en caractéristique différentes de 2) ?

    (C'est fait dans une annale d'écrit d'agreg (externe ou docteur) )

    Ensuite on passe à d'autres questions :

    Pouvez vous nous parler des morphisme de Gln(C) dans C*?

    Là je bloque , je balbutie. Puis avec un peu d'aide on me dit de factoriser le morphisme par le groupe dérivé. On me demande de dire pourquoi le groupe dérivé de Gln(C) c'est Sln(C) , je dis je crois c'est à cause du fait que c'est engendré par les transvections et dilatations (ça passe ).

    Puis, je passe les détails , on en vient à la conclusion qui faudrait étudier les morphisme de C* dans C*.

    On me dit vous connaissez ? Je dis bah il y a l'identité déjà (mdrr Merci Sherlock).
    Je pense que la dame voulait me faire dire caractère mais sur le coup j'ai pas percuté.

    Puis on me pose des questions autour des isomorphies exceptionnelles (pas dit comme ça mais en gros c'était ça : Pgln , psln , leur action sur les droites , leur cardinal , groupe symétrique, etc....)



    Plan proposé le jour j :

    I- CONJUGAISONS DANS UN GROUPE

    II-GROUPES DISTINGUÉS
    (Notamment groupe derive et notion de groupe abelianisé)

    III- THÉORÈME DE FACTORISATION

    IV-NOTION DE GROUPE SIMPLE ET P-SYLOW

    Je mettrai peut être une version écrite sur agreg math si j'ai la foi

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Pendant l'épreuve je les ai trouvés très très peu bavards , froids même des fois.
    Bien qu'ils m'aidaient un PEU , je les trouvais pas présents, je sais pas comment expliqué.

    Puis j'avais même l'impression que des fois ils cherchaient juste à me piéger que plutôt à discuter.

    Je suis sorti de l'épreuve déçu car l'algèbre c'était censé être mon point fort +++.

    Mais en fait, vu l'excellente note que j'ai eue ,j'ai carrément pas eu le bon ressenti.
    Donc vraiment quand vous sortez d'une épreuve vous ne savez pas ce que le jury pense. Vous êtes la pire personne pour une auto évaluation. Et ne pas répondre à tout , ou un jury distant pas très bavard ça ne veut ABSOLUMENT pas dire que vous êtes en train de rater l'épreuve.

    Certains jury sont juste très fort spour cacher ce qu'ils pensent vraiment.

    Ne vous laisser pas déstabiliser parce que votre dev (ou 6min) est trop court , vous pouvez toujours vous rattraper pendant les questions.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Oui les surveillants et surveillantes étaient très avenants et humains. Ils proposent de l'eau à cause de la chaleur , et sont très clairs dans les consignes

  • Note obtenue :

    20

  • Leçon choisie :

    103 : Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.

  • Autre leçon :

    153 : Valeurs propres, vecteurs propres. Calculs exacts ou approchés d'éléments propres. Applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Simplicité du groupe alterné An

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    I) Préparation :

    On arrive dans une salle où une quinzaine de personnes préparent leur plan. Il fait vite chaud dans la salle alors réjouissez-vous si, comme moi, vous passez le matin ! ( je suis pourtant pas du matin mais là, croyez-moi il vaut mieux).

    Les appariteurs passent dans les rangs et vous tirez dans une pile de feuilles votre sujet.
    Sur celui-ci sont évidemment inscrits deux sujets et vous cochez l’un des deux ( vous pouvez changer d’avis jusqu’à la fin mais je vous le déconseille).
    vous avez donc exactement 3 heures pour préparer le plan ( attention ce n’est pas du tout du A4 !! Je savais que c’était petit mais sur le coup j’étais choqué : c’est vraiment petit, la première page est presque coupée en deux…)

    Je vous conseille vivement de re-écrire vos développements avant la fin du temps pour ne pas avoir de trou comme moi (j’en ai eu sur celui d’analyse aussi…) devant le jury (c’est vraiment important croyez-en mon expérience).

    Lorsque le temps est écoulé, les appariteurs récupèrent vos plans pour les photocopier et vous avez 15 minutes environ de tranquillité pour réfléchir et aller aux toilettes (l’organisation est super).

    II) Présentation devant le jury :

    Le jury prend les plans photocopiés et vous rappellent les consignes :
    i) 6 min maximum de défense de plan. Vous avez droit à TOUTES vos notes durant ce moment.
    ii) Ensuite le jury choisi un des deux développements proposés puis vous avez 15 min sans notes (sauf le plan ! Seul ce document est autorisé) pour le présenter.
    iii) Finalement vous avez environ 35 min de questions.

    J’avais deux tableaux différents : un à craie et un à feutre de même taille (largement suffisant pour la présentation).
    Ma défense de plan a duré environ 6 min. Ils m’ont fait passer sur la simplicité de $A_{n}$ pour n $\geq$ 5 (mon autre développement était la classification des groupes d’ordre p² avec p premier)
    Tout s’est bien passé jusqu’à ce que, à la fin, je devais calculer un produit de cycle : je m’entêtais à chercher un moyen rapide d’y arriver alors qu’il fallait simplement le faire à la main… J’ai donc décidé de simplement écrire ce que je devais avoir (c’était un 3-cycle le résultat) puis j’ai conclu et il me restait 20 secondes que j’ai utilisé pour tenter de finir le calcul en vain (le stress et la chaleur font faire n’importe quoi). Je regarde ma montre et j’étais à 15 min 30, (ils ne m’ont pas arrêté) j’ai donc décidé de m’arrêter là en les remerciant de m’avoir écouté.

    III) Questions du Jury :

    0) Ils m’ont demandé de finir le calcul en me disant de le faire à la main, évidemment j’ai réussi rapidement (en me sentant tout de même bête).

    1) Vous avez parlé du type d’une permutation, pouvez-vous le définir ?

    Je l’ai fait en parlant évidemment du fait que toute permutation s’écrit de manière unique à l’ordre près des facteurs, comme produit de cycles à support disjoint.

    2) Ce fait là se démontre comment ?

    J’ai donné à l’oral les idées générales de la preuve et ils avaient l’air contents, ils m’ont dit ok.

    3) Vous avez montré que dans $A_{n}$ pour n $\geq$ 5 les 3 cycles sont conjugués, est-ce vrai dans $A_{4}$ ?

    J’ai répondu que non et j’ai donné un contre exemple : (123) et (321) ne le sont pas. Pour ce faire, on reprend la preuve du fait qu’ils sont conjugués dans $S_{4}$ on trouve que (123)=(23)(321)(23)
    et on suppose qu’il existe $\tau$ tel que (123)=$\tau$.(321).$\tau^{-1}$
    on trouve que (23).$\tau$ est dans le centralisateur de (321). Or on peut le déterminer !
    J’ai calculé le cardinal de son orbite sous l’action de conjugaison (qui est donc l’ensemble des 3-cycles de $S_{4}$) et ils m’ont demandé de justifier (dénombrement classique), le résultat est 8.
    Finalement par relation orbite-stabilisateur on trouve que le centralisateur possède 3 éléments ($\frac{4 !}{8}$) ce sont donc id, (123) et (321) évidemment. Finalement on en déduit que (23).$\tau$ est de signature +1 donc $\tau$ est de signature -1 et n’est pas dans $A_{4}$.
    Ils avaient l’air contents et ne m’ont donné aucune indication ici.


    4) Vous avez parlé des commutateurs, pouvez-vous en dire plus ?

    Question vague, alors j’ai simplement dit « euh c’est à dire ? »,un membre du jury m’a dit « sur le sous-groupe engendré etc », là j’ai donc parlé du groupe dérivé puis on en vient à la question :

    5) Connaissez vous le sous-groupe dérivé de $S_{n}$ pour n $\geq$ 5

    J’ai répondu très vite presque sans réfléchir (ne faites jamais ça) que c’était $A_{n}$ et là un membre du jury avait l’air étonné et me dit « pourquoi dites vous cela ? » et j’ai répondu que l’on connaissais les sous-groupes distingués de $S_{n}$ pour n $\geq$ 5 : il y a {id}, $S_{n}$ et $A_{n}$ et rapidement un membre me demande :

    6) Comment le montrer ?

    Alors j’ai réfléchit 30s puis j’ai commencé : On prend un sous-groupe H de $S_{n}$ distingué et j’ai décidé de l’intersecter avec $A_{n}$. on obtient un sous-groupe distingué de $A_{n}$

    Cas 1 : C’est {id} et dans ce cas j’ai dit que le produit de H avec $A_{n}$ est de cardinal le produit des cardinaux (ils m’ont demandé de démontrer cette propriété ce qui est facile (considérer la restriction de la composition : Hx$A_{n}$→H.$A_{n}$ elle est bijective) et doit être inférieur à n !. On en déduit que le cardinal de H inférieur à 2 on écrit alors H={id,$\tau$} et là je bloque…
    Un membre du jury me dit « il y a une hypothèse que vous n’utilisez pas là » et là je capte : H est distingué donc on en déduit rapidement que $\tau$ est dans le centre de $S_{n}$ qui est trivial donc H est trivial.

    Cas 2 : C’est $A_{n}$ et donc $A_{n}$ est inclus dans H et là je rebloque puisque je savais que cela impliquait que H était soit $A_{n}$ soit $S_{n}$ mais j’osais pas quotienter. Pourtant c’était ce qu’il fallait faire, un membre du jury me le propose et en quotientant on se rend compte que H est d’indice 1 ou 2 : si c’est 1 alors H est $S_{n}$ et si c’est 2 alors c’est $A_{n}$ (je leur ai dit que ça je savais le montrer mais ils ont pas demandé plus)

    au final ils ont dû oublier la question de base qui était de donner le groupe dérivé, mais pour conclure il manquait donc que le groupe dérivé est le plus petit sous-groupe distingué tel que le quotient soit abélien, on en déduit donc que c’est $A_{n}$.

    7) Ils me demandent de caractériser les sous-groupes d’un quotient (malheur, j’ai oublié de le mettre dans le plan) j’ai donc répondu à l’écrit.

    8) Quels sont les sous-groupes distingués de $D_{n}$ ?

    J’ai répondu que pour chaque élément du sous-groupe, il faut que la classe de conjugaison soit contenue dans le sous-groupe et que dans mon plan étaient présentées ces fameuses classes. J’ai donc conclu qu’il y avait $D_{n}$, {id} et que dans le cas pair le centre en fait partie (étant non trivial (contient id et la symétrie centrale)) et je m’en était pas rendu compte mais il en manquait un, un des membres me dit « regardez vos classes de conjugaisons » je regarde mais ne comprends pas alors il dit «celles avec les rotations » et là je me rends compte que le sous-groupe des rotations en est un puis il me dit « comment géométriquement on représente $D_{n}$ ? » J’ai fait un beau dessin dans le cas du carré en parlant du cas général et il me dit « et ce sous-groupe c’est quoi comme groupe d’isométrie ? » j’ai répondu « les isométries positives » et il me dit « oui et donc on pouvait s’attendre à ce que ce sous-groupe soit distingué non ? »
    Là je me rend compte qu’il est d’indice 2 (puisque $Isom^{-}$ est en bijection avec $Isom^{+}$)
    Il me dit « oui c’est aussi vrai mais en terme de noyau d’un morphisme ? » et là je me sens bête et je réponds que c’est le noyau de la restriction du déterminant. Ils m’ont dit oui et on est passé à autre chose :

    9) Dans un espace Euclidien les réflexions sont elles conjuguées ?

    La je ne sais pas pourquoi mais j’ai répondu que je ne savais pas (alors que je savais) un des membres du jury me dit alors « vous ne connaissais pas un théorème sur la forme de telles matrices ? » Là je me suis senti très bête et j’ai donné le théorème de classification des isométries et j’ai dit que dans une B.O.N la matrice d’une telle réflexion était : j’ai écrit la forme.
    Puis j’ai dit que la matrice de passage était donc orthogonale et que ça répondait oui à la question.
    Et là il me dit « et dans SO(E) ? Si vous ne savez pas c’est pas grave »
    Ne voulant pas dire de bêtise j’ai dit que je ne savais pas et on est passé à autre chose.

    10) Ils m'ont fait remarquer une erreur dans le plan : j'avais oublié de mettre "H et K distingués dans G" pour une caractérisation du produit direct, ils m'ont demandé un contre exemple dans le cas où un des deux ne l'était pas, je n'en avait pas directement et un membre me dit "dans $S_{3}$ "
    et j'ai directement trouvé (prendre un 2-cycle et un 3-cycle et prenez les sous-groupes engendrés).


    11) Que dire de la réciproque de « Si deux matrices sont semblables elles ont même trace et même déterminant »
    J’ai répondu qu ‘elle était fausse puisqu’il suffit de prendre deux matrices nilpotentes d’indice différent.
    «Et si on ajoute même polynôme minimal ? » je connaissais la réponse : c’est encore faux et j’ai pris deux matrices diagonales par blocs de types Jordan qui avaient même polynôme minimal mais donc pas la même réduite de Jordan.

    Un membre tente de me piéger en demandant « et si elles ont le même polynôme caractéristique ? » j’ai dit « là c’est bien le cas ! » elle a sourit puis l’oral s’est arrêté là.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Jury très agréable, j'ai eu l'impression que c'était un vrai échange avec eux, ils souriaient souvent et confirmaient mes réponses lorsqu'elles étaient bonnes ! (Habituellement ils sont de marbre et ne laissent rien transparaître. Comme quoi cela dépend du Jury).

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Tout s'est passé comme prévu (c'était mon dernier jour d'oral, je commençais à avoir l'habitude) et j'étais très heureux en sortant de cet oral.

  • Note obtenue :

    17.25


2024 : Leçon 103 - Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.

  • Leçon choisie :

    103 : Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.

  • Autre leçon :

    154 : Exemples de décompositions de matrices. Applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Théorème de Dixon

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Le développement s'est bien passé, il n'a duré que 12'30, mais j'ai eu un trou sur le calcul final, je me suis un peu embourbé. Au bout d'une minute ou deux de réflexion, le jury finit par m'expliquer comment finir le calcul, je le fais sans problème (cf ma version du développement pour plus de détails à ce sujet, il y a une erreur dans la référence dans laquelle je prenais le développement). Aucune question sur le développement.
    Questions sur le plan:
    - Mq deux matrices réelles conjuguées dans C sont conjuguées dans R. C'était un résultat du plan que je connaissais bien, j'ai su le prouver.
    - Mq dans un corps algébriquement clos, une matrice et sa transposée sont conjuguées Là encore, un résultat du plan que j'avais révisé pendant la préparation : l'ingrédient secret est la réduction de Jordan (qui existe toujours car on est dans un corps algébriquement clos). Une fois avoir dit ça, le jury ne m'a pas demandé de détailler davantage.
    - J'avais écrit une proposition dans laquelle j'affirmais que deux matrices semblables ont même déterminant, trace, polynôme caractéristique et minimal. Le jury m'a demandé si certains de ces invariants en impliquaient d'autres. J'ai eu un peu de mal à comprendre ce que le jury voulait sur cette question. On m'a donc demandé si, sachant que le polynôme caractéristique était invariant pour deux matrice semblables, je pouvais en déduire que le déterminant était le même. C'est vrai puisque (au signe près), le déterminant est le coefficient constant dans le polynôme caractéristique. J'ajoute qu'on a aussi que la trace est invariante car c'est (encore au signe près) le coefficient de degré n-1 dans le polynôme caractéristique. Le jury est content.
    - Est-ce qu'il suffit pour deux matrices d'avoir le même polynôme caractéristique et minimal pour être semblables ? Non, on peut trouver des contre-exemples.
    - Est-ce qu'en rajoutant des hypothèses sur les matrices qu'on considère, ce résultat peut devenir vrai? Je donne un ou deux idées, peu intéressantes. Le jury rajoute alors : "des hypothèses, même très fortes". Je donne alors l'hypothèse de diagonalisabilité, le jury est content et me demande de développer pourquoi ça marche. J'arrive à le faire. Essentiellement, les deux matrices vont être diagonalisables grâce au polynôme minimal, et le même polynôme caractéristique permet d'affirmer qu'elles auront les mêmes valeurs propres avec les mêmes multiplicités. Elles seront donc conjuguées à la même matrice diagonale, donc conjuguées entre elles.
    - Trouver deux matrices dans C ayant même polynôme caractéristique et minimal mais qui ne sont pas conjuguées entre elles. J'affirme que pour des raisons de taille de blocs de Jordan, il faut taper au moins en taille 4 pour les matrices pour avoir un exemple. J'essaie de construire des matrices qui font le job, mais grosse galère. Je mets des 1 sur les diagonales de mes matrices, et après j'essaie de faire joujou avec les tailles des blocs de Jordan, mais je n'y arrive pas. Le jury me demande pourquoi je m'escrime à mettre des 1 sur la diagonales; Je réponds en effet que ce n'est pas pertinent, et donc je mets des zéros (pour ces histoires de blocs de Jordan, j'ai une meilleure intuition avec les matrices nilpotentes). Je finis par y arriver, mais on y a passé du temps.

    Un exercice pour conclure. On fait agir par conjugaison le groupe A4 sur l'espace X des 3-cycles contenus dans A4. Mq les 3-cycles n'engendrent pas A4.
    Aucune idée pour démarrer : je dis donc que si les 3-cycles engendraient A4, on pourrait montrer que ce groupe est simple (je n'étais pas trop sûr de moi ici), ce qui n'est pas puisque le sous groupe des doubles transpositions est distingué dans A4. Le jury m'invite à résoudre l'exercice en utilisant l'action par conjugaison qu'il m'a introduite, en écrivant la relation orbite stabilisateur. J'essaie ensuite quelques trucs qui n'aboutissent vraiment pas, je parle du fait que le type caractérise entièrement les classes de conjugaison dans Sn (c'était dans mon plan), mais je ne sais pas trop quoi en faire. A la fin, le jury me demande de dénombrer les 3-cycles de A4, je le fais, et l'oral s'est arrêté là.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Jury plutôt sec au départ, mais souriant à l'issue de la défense de plan et très souriant à l'issue du développement, ce qui m'a mis en confiance. Pendant la séance de questions, le jury était aidant mais me laissait bien le temps de réfléchir c'était très agréable. L'exercice final était plus un dialogue qu'une séance de questions, encore une fois très agréable.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Nous sommes très nombreux à préparer en même temps dans la même salle (une douzaine de personnes dans une petite salle). La température monte vite.
    Je n'ai pas réussi à retrouver entièrement mon développement sur le théorème de Dixon pendant la préparation, développement qui est tombé au moment de l'oral. Ca ne met vraiment pas en confiance ! Pourtant, cela s'est quand même très bien passé, grâce à la réactivité et la bienveillance du jury. Corollaire : Rester concentré et motivé en toute circonstance !

  • Note obtenue :

    18.25


2020 : Leçon 103 - Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.

  • Leçon choisie :

    103 : Conjugaison dans un groupe. Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.

  • Autre leçon :

    151 : Dimension d’un espace vectoriel (on se limitera au cas de la dimension finie). Rang. Exemples et applications.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Simplicité du groupe alterné An

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Le jury commence par me poser des questions sur le développements:
    * Réexpliquer pourquoi dans $\mathcal{A}_5$, si a est un $5$-cycle alors un autre $5$-cycle est conjugué de a ou a² (je l'avais expliqué à l'oral)*
    * Donner un argument rapide pour dire que a et a² ne sont pas conjugués dans $\mathcal{A}_5$ (On regarde le cardinal de la classe de conjugaison de a qui est l'ensemble des $5$-cycles).

    On en vient aux questions sur le plan:
    * Je donne en application du premier théorème d'isomorphisme le théorème chinois, on me demande de préciser l'isomorphisme (donc de refaire la preuve) et d'indiquer comment en trouver la réciproque (en utilisant le théorème de Bézout).
    On me demande alors si je connais un algorithme rapide de calcul des coefficients de cette écriture, j'ouvre grand les yeux de surprise et indique que je ne connais que l'algorithme d'Euclide étendu mais n'ai aucune idée de sa rapidité, on passe à autre chose.
    *Dans mon plan je définis deux éléments conjugués comme deux éléments dans une même orbite pour l'action d'un groupe sur lui-même par conjugaison. On me fait remarqué qu'après j'applique cette définition aux matrices et on me demande si il n'y a pas un problème, je répond que oui puisque l'ensemble des matrices n'est pas un groupe multiplicatif (ndlr: il serait surement préférable de ne pas chercher à le définir et de se contenter de donner des exemples ou, même si je ne suis pas sûr que ca fonctionne, parler d'action des inversibles sur un anneau par conjugaison).

    Premier exercice:
    On se donne $G$ un p-groupe, on cherche à démontrer que pour tout diviseur $d$ du cardinal de $G$ il existe un sous-groupe de $G$ de cardinal $d$.
    *J'énonce mon idée: démontrer l'existence d'un sous-groupe non trivial distingué et utiliser une récurrence forte et un passage au quotient pour obtenir le résultat.
    *On me demande alors, logiquement, comment garantir l'existence d'un tel sous-groupe.
    Je passe une minute à réfléchir à voix haute, dire toutes les bêtises qui me passent par la tête et à expliquer pourquoi ca ne fonctionne pas (parfois avec l'aide du jury). On me demande alors de donner la définition du centre d'un groupe, je la donne et fini par réagir? Je redémontre alors que le centre d'un p-groupe est non-trivial (on utilise la formule des classes, voir Perrin prop 4.15).
    *On en revient alors au théorème.
    Je donne le cardinal de l'image réciproque d'un sous-groupe $H$ de $G/Z(G)$ par la projection canonique (si $H$ est de cardinal $a$ et $Z(G)$ de cardinal $b$ l'image réciproque est de cardinal $ab$) et je dis qu'il faudrait redémontrer que c'est un sous-groupe, on me dit que ce n'est pas nécessaire,. Avec un peu d'aide du jury j'explique comment avec la récurrence forte on peut trouver un sous-groupe qui convient, soit en regardant un sous-groupe image réciproque par la projection canonique, soit en regardant un sous-groupe du centre.

    Deuxième exercice:
    Que dire de l'action par conjugaison de $O_n(\mathbf{R})$ sur $S_n(\mathbf{R})$ ?
    * Je commence par montrer que cette action est bien définie.
    * Je précise que le théorème spectral nous assure que l'orbite contient une matrice diagonale. On me demande si elle est unique. Je répond que non à cause de l'algorithme de Gauss et de la description des orbites pour l'action par congruence. On me demande si ce que je dis s'applique ici, je répond que non puisque c'est l'action de $Gl_n(\mathbf{R})$. On en reste là pour l'instant

    Troisième exercice:
    On considère une matrice réelle $A$ telle qu'elle soit semblable à $2A$, que dire de $A$ ?
    *Ayant encore mon deuxième développement en tête je cherche à exprimer le polynôme caractéristique de $2A$ (noté $P_{2A}$) à partir de celui de $A$ (noté $P_A$). J'écris $P_{2A}=2^n\,P_A$, on me dit que l'idée est bonne mais que c'est faux. On me fait reprendre la définition, je montre alors que $P_{2A}(X)=2^n\,P_A(X/2)$ (où n est la taille de la matrice).
    * Avec l'aide du jury je fini par dire que , puisque deux matrices semblables ont le même polynôme caractéristique $P_A(X)=2^n\,P_A(X/2)$, on m'indique que je peux conclure avec ça, je prends le temps de réfléchir et explique si $\lambda$ est une valeur propre non nul de $A$, alors c'est également le cas de $\lambda/2$, $\lambda/4$ etc, on a donc plus de valeurs propres que la dimension de l'espace, c'est absurde, $A$ est donc nilpotente.

    Retour au deuxième exercice:
    On considère la matrice $ \left(\begin{array}{ll}
    1 & 0 \\
    0 & 2 \\

    \end{array}\right) $, donner une autre matrice diagonale dans son orbite.
    Péniblement je fini par regarder ce que donne le conjugué par la matrice $ \left(\begin{array}{ll}
    0 & 1 \\
    1 & 0 \\

    \end{array}\right) $ (c'est $ \left(\begin{array}{ll}
    2 & 0 \\
    0 & 1 \\

    \end{array}\right) $). L'oral se termine là.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Le jury a été dans l'ensemble bienveillant bien que l'un des membres avait l'air parfois peu convaincu par mes réponses (mais ce n'était peut-être qu'une impression). Il n'hésitait pas à aider en donnant des indications ou en indiquant à creuser une piste.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Pas de surpise.

  • Note obtenue :

    15


2019 : Leçon 103 - Exemples de sous-groupes distinguées et de groupes quotients. Applications.

  • Leçon choisie :

    103 : Exemples de sous-groupes distinguées et de groupes quotients. Applications.

  • Autre leçon :

    158 : Matrices symétriques réelles, matrices hermitiennes.

  • Développement choisi : (par le jury)

    Théorème de Lie-Kolchin

  • Autre(s) développement(s) proposé(s):

    Pas de réponse fournie.

  • Liste des références utilisées pour le plan :

    Pas de réponse fournie.

  • Résumé de l'échange avec le jury (questions/réponses/remarques) :

    Quelques questions sur le dév (Lie Kolchin) notamment sur le côté groupe topologique : pour quelle topologie. J'ai dû détailler pourquoi la topologie usuelle sur Mn(C) donne bien que Gln(C) est un groupe topologique. Ils m'ont demandé beaucoup de détails pour juste dire que le produit et l'inverse étaient continus.
    Apres je m'étais un peu planté dans la précipitation pour montrer que les sous groupes dérivés étaient bien connexes, donc ils m'ont demandé de redétailler ce point (conclusion : il faut vraiment relire son dev en entier avant de passer meme sur les points qu'on pense avoir bien en tete)

    Ensuite ils m'ont demandé de donner D(SLn(C)) pour n>=3.
    Ensuite j'ai du montrer que si G est un groupe de cardinal n non abélien, alors G/Z(G) ne peut pas etre cyclique.

    Ensuite on m'a demandé de montrer que dans ce cas la (ie G non abélien), n/4 <= Card(Z(G)) <= n/2, ce qui (je m'en suis rendu compte a froid) est faux (on a card(Z(G)) <= n/4 puisque G/Z ne peut pas etre d'ordre 2 ou 3 ce qui le rendrait cyclique). Puis que quand g et h sont des variables aléatoires uniformes sur les éléments du groupe : Proba(gh = hg) <= 5/8 mais l'oral s'est arrêté avant que je commence a trouver quelque chose.

  • Quelle a été l'attitude du jury (muet/aide/cassant) ?

    Le jury avait en moyenne une bonne attitude, ils me laissaient un peu de temps pour réfléchir et me filaient des tuyaux au bout de ce moment si je trouvais rien.

  • L'oral s'est-il passé comme vous l'imaginiez ou avez-vous été surpris par certains points ? Cette question concerne aussi la préparation.

    Oui, finalement on a a peu pres eu nos 3h de préparation, pas de grosse surprise.

  • Note obtenue :

    17


2017 : Leçon 103 - Exemples de sous-groupes distingués et de groupes quotients. Applications.


Références utilisées dans les versions de cette leçon :

Théorie des Groupes, Félix Ulmer (utilisée dans 56 versions au total)
Mathématiques pour l'agrégation: Algèbre et géométrie, Jean Etienne Rombaldi (utilisée dans 531 versions au total)
Cours d'algèbre , Perrin (utilisée dans 449 versions au total)
Oraux X-ENS Algèbre 1, Francinou, Gianella, Nicolas (utilisée dans 149 versions au total)
131 Développements pour l’oral, D. Lesesvre, P. Montagnon, P. Le Barbenchon, T. Pierron (utilisée dans 81 versions au total)
Algèbre : le grand combat: Cours et exercices, Grégory Berhuy (utilisée dans 120 versions au total)
Carnet de voyage en Analystan, Caldero (utilisée dans 21 versions au total)
Algèbre , Gourdon (utilisée dans 341 versions au total)
Histoires hédonistes de groupes et géométries, Tome 1, Caldero, Germoni (utilisée dans 122 versions au total)
Théorie des groupes (bis), Delcourt (utilisée dans 10 versions au total)
Oraux X-ENS Algèbre 3 , Francinou, Gianella, Nicolas (utilisée dans 78 versions au total)
Théorie de Galois : Cours et Exercices, Jean-Pierre Escofier (utilisée dans 2 versions au total)
Algèbre L3 , Szpirglas (utilisée dans 45 versions au total)
Algèbre linéaire réduction des endomorphismes, R. Mansuy, R. Mneimné (utilisée dans 62 versions au total)
L'oral à l'agrégation de mathématiques - Une sélection de développements , Isenmann, Pecatte (utilisée dans 169 versions au total)
Éléments de théorie des groupes, Calais (utilisée dans 13 versions au total)
Algèbre et géométrie , Combes (utilisée dans 40 versions au total)
Elements d'analyse et d'algèbre , Colmez (utilisée dans 17 versions au total)
Algèbre discrète de la transformée de Fourier , Peyré (utilisée dans 22 versions au total)
Algèbre , Lang (utilisée dans 4 versions au total)