(2016 : 213 - Espaces de Hilbert. Bases hilbertiennes. Exemples et applications. )
Il est bon de connaître et savoir justifier le critère de densité des sous-espaces par passage à l’orthogonal. Il faut aussi illustrer la leçon par des exemples de bases hilbertiennes (polynômes orthogonaux, séries de Fourier, . . .).
Il est important de faire la différence entre base algébrique et base hilbertienne. De plus, la formule de
la projection orthogonale sur un sous espace de dimension finie d’un espace de Hilbert doit absolument
être connue de même que l’interprétation géométrique de la méthode de Gramm-Schmidt. Le théorème
de projection sur les convexes fermés (ou sur un sous-espace vectoriel fermé) d’un espace de Hilbert H
est régulièrement mentionné. Les candidats doivent s’intéresser au sens des formules
$$ x = \sum_{n \ge 0} (x | e_n) e_n \text{ et } ||x||^2 = \sum_{n \ge 0} | (x|e_n)|^2 $$
en précisant les hypothèses sur la famille $(e_n)_{n\in \mathbb{N}}$ et en justifiant la convergence. La notion d’adjoint d’un opérateur continu peut illustrer agréablement cette leçon.
Pour aller plus loin, le programme permet d’aborder la résolution et l’approximation de problèmes aux limites en dimension 1 par des arguments exploitant la formulation variationnelle de ces équations. Plus généralement, l’optimisation de fonctionnelles convexes sur les espaces de Hilbert peut être explorée. Enfin, le difficile théorème spectral pour les opérateurs auto-adjoints compacts peut être abordé.